Son directeur général, Eric Schmidt, se sent maintenant prêt à 'investir lourdement' dans son secteur.
Google fait une analyse quelque peu optimiste de la situation économique, et quand on connaît son penchant pour l'aventure en matière d'investissement, on ne peut qu'être inquiet pour les actionnaires.
Oui, c'est vrai, l'entreprise se porte à merveille. Malgré une très forte exposition au marché typiquement cyclique de la publicité, le chiffre d'affaires a encore progressé de 8 % par rapport à la même période de 2008.
En outre, le soin tout particulier qui a été apporté à contrôler les coûts a permis au résultat de grimper de 26 %. La discipline budgétaire en question s'appliquait aussi aux investissements, qui ont été ramenés à 30 % de leur niveau record.
Personne n'y verrait à redire si Google lâchait un peu de lest sur les dépenses et les investissements. Au cours de l'année écoulée, l'entreprise a, par exemple, utilisé son parc de serveurs de façon plus efficace, en tirant un meilleur parti des logiciels.
Mais il vient toujours un moment où il est nécessaire de remplacer certains équipements, ou d'acquérir des capacités supplémentaires pour accompagner la croissance de l'activité.
Le souci, c'est que Google est connu pour investir dans des domaines plutôt éloignés de son coeur de métier. Miser sur l'espace, la santé ou l'énergie 'verte', c'est passionnant, et même valorisant. En revanche, on ne voit pas très bien ce qu'y gagnent les actionnaires.
Google les a d'ores et déjà prévenus que ses réserves de liquidités - 22 milliards de dollars (environ 14,7 milliards d'euros) pour le moment, mais ce n'est pas fini - ne seraient employées ni à des acquisitions spectaculaires ni au versement de dividendes 'à brève échéance'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Google fait une analyse quelque peu optimiste de la situation économique, et quand on connaît son penchant pour l'aventure en matière d'investissement, on ne peut qu'être inquiet pour les actionnaires.
Oui, c'est vrai, l'entreprise se porte à merveille. Malgré une très forte exposition au marché typiquement cyclique de la publicité, le chiffre d'affaires a encore progressé de 8 % par rapport à la même période de 2008.
En outre, le soin tout particulier qui a été apporté à contrôler les coûts a permis au résultat de grimper de 26 %. La discipline budgétaire en question s'appliquait aussi aux investissements, qui ont été ramenés à 30 % de leur niveau record.
Personne n'y verrait à redire si Google lâchait un peu de lest sur les dépenses et les investissements. Au cours de l'année écoulée, l'entreprise a, par exemple, utilisé son parc de serveurs de façon plus efficace, en tirant un meilleur parti des logiciels.
Mais il vient toujours un moment où il est nécessaire de remplacer certains équipements, ou d'acquérir des capacités supplémentaires pour accompagner la croissance de l'activité.
Le souci, c'est que Google est connu pour investir dans des domaines plutôt éloignés de son coeur de métier. Miser sur l'espace, la santé ou l'énergie 'verte', c'est passionnant, et même valorisant. En revanche, on ne voit pas très bien ce qu'y gagnent les actionnaires.
Google les a d'ores et déjà prévenus que ses réserves de liquidités - 22 milliards de dollars (environ 14,7 milliards d'euros) pour le moment, mais ce n'est pas fini - ne seraient employées ni à des acquisitions spectaculaires ni au versement de dividendes 'à brève échéance'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News