Régions
20/08/2009 20:22

L'université d'été du PS cherche un second souffle

Jusqu'alors, l'université d'été de La Rochelle du Parti socialiste constituait l'événement-phare de la rentrée politique à gauche. Cette année, la concurrence est particulièrement rude.


Le rendez-vous rochelais est précédé par nombre de rassemblements organisés par des courants du PS - en particulier celui de Vincent Peillon - ou par d'autres organisations de gauche qui, à l'instar de l'université d'été des Verts, risquent cette fois de lui faire de l'ombre. Aussi, dévoilant, mercredi 19 août, le programme de l'édition 2009 qui se tiendra du 28 au 30 août, la direction du PS a tenu à rappeler que c'est bien La Rochelle qui continue d'accueillir 'la rentrée politique officielle de tous les socialistes'.  

Pour sa première université d'été, l'équipe dirigeante constituée autour de Martine Aubry souhaite 'ouvrir et largement renouveler' cet événement. Plus question de mondanités socialistes ; place à des rencontres 'studieuses mais conviviales'. Près de la moitié des intervenants invités à s'exprimer ne seront pas socialistes. Chaque atelier accueillera des personnalités appartenant à d'autres partis de gauche (Cécile Duflot, pour les Verts, Olivier Dartigolles pour le PCF, Jean-Michel Baylet pour le PRG, Jean-Pierre Chevènement pour le MRC) mais aussi des syndicalistes et des chercheurs. Outre qu'elle sera ouverte conjointement par Martine Aubry et Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, cette édition renouera avec la 'grande soirée festive du samedi soir ' au cours de laquelle se retrouveront militants et dirigeants. 'La Rochelle retrouve sa vocation ; former, débattre, penser l'avenir' se félicite-t-on Rue de Solferino.

Toutefois, aucun des trente ateliers de discussion n'a prévu d'aborder de front les débats les plus brûlants, qu'il s'agisse de la stratégie d'alliances ou du mode de désignation du candidat socialiste à l'horizon 2012. S'agissant de cette dernière question, Arnaud Montebourg partisan de l'organisation de 'primaires populaires ouvertes' commence à perdre patience. 'S'il devait échouer, ce combat serait pour moi le dernier au sein d'un PS qui, telle la vieille SFIO, ne mériterait plus qu'on l'aide à survivre', a prévenu mercredi le député de Saône-et-Loire dans un tribune sur le site Nouvelobs.com. Une menace de démission qui devrait animer dimanche la traditionnelle Fête de la rose de Frangy-en-Bresse. ... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr


Source: Le Monde via Yahoo News


Lu 809 fois



Dans la même rubrique :