Jean-Noël Barrot siffle la fin de l’accès des mineurs à la pornographie
Le ministre en charge du numérique, puisque c’est de lui qu’il s'agit, a déclaré dans la presse ce dimanche 05 février qu’« en 2023, c’est la fin de l’accès aux sites pornographiques pour nos enfants ». Cette politique du gouvernement français qui vise la protection des mineurs contre des images indignes envisage l’imposition d’une "attestation numérique" pour mieux contrôler les âges dans le but de bloquer l’accès aux mineurs. En attendant la révélation du dispositif de blocage, il faut se poser des questions sur l’intérêt d’un tel projet, alors que L’accès d’un mineur à la pornographie est déjà interdit et sanctionne en France.
On constate dans la pratique une faille qui rend inefficace les efforts fournis dans la mesure où la preuve de la majorité se résume pratiquement en un simple clic. Il y a donc des milliers d’enfants mineurs ayant moins de 18 ans qui se font passer pour des majeurs sur la page d’accueil des sites pornographiques. Une statistique alarmante motive aussi ce projet. On estime à environ 2,3 millions l’effectif des mineurs qui visitent les sites pornographiques par mois sur un total de 19,3 millions de visiteurs français. Les 1/3 de ces mineurs ont moins de 15 ans.
On constate dans la pratique une faille qui rend inefficace les efforts fournis dans la mesure où la preuve de la majorité se résume pratiquement en un simple clic. Il y a donc des milliers d’enfants mineurs ayant moins de 18 ans qui se font passer pour des majeurs sur la page d’accueil des sites pornographiques. Une statistique alarmante motive aussi ce projet. On estime à environ 2,3 millions l’effectif des mineurs qui visitent les sites pornographiques par mois sur un total de 19,3 millions de visiteurs français. Les 1/3 de ces mineurs ont moins de 15 ans.
En quoi consistera le dispositif de blocage des mineurs !
Il faut rappeler que ce n’est pas un nouveau combat des autorités françaises, mais une amélioration du dispositif de contrôle après des échecs répétés. Faudrait-il rappeler cette même intention qui date de 2018 alors que Mounir Mahjoubi était secrétaire d’Etat au numérique.
L’amélioration cette fois-ci se résumerait en une « attestation numérique ». Les détails du dispositif seront communiqués par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique et la Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Il ne sera donc plus question de prouver sa majorité par un simple clic, mais il s’agira de cliquer sur l’attestation numérique pour avoir accès à un site pornographique lorsqu’on souhaite y accéder. Le dispositif ressemblera à celui d’une banque lorsqu’on fait des achats en ligne, à la différence que le certificat de majorité restera anonyme, selon les explications de Jean-Noël Barrot.
L’amélioration cette fois-ci se résumerait en une « attestation numérique ». Les détails du dispositif seront communiqués par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique et la Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Il ne sera donc plus question de prouver sa majorité par un simple clic, mais il s’agira de cliquer sur l’attestation numérique pour avoir accès à un site pornographique lorsqu’on souhaite y accéder. Le dispositif ressemblera à celui d’une banque lorsqu’on fait des achats en ligne, à la différence que le certificat de majorité restera anonyme, selon les explications de Jean-Noël Barrot.