"Nous informons officiellement le Sud que la mesure concrète et cruciale prise par la KPA (l'armée nord-coréenne) de (...) fermer tous les points de passage à travers la ligne de démarcation militaire prendra effet le 1er décembre", a déclaré l'agence officielle KCNA.
"Les marionnettes du Sud ne devraient jamais oublier que les relations inter-coréennes sont à un carrefour crucial entre l'existence et la rupture totale."
Cette décision intervient dans un contexte tendu entre Pyongyang et Séoul, où le gouvernement conservateur s'est engagé à adopter une ligne dure si le Nord ne renonçait pas à son programme d'armement nucléaire.
On ignore si la décision concerne le parc industriel de Kaesong, qui est géré par la Corée du Sud bien que situé sur le territoire nord-coréen.
Deux routes principales, dont celle qui mène à Kaesong, traversent la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.
"Nous ne pensons pas qu'il va s'agir d'une fermeture complète", a déclaré un responsable du ministère de l'Unification à Séoul.
Le mois dernier, Pyongyang avait menacé de réduire Séoul à l'état de débris si la Corée du Sud ne mettait pas fin aux activités de militants qui envoient des prospectus d'opposition au régime communiste au Nord.
"La distribution de ces prospectus se fait de plus en plus loin et cela a accru l'inquiétude en Corée du Nord, en particulier parce que cela intervient à un moment où se multiplient les rumeurs sur l'état de santé de Kim Jong-il", a expliqué une source gouvernementale sud-coréenne.
Kim, 66 ans, qui n'est plus apparu en public depuis le mois de juillet, aurait été victime d'une attaque cérébrale au mois d'août bien que Pyongyang affirme que le leader communiste est en bonne santé.
Les conservateurs au pouvoir en Corée du Sud estiment que faire pression sur la Corée du Nord ne peut guère nuire aux relations entre les deux pays, celles-ci étant déjà très mauvaises.
Le Nord, anticipant une approche plus compréhensive de la part du futur président américain Barack Obama, n'hésite plus à répliquer sur le même mode, a expliqué un professeur de l'université de Dongguk, spécialiste de la question.
"C'est la réponse que les militaires nord-coréens ont trouvé face à ce qu'ils considèrent comme une politique obstinée et dure de la part du Sud," a précisé Koh Yu-hwan. "Ils veulent également prouver que les précédentes mises en garde n'étaient pas des menaces en l'air."
Source: Yahoo news
"Les marionnettes du Sud ne devraient jamais oublier que les relations inter-coréennes sont à un carrefour crucial entre l'existence et la rupture totale."
Cette décision intervient dans un contexte tendu entre Pyongyang et Séoul, où le gouvernement conservateur s'est engagé à adopter une ligne dure si le Nord ne renonçait pas à son programme d'armement nucléaire.
On ignore si la décision concerne le parc industriel de Kaesong, qui est géré par la Corée du Sud bien que situé sur le territoire nord-coréen.
Deux routes principales, dont celle qui mène à Kaesong, traversent la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.
"Nous ne pensons pas qu'il va s'agir d'une fermeture complète", a déclaré un responsable du ministère de l'Unification à Séoul.
Le mois dernier, Pyongyang avait menacé de réduire Séoul à l'état de débris si la Corée du Sud ne mettait pas fin aux activités de militants qui envoient des prospectus d'opposition au régime communiste au Nord.
"La distribution de ces prospectus se fait de plus en plus loin et cela a accru l'inquiétude en Corée du Nord, en particulier parce que cela intervient à un moment où se multiplient les rumeurs sur l'état de santé de Kim Jong-il", a expliqué une source gouvernementale sud-coréenne.
Kim, 66 ans, qui n'est plus apparu en public depuis le mois de juillet, aurait été victime d'une attaque cérébrale au mois d'août bien que Pyongyang affirme que le leader communiste est en bonne santé.
Les conservateurs au pouvoir en Corée du Sud estiment que faire pression sur la Corée du Nord ne peut guère nuire aux relations entre les deux pays, celles-ci étant déjà très mauvaises.
Le Nord, anticipant une approche plus compréhensive de la part du futur président américain Barack Obama, n'hésite plus à répliquer sur le même mode, a expliqué un professeur de l'université de Dongguk, spécialiste de la question.
"C'est la réponse que les militaires nord-coréens ont trouvé face à ce qu'ils considèrent comme une politique obstinée et dure de la part du Sud," a précisé Koh Yu-hwan. "Ils veulent également prouver que les précédentes mises en garde n'étaient pas des menaces en l'air."
Source: Yahoo news