Les arrêts de travail débuteront à compter du lundi 14 avril, a précisé un membre de la Fédération.
L'appel à la grève fait suite à une deuxième table ronde qui s'est tenue mardi, durant laquelle le gouvernement a présenté un projet de loi qui sera soumis avant la fin du mois au conseil des ministres.
Le transfert d'ici deux ans des outillages publics à des opérateurs privés y a été confirmé, une mesure à laquelle le syndicat ultra majoritaire du secteur est vivement opposé.
"Monsieur Dominique Bussereau (le secrétaire d'Etat aux Transports : NDLR) a confirmé la feuille de route du gouvernement, c'est-à-dire une réforme totalement idéologique et en aucun cas économique et encore moins à finalité sociale", estime la CGT dans un communiqué.
La réforme des sept ports autonomes métropolitains par le gouvernement prévoit le recentrage des ports autonomes sur leurs missions de gestion et de développement des infrastructures.
Elle prévoit en outre la poursuite du transfert de la manutention et des salariés (grutiers, portiqueurs et agents de manutention) à des opérateurs privés.
"Il appartiendra à chaque port de définir son jour hebdomadaire d'arrêt", a dit à Reuters un représentant de la CGT du port de Marseille.
Mais le syndicat qui entend intensifier son action a aussi appelé les agents des autres ports, dockers compris, a des mesures de solidarité.
Il s'agirait de ne plus effectuer d'heures supplémentaires ou de travaux exceptionnels, de supprimer le travail de nuit trois fois par semaine et de travailler "en respectant scrupuleusement l'ensemble des règles de sécurité", précise la
CGT.
"De telles actions sont de nature à perturber sérieusement l'activité des ports dans les prochains jours", a estimé le représentant de la CGT de Marseille.
Les sept des neuf ports autonomes concernés par le plan de relance gouvernemental sont Marseille-Fos, Dunkerque, Le Havre, Rouen, La Rochelle, Bordeaux et Nantes-Saint-Nazaire. Le plan concerne environ 2.000 salariés.
Fin mars, l'activité des principaux ports français avait déjà été perturbée par une grève générale de 24 heures de la manutention à l'appel de la Fédération nationale des ports et docks.
yahoo.com
L'appel à la grève fait suite à une deuxième table ronde qui s'est tenue mardi, durant laquelle le gouvernement a présenté un projet de loi qui sera soumis avant la fin du mois au conseil des ministres.
Le transfert d'ici deux ans des outillages publics à des opérateurs privés y a été confirmé, une mesure à laquelle le syndicat ultra majoritaire du secteur est vivement opposé.
"Monsieur Dominique Bussereau (le secrétaire d'Etat aux Transports : NDLR) a confirmé la feuille de route du gouvernement, c'est-à-dire une réforme totalement idéologique et en aucun cas économique et encore moins à finalité sociale", estime la CGT dans un communiqué.
La réforme des sept ports autonomes métropolitains par le gouvernement prévoit le recentrage des ports autonomes sur leurs missions de gestion et de développement des infrastructures.
Elle prévoit en outre la poursuite du transfert de la manutention et des salariés (grutiers, portiqueurs et agents de manutention) à des opérateurs privés.
"Il appartiendra à chaque port de définir son jour hebdomadaire d'arrêt", a dit à Reuters un représentant de la CGT du port de Marseille.
Mais le syndicat qui entend intensifier son action a aussi appelé les agents des autres ports, dockers compris, a des mesures de solidarité.
Il s'agirait de ne plus effectuer d'heures supplémentaires ou de travaux exceptionnels, de supprimer le travail de nuit trois fois par semaine et de travailler "en respectant scrupuleusement l'ensemble des règles de sécurité", précise la
CGT.
"De telles actions sont de nature à perturber sérieusement l'activité des ports dans les prochains jours", a estimé le représentant de la CGT de Marseille.
Les sept des neuf ports autonomes concernés par le plan de relance gouvernemental sont Marseille-Fos, Dunkerque, Le Havre, Rouen, La Rochelle, Bordeaux et Nantes-Saint-Nazaire. Le plan concerne environ 2.000 salariés.
Fin mars, l'activité des principaux ports français avait déjà été perturbée par une grève générale de 24 heures de la manutention à l'appel de la Fédération nationale des ports et docks.
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