L'audition de Tan vient une semaine après celui du dissident Huang Qi, qui a défendu les parents des enfants morts lors du tremblement de terre au Sichuan en mai 2008. Il est inculpé pour possession illégale de secrets d'Etat, un motif fréquemment utilisé par le régime chinois contre les activistes.
La police a menacé les proches et détient des partisans de Tan Zuoren qui ont fait le voyage à Chengdu. Son procès s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle campagne nationale contre toute forme de contestation du Parti communiste dans la perspective des 60 ans de la Chine populaire, le 1er octobre prochain. La mort de ces 5.600 enfants, d'après une estimation de Tan, met indirectement en cause le PC, parce que la mauvaise résistance des constructions est liée à la corruption des cadres locaux.
Le pouvoir reproche à Tan Zuoren d'avoir écrit sur les événements de Tiananmen, et d'avopir contacté un ancien dirigeant du mouvement étudiant de 1989, un motif qui peut valoir à l'accusé des années de prison. Tan s'est défendu en estimant que correspondre par e-mail est un droit garantie par la constitution chinoise avec la liberté d'expression.
Le militant de 55 ans a plaidé non coupable devant le tribunal, qui n'a pas rendu de jugement à l'issue des trois heures d'audience, d'après son avocat Pu Zhiqiang.
Source: Associated Presse via Yahoo News
La police a menacé les proches et détient des partisans de Tan Zuoren qui ont fait le voyage à Chengdu. Son procès s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle campagne nationale contre toute forme de contestation du Parti communiste dans la perspective des 60 ans de la Chine populaire, le 1er octobre prochain. La mort de ces 5.600 enfants, d'après une estimation de Tan, met indirectement en cause le PC, parce que la mauvaise résistance des constructions est liée à la corruption des cadres locaux.
Le pouvoir reproche à Tan Zuoren d'avoir écrit sur les événements de Tiananmen, et d'avopir contacté un ancien dirigeant du mouvement étudiant de 1989, un motif qui peut valoir à l'accusé des années de prison. Tan s'est défendu en estimant que correspondre par e-mail est un droit garantie par la constitution chinoise avec la liberté d'expression.
Le militant de 55 ans a plaidé non coupable devant le tribunal, qui n'a pas rendu de jugement à l'issue des trois heures d'audience, d'après son avocat Pu Zhiqiang.
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