France
06/01/2011 10:42

La France compte 2,9 millions de personnes mal logées et autres news

La France compte 2,9 millions de personnes mal logées - Guadeloupe: des pluies torrentielles font cinq morts - Le Mediator n'a fait que 3 morts selon Jacques Servier - Explosion sur un site industriel de Lavéra - Marseille: incendie à l'hôpital psychiatrique de La Conception - Ségolène Royal ne veut plus qu'on touche aux 35 heures - A Roissy et Marseille des journalistes voyagent... armés



La France compte 2,9 millions de personnes mal logées
La France comptait 250.000 personnes sans domicile ou en hébergement précaire et 2,9 millions habitant des logements sans confort à la fin des années 2000, selon une étude de l'Insee publiée jeudi. Ces chiffres confirment l'impact persistant et largement diffusé de la crise du logement dans le pays, dénoncé régulièrement par des organisations non-gouvernementales, au premier rang desquelles la Fondation Abbé Pierre. Cette dernière recensait au début de l'an dernier 3,5 millions de "mal-logés", en se fondant sur des critères différents de ceux retenus par l'Insee. Tout en soulignant que les situations de grande difficulté - de l'absence de logement à la privation de confort - ne peuvent être qu'approchées du point du vue statistique, l'institut évalue à 33.000 le nombre de personnes sans abri ou hébergées en centres d'urgence en France métropolitaine. Cette population, fortement masculine, est pour près de la moitié localisée en Ile-de-France, précise-t-il. S'y ajoutent 66.000 personnes (dont 30% de mineurs et 40% de femmes) hébergées pour des durées plus longues par des établissements sociaux, comme les centres de réinsertion sociale ou les établissements d'accueil mère-enfant, et 34.000 vivant dans des logements relevant de l'aide au logement temporaire (ALT). (Reuters)

Guadeloupe: des pluies torrentielles font cinq morts
Cinq personnes ont péri en Guadeloupe dans les fortes pluies qui se sont abattues sur l'île mardi et dans la nuit de mercredi, a-t-on appris auprès du ministère de l'Outre-Mer. Les victimes se trouvaient à bord d'un véhicule qui a été emporté mardi soir par les eaux dans la commune des Abymes, au nord de Pointe-à-Pitre. Les sauveteurs ont tout d'abord retrouvé trois corps puis quelques heures plus tard ceux des deux autres occupants du véhicule. Une dizaine de personnes au total ont été secourues lors des pluies torrentielles qui ont frappé plus particulièrement quatre communes - les Abymes, Morne-à-l'Eau, Pointe-à-Pitre et Le Moule - provoquant des crues et d'importants dégâts. Un Centre opérationnel départemental a été mis en place pour coordonner les secours. Nicolas Sarkozy, qui est attendu dans l'archipel ce week-end pour présenter ses voeux aux Français d'Outre-Mer, a évoqué la situation lors du conseil des ministres et demandé à la ministre de l'Outre-Mer Marie-Luce Penchard de se rendre sur place dès ce mercredi, a rapporté le porte-parole du gouvernement François Baroin. Le chef de l'Etat a en outre exprimé "la solidarité nationale à l'égard des familles qui sont endeuillées et à l'égard de toutes les Guadeloupéennes et les Guadeloupéens qui sont actuellement en difficulté", a-t-il ajouté. (Reuters)

Le Mediator n'a fait que 3 morts selon Jacques Servier
Le Mediator n'a fait que trois morts et le chiffre de minimum 500 décès attribués au médicament relève du "marketing", a déclaré Jacques Servier, le président du laboratoire qui fabrique l'antidiabétique retiré du marché en 2009, rapporte jeudi le quotidien Libération. Le Mediator, un antidiabétique souvent prescrit comme coupe-faim, est soupçonné d'être à l'origine de 500 à 2.000 décès causés par des valvulopathies, une maladie grave des valves cardiaques, selon plusieurs études. "500 est un très beau chiffre marketing, mais il ne s'agit que de trois morts. Les autres avaient déjà des valvulopathies", a déclaré Jacques Servier lors de ses voeux au personnel mardi, écrit Libération. Le journal ajoute que le fondateur du laboratoire Servier a qualifié le Mediator de "médicament mineur mais qui rendait de grands services aux patients". Le Figaro rapporte de son côté qu'un rapport commandé par le laboratoire Servier a établi en octobre 2009 un lien entre le médicament et l'apparition de valvulopathies. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a parlé en décembre de "graves défaillances" dans le système sanitaire, l'Agence du médicament, devenue Afssaps, ayant alerté sur les dangers de ce médicament. (Reuters)

