La Bourse de Paris se reprend avant la décision de la BCE
L'indice phare de Paris avait affiché une hausse soutenue mercredi soir à la clôture après trois séances de repli consécutives, grâce aux propos rassurants de Ben Bernanke, le patron de la Fed . Les autres grandes places européennes ont également hissé le drapeau vert . Même reprise sur le reste des marchés européens. A Espagne, l'iBex 35 prend 1,67 % à 9.016 points. L'indice Dax des trente valeurs vedettes de la Bourse de Francfort gagne 0,5 % à 6.014 points. La Bourse de Londres avance de 0,49 % par rapport à la clôture de mercredi, à 5.110 points. Tôt ce matin, les Bourses asiatiques ont affiché des compteurs positifs . Les indices s'affichent en terrain positif alors qu'une série de bons chiffres redonne du baume au cur aux investisseurs. L'euro est repassé au-delà de 1,2 dollar. Publié hier soir, le Livre Beige de la Fed a confirmé une hausse de l'activité économique aux États-Unis sans signe d'inflation , renforçant l'idée que la Fed n'est pas pressée de relever ses taux d'intérêt. La Réserve fédérale a annoncé ce qu'elle tablait sur un PIB de 3,5 % pour 2010 et « un peu » plus en 2011. En mai dernier, la Fed visait entre 3,4 % et 4,5 % pour 2011. Son président, Ben Bernanke, a indiqué qu'il restera attentif à l'évolution « de la situation à l'étranger ». Des propos qui visent l'Europe, en pleine tourmente budgétaire. Il se dit néanmoins « rassuré par les réponses des Européens », jugeant que ceux-ci ont mis au point un « programme considérable » .(lefigaro)
Réunion de la BCE sous haute tension
Les nouvelles tensions sur le marché interbancaire sont au centre des débats. Les banques de la zone euro préfèrent déposer leurs liquidités auprès de la BCE au lieu de les prêter à d'autres consoeurs. Un tel comportement est potentiellement dangereux pour le crédit et la fragile reprise économique en cours. Ainsi, pour apaiser ces tensions, les économistes estiment que la BCE devrait poursuivre sa politique d'allocation de larges liquidités. La crise de la dette souveraine en zone euro concentre également l'attention des gouverneurs. En effet, après les achats d'obligations d'Etat en difficulté financière par la BCE, l'heure est au bilan. Et d'autant plus que les marchés commencent à douter de l'efficacité des achats d'obligations, par ailleurs controversés au sein même du conseil des gouverneurs. L'institution doit en outre revoir ses estimations de croissance et d'inflation. Les économistes n'attendent pas en revanche de commentaires sur le cours de l'euro. De son côté, le président de la Fed, Ben Bernanke, se montre optimiste. Devant la commission budgétaire de la chambre des représentants, il s'est dit «rassuré» par la capacité des pays européens à faire face à leurs déficits. En outre, dans son Livre beige, rapport sur la situation économique des Etats-Unis, la Banque centrale américaine a constaté une amélioration de la consommation des ménages et des dépenses des entreprises.(lefigaro)
L'indice phare de Paris avait affiché une hausse soutenue mercredi soir à la clôture après trois séances de repli consécutives, grâce aux propos rassurants de Ben Bernanke, le patron de la Fed . Les autres grandes places européennes ont également hissé le drapeau vert . Même reprise sur le reste des marchés européens. A Espagne, l'iBex 35 prend 1,67 % à 9.016 points. L'indice Dax des trente valeurs vedettes de la Bourse de Francfort gagne 0,5 % à 6.014 points. La Bourse de Londres avance de 0,49 % par rapport à la clôture de mercredi, à 5.110 points. Tôt ce matin, les Bourses asiatiques ont affiché des compteurs positifs . Les indices s'affichent en terrain positif alors qu'une série de bons chiffres redonne du baume au cur aux investisseurs. L'euro est repassé au-delà de 1,2 dollar. Publié hier soir, le Livre Beige de la Fed a confirmé une hausse de l'activité économique aux États-Unis sans signe d'inflation , renforçant l'idée que la Fed n'est pas pressée de relever ses taux d'intérêt. La Réserve fédérale a annoncé ce qu'elle tablait sur un PIB de 3,5 % pour 2010 et « un peu » plus en 2011. En mai dernier, la Fed visait entre 3,4 % et 4,5 % pour 2011. Son président, Ben Bernanke, a indiqué qu'il restera attentif à l'évolution « de la situation à l'étranger ». Des propos qui visent l'Europe, en pleine tourmente budgétaire. Il se dit néanmoins « rassuré par les réponses des Européens », jugeant que ceux-ci ont mis au point un « programme considérable » .(lefigaro)
Réunion de la BCE sous haute tension
Les nouvelles tensions sur le marché interbancaire sont au centre des débats. Les banques de la zone euro préfèrent déposer leurs liquidités auprès de la BCE au lieu de les prêter à d'autres consoeurs. Un tel comportement est potentiellement dangereux pour le crédit et la fragile reprise économique en cours. Ainsi, pour apaiser ces tensions, les économistes estiment que la BCE devrait poursuivre sa politique d'allocation de larges liquidités. La crise de la dette souveraine en zone euro concentre également l'attention des gouverneurs. En effet, après les achats d'obligations d'Etat en difficulté financière par la BCE, l'heure est au bilan. Et d'autant plus que les marchés commencent à douter de l'efficacité des achats d'obligations, par ailleurs controversés au sein même du conseil des gouverneurs. L'institution doit en outre revoir ses estimations de croissance et d'inflation. Les économistes n'attendent pas en revanche de commentaires sur le cours de l'euro. De son côté, le président de la Fed, Ben Bernanke, se montre optimiste. Devant la commission budgétaire de la chambre des représentants, il s'est dit «rassuré» par la capacité des pays européens à faire face à leurs déficits. En outre, dans son Livre beige, rapport sur la situation économique des Etats-Unis, la Banque centrale américaine a constaté une amélioration de la consommation des ménages et des dépenses des entreprises.(lefigaro)