Pyongyang a pris cette décision après avoir annoncé qu'il quittait les négociations à six sur le démantèlement de son programme nucléaire, en réaction à la condamnation, lundi par le Conseil de sécurité, du tir de fusée effectué le 5 avril.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a vivement critiqué les expulsions et a formulé l'espoir que les Etats-Unis et leurs alliés pourraient en discuter avec Pyongyang.
Pyongyang "a informé aujourd'hui les inspecteurs de l'AIEA au complexe de Yongbyon qu'il cessait immédiatement toute coopération avec l'AIEA", a déclaré dans un communiqué Marc Vidricaire, porte-parole de l'agence.
"Il a demandé que tous les équipements de confinement et de surveillance soient retirés, après quoi les inspecteurs de l'AIEA n'auront plus accès au site", a-t-il ajouté, précisant que les membres de l'agence avaient reçu injonction de quitter le pays "au plus tôt".
Ils devraient partir dès jeudi, a déclaré un diplomate proche de l'AIEA. Il y a quatre observateurs, deux qui se trouvent actuellement à Yongbyon et deux qui sont en transit, a-t-il ajouté.
La Corée du Nord a en outre informé l'agence de l'Onu qu'elle comptait reprendre la production de plutonium et redémarrer l'ensemble des processus sur le site de Yongbyon, principal complexe nucléaire du pays.
Selon des experts en nucléaire, la Corée du Nord pourrait relancer dans un délai court - trois mois, croient certains - son usine de production de plutonium.
Le Conseil de sécurité a adopté lundi à l'unanimité une déclaration qui condamne le tir de fusée du 5 avril dernier, présenté par Pyongyang comme un lancement de satellite mais derrière lequel les Etats-Unis, la Corée du Sud ou le Japon voient un essai de missile déguisé.
La déclaration du Conseil de sécurité stipule que ce tir de fusée "contrevient" à la résolution 1718 adopté après un essai nucléaire nord-coréen en 2006 et demande à la commission compétente de l'Onu de renforcer les sanctions existantes.
Les inspecteurs de l'AIEA avaient déjà expulsés du site de Yongbyon en septembre en raison d'un différend avec Washington sur la vérification des documents relatifs au programme nucléaire nord-coréen et n'avaient pu y revenir qu'en octobre.
Le démantèlement de ce complexe nucléaire a débuté il y a plus d'un an, dans le cadre d'un accord trouvé avec la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon et la Russie.
Ces cinq pays s'étaient engagés à fournir au régime communiste reclus de l'aide, énergétique notamment, en échange de l'arrêt de ses activités sensibles.
Mais les négociations à six en vue de mettre en œuvre cet accord n'ont jamais réellement abouti, la Corée du Nord ayant à plusieurs reprises menacé de se retirer
Source: Yahoo News
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a vivement critiqué les expulsions et a formulé l'espoir que les Etats-Unis et leurs alliés pourraient en discuter avec Pyongyang.
Pyongyang "a informé aujourd'hui les inspecteurs de l'AIEA au complexe de Yongbyon qu'il cessait immédiatement toute coopération avec l'AIEA", a déclaré dans un communiqué Marc Vidricaire, porte-parole de l'agence.
"Il a demandé que tous les équipements de confinement et de surveillance soient retirés, après quoi les inspecteurs de l'AIEA n'auront plus accès au site", a-t-il ajouté, précisant que les membres de l'agence avaient reçu injonction de quitter le pays "au plus tôt".
Ils devraient partir dès jeudi, a déclaré un diplomate proche de l'AIEA. Il y a quatre observateurs, deux qui se trouvent actuellement à Yongbyon et deux qui sont en transit, a-t-il ajouté.
La Corée du Nord a en outre informé l'agence de l'Onu qu'elle comptait reprendre la production de plutonium et redémarrer l'ensemble des processus sur le site de Yongbyon, principal complexe nucléaire du pays.
Selon des experts en nucléaire, la Corée du Nord pourrait relancer dans un délai court - trois mois, croient certains - son usine de production de plutonium.
Le Conseil de sécurité a adopté lundi à l'unanimité une déclaration qui condamne le tir de fusée du 5 avril dernier, présenté par Pyongyang comme un lancement de satellite mais derrière lequel les Etats-Unis, la Corée du Sud ou le Japon voient un essai de missile déguisé.
La déclaration du Conseil de sécurité stipule que ce tir de fusée "contrevient" à la résolution 1718 adopté après un essai nucléaire nord-coréen en 2006 et demande à la commission compétente de l'Onu de renforcer les sanctions existantes.
Les inspecteurs de l'AIEA avaient déjà expulsés du site de Yongbyon en septembre en raison d'un différend avec Washington sur la vérification des documents relatifs au programme nucléaire nord-coréen et n'avaient pu y revenir qu'en octobre.
Le démantèlement de ce complexe nucléaire a débuté il y a plus d'un an, dans le cadre d'un accord trouvé avec la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon et la Russie.
Ces cinq pays s'étaient engagés à fournir au régime communiste reclus de l'aide, énergétique notamment, en échange de l'arrêt de ses activités sensibles.
Mais les négociations à six en vue de mettre en œuvre cet accord n'ont jamais réellement abouti, la Corée du Nord ayant à plusieurs reprises menacé de se retirer
Source: Yahoo News