La Bourse en Direct
27/02/2009 17:43

La Bourse de Paris de nouveau en forte baisse

Paris- La Bourse de Paris restait en très forte baisse vendredi après-midi, le CAC 40 plongeant de 2,58%, dans un marché sonné par la prise de participation de l'Etat américain dans Citigroup et par un indicateur de croissance calamiteux.



A 16H00 (15H00 GMT), l'indice vedette lâchait 70,84 points à 2.674,00 points, dans un volume d'échanges de 1,8 milliard d'euros. En net repli depuis l'ouverture, il est tombé jusqu'à 2.644,19 points vers 13H30 GMT (-3,66%), avant de se reprendre légèrement.

Londres abandonnait 2,58%, Francfort 2,96% et l'Eurostoxx 50 2,85%.

La Bourse de New York cédait également du terrain dans les premiers échanges, le Dow Jones perdant 1,06% et le Nasdaq 0,01%.

Inquiets depuis plusieurs séances d'une éventuelle nationalisation des banques américaines, les investisseurs ont mal accueilli la conversion, par le gouvernement américain, de ses 25 milliards de dollars d'actions préférentielles dans Citigroup.

Les valeurs financières ont décroché dans la foulée, Axa cédant 9,90% à 7,22 euros, BNP Paribas 5,04% à 25,84 euros, Crédit Agricole 5,47% à 7,64 euros et Société Générale 5,60% à 24,69 euros.

Autre motif d'affolement, le département du Commerce a révisé en forte baisse le produit intérieur brut des Etats-Unis au quatrième trimestre, qui a chuté de 6,2% en rythme annuel par rapport au précédent, soit bien plus qu'anticipé par les économistes.

"Les indicateurs publiés depuis le début de l'année laissent entrevoir un nouveau film d'horreur, avec des records de faiblesse sur la confiance des consommateurs, une dégradation accélérée du marché du travail et de violentes contractions des investissements", a commenté Rob Carnell, de la banque ING.

A contre-courant du marché, Saint-Gobain (+2,95% à 18 euros) profite toujours d'un rebond technique après un début d'année catastrophique: sanctionné pour avoir annoncé une augmentation de capital, le groupe a perdu 44% de sa valeur boursière depuis le 1er janvier.

Eiffage, en revanche, lâche 10,68% à 28,45 euros. Le maintien d'un dividende de 1,20 euro par titre n'a pu compenser l'annonce de résultats décevants en 2008, ainsi qu'un discours jugé très négatif pour les années 2009 et 2010.


Source: Yahoo News

Awa Diakhate



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