En Grande-Bretagne, l'industrie a renoué avec la croissance pour la première fois depuis mars 2008 grâce au bond des nouvelles commandes, sans précédent depuis novembre 2007. L'indice d'activité du secteur est remonté à 50,8, contre 47,4 en juin.
L'institut Markit a révisé en hausse son indice d'activité manufacturière pour la zone euro en juillet à 46,3, après 42,6 en juin. Il s'agit de la deuxième plus forte progression depuis la création de l'enquête il y a 12 ans.
Ce baromètre, qui était ressorti à 46,0 en première estimation il y a une dizaine de jours, se rapproche ainsi de la barre des 50 au-dessus de laquelle il traduit une expansion de l'activité. Il avait touché en février son plus bas niveau historique à 33,5.
Ces chiffres devraient conforter ceux qui avaient fait le pari d'une reprise de la zone euro, contribuant au rally de plus de 40% des valeurs européennes depuis un plus bas inscrit début mars. Pour autant, ils ne sont pas annonciateurs d'un retour rapide à une forte croissance.
Les marchés financiers et l'euro ont faiblement réagi à la statistique.
"Dans le secteur industriel, il y a un rebond très prometteur et l'économie va probablement continuer à évoluer bien mieux que ce qui avait été prévu", commente Simon Junker de Commerzbank. "Nous prévoyons une croissance positive pendant la deuxième partie de l'année".
En Allemagne, première économie de la zone euro, l'indice PMI a enregistré une progression record pour s'établir à 45,7 et la production a renoué avec la croissance pour la première fois depuis un an.
En France, la production et les nouvelles commandes ont enregistré leur première hausse depuis 14 mois et l'indice s'est établi à 48,1, son meilleur niveau depuis juin 2008.
Les perspectives pour les mois à venir sont positives pour l'ensemble de la zone euro qui semble en terminer avec la récession.
L'indice mesurant les nouvelles commandes, qui est un bon baromètre des tendances à venir, à été révisé en hausse à 49,8 contre 49,3 en première estimation, après 44,9 en juin.
La demande pour les biens de consommation a également enregistré sa première hausse depuis mai 2008, ce qui a entraîné un net ralentissement de la baisse de la production pour ce type de biens.
La forte contraction des stocks s'est par ailleurs poursuivie au mois de juillet, ce qui, associé à la quasi-stabilisation des nouvelles commandes, s'est traduit par un ratio commandes/stocks sans précédent depuis deux ans et demi.
Cette amélioration est de bon augure pour la production dans les mois à venir car les industriels seront contraints de reconstituer leurs stocks.
Quelques points noirs persistent toutefois, principalement le chômage. D'après l'enquête Markit, l'emploi dans le secteur manufacturier s'est à nouveau fortement dégradé en juillet, mais à un rythme moindre qu'en juin.
Selon des statistiques officielles publiées vendredi, le taux de chômage a atteint en juin un plus haut de dix ans à 9,4%.
Markit met également en avant les différences importantes entre les Etats qui composent la zone euro.
"Les dernières données de l'enquête illustrent également de façon flagrante les divergences entre les performances nationales, les timides retours à la croissance observés en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Espagne contrastant avec de nouvelles baisses soutenues de la production en Italie et en Irlande", constate Chris Williamson, chef économiste à Markit.
Source: Reuters via Yahoo news
L'institut Markit a révisé en hausse son indice d'activité manufacturière pour la zone euro en juillet à 46,3, après 42,6 en juin. Il s'agit de la deuxième plus forte progression depuis la création de l'enquête il y a 12 ans.
Ce baromètre, qui était ressorti à 46,0 en première estimation il y a une dizaine de jours, se rapproche ainsi de la barre des 50 au-dessus de laquelle il traduit une expansion de l'activité. Il avait touché en février son plus bas niveau historique à 33,5.
Ces chiffres devraient conforter ceux qui avaient fait le pari d'une reprise de la zone euro, contribuant au rally de plus de 40% des valeurs européennes depuis un plus bas inscrit début mars. Pour autant, ils ne sont pas annonciateurs d'un retour rapide à une forte croissance.
Les marchés financiers et l'euro ont faiblement réagi à la statistique.
"Dans le secteur industriel, il y a un rebond très prometteur et l'économie va probablement continuer à évoluer bien mieux que ce qui avait été prévu", commente Simon Junker de Commerzbank. "Nous prévoyons une croissance positive pendant la deuxième partie de l'année".
En Allemagne, première économie de la zone euro, l'indice PMI a enregistré une progression record pour s'établir à 45,7 et la production a renoué avec la croissance pour la première fois depuis un an.
En France, la production et les nouvelles commandes ont enregistré leur première hausse depuis 14 mois et l'indice s'est établi à 48,1, son meilleur niveau depuis juin 2008.
Les perspectives pour les mois à venir sont positives pour l'ensemble de la zone euro qui semble en terminer avec la récession.
L'indice mesurant les nouvelles commandes, qui est un bon baromètre des tendances à venir, à été révisé en hausse à 49,8 contre 49,3 en première estimation, après 44,9 en juin.
La demande pour les biens de consommation a également enregistré sa première hausse depuis mai 2008, ce qui a entraîné un net ralentissement de la baisse de la production pour ce type de biens.
La forte contraction des stocks s'est par ailleurs poursuivie au mois de juillet, ce qui, associé à la quasi-stabilisation des nouvelles commandes, s'est traduit par un ratio commandes/stocks sans précédent depuis deux ans et demi.
Cette amélioration est de bon augure pour la production dans les mois à venir car les industriels seront contraints de reconstituer leurs stocks.
Quelques points noirs persistent toutefois, principalement le chômage. D'après l'enquête Markit, l'emploi dans le secteur manufacturier s'est à nouveau fortement dégradé en juillet, mais à un rythme moindre qu'en juin.
Selon des statistiques officielles publiées vendredi, le taux de chômage a atteint en juin un plus haut de dix ans à 9,4%.
Markit met également en avant les différences importantes entre les Etats qui composent la zone euro.
"Les dernières données de l'enquête illustrent également de façon flagrante les divergences entre les performances nationales, les timides retours à la croissance observés en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Espagne contrastant avec de nouvelles baisses soutenues de la production en Italie et en Irlande", constate Chris Williamson, chef économiste à Markit.
Source: Reuters via Yahoo news