Shirzat Bawudun, ancien chef du département de la justice de la région du Xinjiang, a été reconnu coupable de "division du pays" et a été condamné à mort avec un sursis de deux ans.
Le tribunal a estimé que M. Bawudun était de connivence avec le Mouvement islamique du Turkistan oriental, qu'il avait offert son aide à des séparatistes et à des extrémistes religieux et qu'il avait collaboré avec des forces séparatistes étrangères, a déclaré Wang Langtao, vice-président du tribunal populaire supérieur régional du Xinjiang.
En 2020, les États-Unis ont révoqué leur désignation du groupe comme "organisation terroriste", affirmant qu'il n'existait aucune preuve crédible de sa persistance.
M. Bawudun a également commis des crimes, dont la fourniture illégale d'informations à des forces étrangères, la participation à un groupe terroriste et l'aide à des activités terroristes, selon l'agence de presse étatique Xinhua.
Sattar Sawut, ancien directeur du département de l'éducation du Xinjiang, a également été condamné à mort avec un sursis de deux ans après avoir été reconnu coupable de crimes de séparatisme et d'acceptation de pots-de-vin.
Le tribunal a estimé que M. Sawut avait profité de la compilation et de la publication de manuels en langues ethniques pour les écoles primaires et secondaires pour "diviser" le pays, selon Xinhua.
Il a exigé l'incorporation de contenus prônant "le séparatisme ethnique, la violence, le terrorisme et l'extrémisme religieux dans les manuels scolaires afin de diviser l'État", a déclaré le tribunal.
Selon le tribunal, les livres ont incité plusieurs personnes à participer à des attaques à Urumqi, notamment à des émeutes en 2009, selon l'AFP. D'autres sont devenus des "membres clés" d'un groupe séparatiste dirigé par l'ancien professeur de collège Ilham Tohti - un économiste ouïgour purgeant une peine de prison à vie pour séparatisme depuis 2014.
Les deux hommes ont plaidé coupable et aucun d'entre eux ne fera appel, a déclaré l'Associated Press citant M. Wang.
Selon des chercheurs étrangers, plus d'un million de personnes issues de minorités ethniques majoritairement musulmanes sont détenues dans des camps de détention à travers le Xinjiang. La Chine a insisté sur le fait que ces camps sont destinés à la formation professionnelle et qu'ils disparaîtront progressivement si "un jour, la société n'en a plus besoin".
La Chine a été critiquée à plusieurs reprises pour le traitement qu'elle réserve aux Ouïghours du Xinjiang. Dans une déclaration commune publiée le mois dernier, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada ont fait part de leurs préoccupations concernant "les violations des droits de l'homme et les abus commis par la Chine" dans la région. Ils ont appelé Pékin à accorder à la communauté internationale un accès sans entrave au Xinjiang.
En janvier, les États-Unis ont accusé la Chine de commettre un "génocide" dans le cadre de sa répression des Ouïghours et ont déclaré le mois dernier qu'aucune évolution n'était susceptible de modifier leur évaluation.
Le tribunal a estimé que M. Bawudun était de connivence avec le Mouvement islamique du Turkistan oriental, qu'il avait offert son aide à des séparatistes et à des extrémistes religieux et qu'il avait collaboré avec des forces séparatistes étrangères, a déclaré Wang Langtao, vice-président du tribunal populaire supérieur régional du Xinjiang.
En 2020, les États-Unis ont révoqué leur désignation du groupe comme "organisation terroriste", affirmant qu'il n'existait aucune preuve crédible de sa persistance.
M. Bawudun a également commis des crimes, dont la fourniture illégale d'informations à des forces étrangères, la participation à un groupe terroriste et l'aide à des activités terroristes, selon l'agence de presse étatique Xinhua.
Sattar Sawut, ancien directeur du département de l'éducation du Xinjiang, a également été condamné à mort avec un sursis de deux ans après avoir été reconnu coupable de crimes de séparatisme et d'acceptation de pots-de-vin.
Le tribunal a estimé que M. Sawut avait profité de la compilation et de la publication de manuels en langues ethniques pour les écoles primaires et secondaires pour "diviser" le pays, selon Xinhua.
Il a exigé l'incorporation de contenus prônant "le séparatisme ethnique, la violence, le terrorisme et l'extrémisme religieux dans les manuels scolaires afin de diviser l'État", a déclaré le tribunal.
Selon le tribunal, les livres ont incité plusieurs personnes à participer à des attaques à Urumqi, notamment à des émeutes en 2009, selon l'AFP. D'autres sont devenus des "membres clés" d'un groupe séparatiste dirigé par l'ancien professeur de collège Ilham Tohti - un économiste ouïgour purgeant une peine de prison à vie pour séparatisme depuis 2014.
Les deux hommes ont plaidé coupable et aucun d'entre eux ne fera appel, a déclaré l'Associated Press citant M. Wang.
Selon des chercheurs étrangers, plus d'un million de personnes issues de minorités ethniques majoritairement musulmanes sont détenues dans des camps de détention à travers le Xinjiang. La Chine a insisté sur le fait que ces camps sont destinés à la formation professionnelle et qu'ils disparaîtront progressivement si "un jour, la société n'en a plus besoin".
La Chine a été critiquée à plusieurs reprises pour le traitement qu'elle réserve aux Ouïghours du Xinjiang. Dans une déclaration commune publiée le mois dernier, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada ont fait part de leurs préoccupations concernant "les violations des droits de l'homme et les abus commis par la Chine" dans la région. Ils ont appelé Pékin à accorder à la communauté internationale un accès sans entrave au Xinjiang.
En janvier, les États-Unis ont accusé la Chine de commettre un "génocide" dans le cadre de sa répression des Ouïghours et ont déclaré le mois dernier qu'aucune évolution n'était susceptible de modifier leur évaluation.