Le taux d'inflation a été de 1,5% en moyenne en 2007 mais avec une brusque accélération dans la deuxième moitié de l'année. Il était de 2,6% en décembre, puis de 2,8% pour les dernières données disponibles, en février.
Sur les 3% d'inflation attendue, un tiers est imputable aux prix alimentaires et 0,6 point à l'énergie.
Ainsi, "sur les 3% de hausse de l'inflation que nous prévoyons à la fin du premier semestre, à peu près la moitié serait due aux produits alimentaires et à l'énergie", a déclaré Eric Dubois, chef du département de conjoncture de l'Insee, en présentant la note de conjoncture de mars publiée vendredi.
"Les prix alimentaires ont beaucoup augmenté depuis plus de six mois et ils devraient continuer à augmenter dans les mois qui viennent pour atteindre de l'ordre de 5% en glissement annuel", a-t-il dit.
L'indice des prix dans la grande distribution calculé par l'Insee a augmenté de 4,6% en février sur un an, d'après une statistique publiée le 12 mars.
L'inflation alimentaire tient à une conjonction de conditions défavorables du côté de l'offre et de la demande, avec d'un côté des récoltes qui ont été inférieures à la normale à cause de sécheresses et d'inondations, et de l'autre une demande qui est accrue à la fois par le développement des biocarburants et par la forte croissance des pays en voie de développement qui changent leurs habitudes alimentaires, a expliqué Eric Dubois.
LA LOI GALLAND NE PRODUIT PLUS D'EFFET
Dans le cas de la France, il a noté que la loi Galland, qui régit l'équilibre des relations entre la grande distribution est ses fournisseurs, n'avait plus d'effet positif sur les prix.
"L'impact de la loi Galland a permis au cours des dernières années de freiner la hausse des prix de l'ordre d'un quart de point par an. C'est un phénomène qui dure depuis septembre 2004 et qui semble-t-il a pris fin cette année", a-t-il dit.
Pour autant, les marges des distributeurs ne sont pas responsables de la poussée inflationniste, a-t-il noté.
"De ce que nous constatons aujourd'hui, les marges de la grande distribution sont restées conformes à ce qui se produit habituellement, c'est-à-dire que dans un premier temps elles ont tendance plutôt à diminuer parce que la hausse des prix des matières premières ne se traduit pas immédiatement dans le panier du consommateur". Mais cela arrivera dans un deuxième temps, ce qui explique que l'Insee attende une poursuite de la diffusion de ces hausses de prix d'ici à la fin du premier semestre, a-t-il ajouté.
Les prix des produits alimentaires frais pourraient en revanche ralentir au deuxième trimestre, "les conditions climatiques défavorables du deuxième trimestre de 2007 ayant été supposées ne pas se reproduire cette année", indique l'Insee dans sa note de conjoncture.
Du côté du pétrole, l'Insee a retenu une hypothèse de 95 dollars pour le prix moyen du baril de brut au premier semestre et anticipe une décélération graduelle des prix d'ici la fin du semestre.
Le taux d'inflation de 3% prévu par l'Insee en juin correspond à un indice harmonisé aux normes européennes (IPCH) de 3,4%, contre 3,2% en février.
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Sur les 3% d'inflation attendue, un tiers est imputable aux prix alimentaires et 0,6 point à l'énergie.
Ainsi, "sur les 3% de hausse de l'inflation que nous prévoyons à la fin du premier semestre, à peu près la moitié serait due aux produits alimentaires et à l'énergie", a déclaré Eric Dubois, chef du département de conjoncture de l'Insee, en présentant la note de conjoncture de mars publiée vendredi.
"Les prix alimentaires ont beaucoup augmenté depuis plus de six mois et ils devraient continuer à augmenter dans les mois qui viennent pour atteindre de l'ordre de 5% en glissement annuel", a-t-il dit.
L'indice des prix dans la grande distribution calculé par l'Insee a augmenté de 4,6% en février sur un an, d'après une statistique publiée le 12 mars.
L'inflation alimentaire tient à une conjonction de conditions défavorables du côté de l'offre et de la demande, avec d'un côté des récoltes qui ont été inférieures à la normale à cause de sécheresses et d'inondations, et de l'autre une demande qui est accrue à la fois par le développement des biocarburants et par la forte croissance des pays en voie de développement qui changent leurs habitudes alimentaires, a expliqué Eric Dubois.
LA LOI GALLAND NE PRODUIT PLUS D'EFFET
Dans le cas de la France, il a noté que la loi Galland, qui régit l'équilibre des relations entre la grande distribution est ses fournisseurs, n'avait plus d'effet positif sur les prix.
"L'impact de la loi Galland a permis au cours des dernières années de freiner la hausse des prix de l'ordre d'un quart de point par an. C'est un phénomène qui dure depuis septembre 2004 et qui semble-t-il a pris fin cette année", a-t-il dit.
Pour autant, les marges des distributeurs ne sont pas responsables de la poussée inflationniste, a-t-il noté.
"De ce que nous constatons aujourd'hui, les marges de la grande distribution sont restées conformes à ce qui se produit habituellement, c'est-à-dire que dans un premier temps elles ont tendance plutôt à diminuer parce que la hausse des prix des matières premières ne se traduit pas immédiatement dans le panier du consommateur". Mais cela arrivera dans un deuxième temps, ce qui explique que l'Insee attende une poursuite de la diffusion de ces hausses de prix d'ici à la fin du premier semestre, a-t-il ajouté.
Les prix des produits alimentaires frais pourraient en revanche ralentir au deuxième trimestre, "les conditions climatiques défavorables du deuxième trimestre de 2007 ayant été supposées ne pas se reproduire cette année", indique l'Insee dans sa note de conjoncture.
Du côté du pétrole, l'Insee a retenu une hypothèse de 95 dollars pour le prix moyen du baril de brut au premier semestre et anticipe une décélération graduelle des prix d'ici la fin du semestre.
Le taux d'inflation de 3% prévu par l'Insee en juin correspond à un indice harmonisé aux normes européennes (IPCH) de 3,4%, contre 3,2% en février.
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