A la tribune de l'Assemblée nationale, hier, le premier ministre, François Fillon, a confirmé la volonté de l'Etat de réduire le coût de cette présence importante hors des frontières nationales et d'en revoir les priorités.
Désormais, a précisé M. Fillon, la France n'engagera de nouvelles OPEX que lorsqu'elles seront 'strictement nécessaires', dans 'les conditions les plus sécurisées possibles' et 'là où les enjeux humanitaires et stratégiques sont décisifs'.
D'ici à l'été, 'au moins' 1 000 des 1 650 soldats déployés sous les couleurs de l'Union européenne au Tchad (Eufor Tchad/RCA) et en République centrafricaine seront retirés. Près de 1 100 autres, présents en Côte-d'Ivoire (sur un total de 2 000), connaîtront le même sort. Dans ce pays, a estimé M. Fillon, 'les enjeux sécuritaires ont perdu de leur intensité et l'attente d'échéances électorales toujours incertaines ne justifie plus le maintien de notre dispositif militaire en l'état'.
Le dernier allégement concerne la 'Finul maritime', composante navale de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), censée empêcher les livraisons illégales d'armes par la mer sur le sol libanais. Son 'dispositif très dense ne se justifie plus vraiment', a estimé le premier ministre. Les deux bâtiments de la marine nationale qui y sont engagés seront donc affectés à d'autres missions. En revanche, les effectifs de la Finul terrestre (1 850 soldats) ne seront pas réduits. Leur 'rôle stabilisateur ne se dément pas', a souligné M. Fillon.
Ces mesures devraient permettre d'économiser entre 100 et 150 millions d'euros par an, selon le ministre de la défense, Hervé Morin. Le coût total des OPEX s'est élevé, l'an passé, à 860 millions d'euros, alors que seuls 475 millions étaient inscrits au budget. Dans un entretien publié mercredi par France Soir, le ministre juge que la 'diminution des effectifs (...) pourrait à terme atteindre 20 %'
Source: Yahoo News
Désormais, a précisé M. Fillon, la France n'engagera de nouvelles OPEX que lorsqu'elles seront 'strictement nécessaires', dans 'les conditions les plus sécurisées possibles' et 'là où les enjeux humanitaires et stratégiques sont décisifs'.
D'ici à l'été, 'au moins' 1 000 des 1 650 soldats déployés sous les couleurs de l'Union européenne au Tchad (Eufor Tchad/RCA) et en République centrafricaine seront retirés. Près de 1 100 autres, présents en Côte-d'Ivoire (sur un total de 2 000), connaîtront le même sort. Dans ce pays, a estimé M. Fillon, 'les enjeux sécuritaires ont perdu de leur intensité et l'attente d'échéances électorales toujours incertaines ne justifie plus le maintien de notre dispositif militaire en l'état'.
Le dernier allégement concerne la 'Finul maritime', composante navale de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), censée empêcher les livraisons illégales d'armes par la mer sur le sol libanais. Son 'dispositif très dense ne se justifie plus vraiment', a estimé le premier ministre. Les deux bâtiments de la marine nationale qui y sont engagés seront donc affectés à d'autres missions. En revanche, les effectifs de la Finul terrestre (1 850 soldats) ne seront pas réduits. Leur 'rôle stabilisateur ne se dément pas', a souligné M. Fillon.
Ces mesures devraient permettre d'économiser entre 100 et 150 millions d'euros par an, selon le ministre de la défense, Hervé Morin. Le coût total des OPEX s'est élevé, l'an passé, à 860 millions d'euros, alors que seuls 475 millions étaient inscrits au budget. Dans un entretien publié mercredi par France Soir, le ministre juge que la 'diminution des effectifs (...) pourrait à terme atteindre 20 %'
Source: Yahoo News