Cette déclaration sonne comme une mise au point deux semaines après les protestations de Google contre les restrictions imposées à ses activités dans le pays. Le porte-parole du bureau d'information du Conseil d'Etat (gouvernement) a déclaré que le pays interdisait l'usage d'Internet « pour subvertir le pouvoir d'Etat et saboter l'unité nationale, inciter à la haine et à la division ethniques, promouvoir les cultes et diffuser un contenu pornographique, obscène, violent ou terroriste ».
Ces commentaires, diffusés sur le site du gouvernement (www.gov.cn), laissent peu de place pour un compromis entre Pékin, Google et Washington sur la politique de censure. « La Chine a une vaste palette légale pour punir de tels contenus nuisibles, et rien ne permet d'en douter. Cela n'a rien à voir avec la prétendue restriction de la liberté d'Internet », a ajouté le porte-parole du bureau d'information, l'un des organismes étatiques chargés de définir la politique vis-à-vis d'Internet.
La Chine a poursuivi des opposants et des défenseurs de l'autonomie du Tibet qui avaient utilisé Internet pour remettre en cause la politique du Parti communiste au pouvoir. Elle a condamné son plus célèbre opposant, Liu Xiaobo, à onze ans de prison pour « incitation à la subversion », lui reprochant principalement plusieurs essais publiés sur des sites Internet à l'étranger. Le Quotidien du peuple a accusé dimanche les Etats-Unis d'utiliser les réseaux sociaux, comme YouTube ou Twitter, pour fomenter des troubles en Iran.
La Chine bloque YouTube depuis mars et Twitter depuis juin dernier. Facebook ne fonctionne plus depuis début juillet. Le pays utilise également un « grand pare-feu » pour dissuader les internautes de visionner des contenus interdits sur des sites à l'étranger. Pékin avait déjà rejeté vendredi les critiques américaines sur les limitations imposées à la Toile en Chine. La veille, la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, avait plaidé dans un discours pour un Internet libre et demandé des sanctions contre les auteurs de cyberattaques, notamment celles dont Google dit avoir été la cible.
Source: Yahoo News
Ces commentaires, diffusés sur le site du gouvernement (www.gov.cn), laissent peu de place pour un compromis entre Pékin, Google et Washington sur la politique de censure. « La Chine a une vaste palette légale pour punir de tels contenus nuisibles, et rien ne permet d'en douter. Cela n'a rien à voir avec la prétendue restriction de la liberté d'Internet », a ajouté le porte-parole du bureau d'information, l'un des organismes étatiques chargés de définir la politique vis-à-vis d'Internet.
La Chine a poursuivi des opposants et des défenseurs de l'autonomie du Tibet qui avaient utilisé Internet pour remettre en cause la politique du Parti communiste au pouvoir. Elle a condamné son plus célèbre opposant, Liu Xiaobo, à onze ans de prison pour « incitation à la subversion », lui reprochant principalement plusieurs essais publiés sur des sites Internet à l'étranger. Le Quotidien du peuple a accusé dimanche les Etats-Unis d'utiliser les réseaux sociaux, comme YouTube ou Twitter, pour fomenter des troubles en Iran.
La Chine bloque YouTube depuis mars et Twitter depuis juin dernier. Facebook ne fonctionne plus depuis début juillet. Le pays utilise également un « grand pare-feu » pour dissuader les internautes de visionner des contenus interdits sur des sites à l'étranger. Pékin avait déjà rejeté vendredi les critiques américaines sur les limitations imposées à la Toile en Chine. La veille, la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, avait plaidé dans un discours pour un Internet libre et demandé des sanctions contre les auteurs de cyberattaques, notamment celles dont Google dit avoir été la cible.
Source: Yahoo News