Explosion sur un site industriel de Lavéra
Une violente explosion a fait un mort et un blessé, selon un bilan provisoire, jeudi sur le site industriel de l'usine Gazechim de Lavéra (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris auprès de la préfecture du département. Une fuite de chlore serait à l'origine de l'explosion, qui s'est produite à 8h51. Gazechim est spécialisée dans le conditionnement et la distribution de clore, d'ammoniac, de chlorure d'hydrogène et d'anhydride sulfureux. (Reuters)

Marseille: incendie à l'hôpital psychiatrique de La Conception
Un incendie s'est déclaré mercredi soir dans une chambre située au rez-de-chaussée du service de psychiatrie de l'hôpital de La Conception, à Marseille, a-t-on appris jeudi auprès des marins-pompiers. Trente-six patients ont dû être évacués et trois infirmières ont été légèrement incommodées par les fumées. Le sinistre s'est déclaré mercredi en début de soirée. Les fumées se sont propagées aux premier et deuxième étages du service. Neuf patients ont été transférés dans d'autres chambres de l'hôpital. L'auteur présumé des faits a été rapidement identifié, mais son état de santé devrait l'exempter de poursuites pénales. Une enquête de police a été ouverte. (AP)

Ségolène Royal ne veut plus qu'on touche aux 35 heures
s'est opposée mercredi à une éventuelle remise en cause des 35 heures, mesure emblématique du gouvernement de Lionel Jospin. Manuel Valls, candidat aux primaires présidentielles socialistes, s'est attiré dimanche les foudres de la plupart des dirigeants du PS en suggérant de "déverrouiller" les 35 heures. Avec ses propos, le député-maire d'Evry a également provoqué une polémique à droite, l'UMP se disant favorable à une réforme de la durée légale du travail alors que le gouvernement s'y oppose. "Je n'accepte pas que l'on remette en cause la protection sociale", a déclaré Ségolène Royal en marge d'un déplacement en banlieue parisienne. "Il n'est pour moi pas question d'accepter la remise en cause de la durée légale du travail", a insisté l'ancienne candidate socialiste à l'Elysée en 2007, selon plusieurs médias. "D'ailleurs, je n'ai jamais rencontré un chef d'entreprise qui m'a demandé de remettre en cause la durée légale du travail." En 2007, la présidente de Poitou-Charentes avait exprimé des réserves sur les 35 heures, estimant que la réduction du temps de travail était un "progrès social important" mais qu'elle avait "aussi créé un certain nombre de problèmes". Elle avait alors expliqué qu'elle ne s'interdisait "rien" dans ce domaine si elle était élue présidente de la République. (Reuters)

A Roissy et Marseille des journalistes voyagent... armés
Pour illustrer les failles de la sécurité dans les aéroports français, deux journalistes d'Envoyé spécial sur France 2 sont parvenus à déjouer les systèmes de sécurité des aéroports de Marseille et Roissy-Charles-de-Gaulle, et à voyager en cabine avec un pistolet placé dans des bagages à main. A deux reprises le 8 novembre 2010, à Roissy-Charles-de-Gaulle le matin pour un vol vers Nice, et à Marseille-Marignane dans la soirée pour un avion à destination de Paris, les agents de sécurité n'ont pas décelé d'arme. Le sujet, intitulé "Police privée: la sécurité au rabais", a été réalisé pour illustrer les failles de la sécurité dans les aéroports français. Les deux journalistes (de Mire Productions) ont donc pu voyager avec un pistolet semi-automatique de calibre 9 mm, indique Le Parisien. La Direction générale de la police nationale (DGPN) a indiqué qu'elle ne pouvait réagir sans avoir vu le reportage. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités

Ryma Mendy



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