L'indice CAC 40 a regagné 6,75% sur la semaine écoulée pour terminer à 2.705,63 points. Depuis le début de l'année, il a perdu 15,92%.
Après avoir aligné quatre semaines de baisse, la place parisienne est parvenue à relever la tête, signant mardi sa meilleure performance de 2009 (+5,73%) et enchaînant quatre séances de hausse consécutives.
"On a eu un beau rebond du marché", observe Bertrand Lamielle, directeur de la gestion actions chez B*capital, expliquant qu'il s'agit d'"une reprise technique".
Les valeurs financières ont mené la danse, bénéficiant notamment "de l'effet Citigroup".
La banque américaine, qui avait enregistré de lourdes pertes en 2008, a été de nouveau bénéficiaire en janvier et février, a indiqué son directeur général Vikram Pandit, dans un mémo interne.
Le titre a aussitôt grimpé, entraînant l'ensemble du secteur bancaire aux Etats-Unis mais aussi en Europe. A Paris, Crédit Agricole a pris plus de 20% sur la semaine, BNP Paribas près de 35% et Société Générale environ 18%.
Les investisseurs attendent désormais que cette hausse se confirme tandis que "les chiffres macroéconomiques sont toujours très moyens", souligne M. Lamielle, pour qui la prudence doit rester de mise, alors que la visibilité reste faible.
"Pour que le rebond soit durable, il faut que les fondamentaux s'améliorent", insiste de son côté Christophe Donay, directeur de l'allocation d'actifs et de la recherche économique chez Pictet & Cie.
Or, "à ce stade du cycle économique, l'amélioration n'apparaît pas imminente", juge-t-il.
Toutefois, les analystes s'accordent pour dire que les indicateurs, même s'ils restent mauvais, ne se dégradent plus.
"On assiste à une stabilisation", commente Jean-Paul Pierret, directeur de la stratégie chez Dexia Securities.
Ainsi, les ventes de détail aux Etats-Unis, publiées jeudi, ont reculé bien moins que prévu en février et ont même augmenté pour le deuxième mois de suite si l'on exclut l'automobile, envoyant un signal d'espoir ténu sur les perspectives de l'économie américaine.
"On repart tout doucement, mais il ne s'agit pas encore de la vraie reprise économique", estime M. Pierret. Celle-ci résultera des plans de relance nationaux, et en particulier du plan américain, ajoute-t-il.
"En attendant, les marchés centrent désormais toute leur attention sur la prochaine réunion du G20 à Londres le 2 avril (les ministres des Finances du G20 se réunissent ce week-end) dans l?espoir d?une action coordonnée", indique Cyril Beuzit, stratégiste chez BNP Paribas dans une note.
Les investisseurs scruteront aussi le communiqué qui doit être publié mercredi à l'issue de la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve Fédérale américaine (Fed), à l'affût d'une éventuelle évolution en faveur de l?assouplissement quantitatif (création massive de monnaie).
L'agenda de la semaine sera chargé en indicateurs, avec notamment aux Etats-Unis les chiffres de février pour la production industrielle, les permis de construire et les mises en chantier de logements ou encore l'indicateur composite de l'activité économique.
"Une déception importante concernant ces indicateurs pourrait remettre en cause la tendance", conclut M. Donay.
Euronext (CAC 40)
Source: Yahoo News
Après avoir aligné quatre semaines de baisse, la place parisienne est parvenue à relever la tête, signant mardi sa meilleure performance de 2009 (+5,73%) et enchaînant quatre séances de hausse consécutives.
"On a eu un beau rebond du marché", observe Bertrand Lamielle, directeur de la gestion actions chez B*capital, expliquant qu'il s'agit d'"une reprise technique".
Les valeurs financières ont mené la danse, bénéficiant notamment "de l'effet Citigroup".
La banque américaine, qui avait enregistré de lourdes pertes en 2008, a été de nouveau bénéficiaire en janvier et février, a indiqué son directeur général Vikram Pandit, dans un mémo interne.
Le titre a aussitôt grimpé, entraînant l'ensemble du secteur bancaire aux Etats-Unis mais aussi en Europe. A Paris, Crédit Agricole a pris plus de 20% sur la semaine, BNP Paribas près de 35% et Société Générale environ 18%.
Les investisseurs attendent désormais que cette hausse se confirme tandis que "les chiffres macroéconomiques sont toujours très moyens", souligne M. Lamielle, pour qui la prudence doit rester de mise, alors que la visibilité reste faible.
"Pour que le rebond soit durable, il faut que les fondamentaux s'améliorent", insiste de son côté Christophe Donay, directeur de l'allocation d'actifs et de la recherche économique chez Pictet & Cie.
Or, "à ce stade du cycle économique, l'amélioration n'apparaît pas imminente", juge-t-il.
Toutefois, les analystes s'accordent pour dire que les indicateurs, même s'ils restent mauvais, ne se dégradent plus.
"On assiste à une stabilisation", commente Jean-Paul Pierret, directeur de la stratégie chez Dexia Securities.
Ainsi, les ventes de détail aux Etats-Unis, publiées jeudi, ont reculé bien moins que prévu en février et ont même augmenté pour le deuxième mois de suite si l'on exclut l'automobile, envoyant un signal d'espoir ténu sur les perspectives de l'économie américaine.
"On repart tout doucement, mais il ne s'agit pas encore de la vraie reprise économique", estime M. Pierret. Celle-ci résultera des plans de relance nationaux, et en particulier du plan américain, ajoute-t-il.
"En attendant, les marchés centrent désormais toute leur attention sur la prochaine réunion du G20 à Londres le 2 avril (les ministres des Finances du G20 se réunissent ce week-end) dans l?espoir d?une action coordonnée", indique Cyril Beuzit, stratégiste chez BNP Paribas dans une note.
Les investisseurs scruteront aussi le communiqué qui doit être publié mercredi à l'issue de la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve Fédérale américaine (Fed), à l'affût d'une éventuelle évolution en faveur de l?assouplissement quantitatif (création massive de monnaie).
L'agenda de la semaine sera chargé en indicateurs, avec notamment aux Etats-Unis les chiffres de février pour la production industrielle, les permis de construire et les mises en chantier de logements ou encore l'indicateur composite de l'activité économique.
"Une déception importante concernant ces indicateurs pourrait remettre en cause la tendance", conclut M. Donay.
Euronext (CAC 40)
Source: Yahoo News