La confirmation du retournement du secteur de la construction ne sera par ailleurs pas sans conséquence sur l'emploi dans les mois à venir.
Les ventes de logements neufs en France accusent un repli de 44% sur un an à la fin du troisième trimestre 2008 avec 16.329 logements commercialisés au troisième trimestre 2008 contre 29.152 pendant la même période un an plus tôt selon les données publiées mardi par le ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables.
"Le doute n'est plus possible, la construction neuve craque", relève Alexandre Mirlicourtois, économiste à l'institut Xerfi. "Dans l'immobilier de logement, 64.413 ventes seulement ont été réalisées par les promoteurs sur les neufs premiers mois de l'année, contre 98.735 sur la même période de 2007."
"La chute est vertigineuse (-34,8%) et concerne aussi bien les appartements (-35,1%) que les maisons individuelles (-32,7%)", poursuit-il.
Certes, les mises en vente de logements neufs sont elles aussi en chute libre avec 21.314 unités mises sur le marché, soit 38,1% de moins qu'au troisième trimestre 2007.
Le niveau des ventes restant inférieur à celui des mises en ventes, l'encours de logements neufs proposés à la vente continue de progresser. Au 30 septembre 2008, il est de 113.404 logements, chiffre qui n'avait jamais été atteint", précise le ministère dans son communiqué.
"La descente aux enfers de l'immobilier se traduit également par un gonflement des stocks et des délais d'écoulement qui s'allongent", souligne Alexandre Mirlicourtois.
En un an, le délai moyen d'écoulement d'un logement mis en vente a pratiquement doublé passant de 9 mois à 18 mois pour le collectif et de 9 mois et demi à 18 mois pour l'individuel, selon les données du ministère.
La hausse des prix au m2 continue de décélérer avec une progression de 2,0% entre le troisième trimestre 2007 et le troisième trimestre 2008 pour les lots en immeubles collectifs et de 2,2% dans l'individuel, ajoute le ministère.
"Les prix qui avaient bien résisté jusqu'à la fin juin ont fini par céder", tempère de son côté Alexandre Mirlicourtois.
"Le m2 dans le logement collectif se négocie actuellement autour de 3.431 euros (contre 3.437 euros au deuxième trimestre). Celui d'une maison individuelle standard est redescendu sous les 250.000 euros (258.300 euros il y a trois mois)".
La chute des ventes continue de peser sur la construction, les mises en chantier de logements s'inscrivant en recul de 20,6% sur la période août-septembre-octobre 2008 par rapport à la période correspondante de 2007 à 93.922 et chutent de 14,3% sur un an à 378.158.
Elles s'installent ainsi au-dessous du seuil des 400.000 enfoncés au mois de juin pour la première fois depuis septembre 2005.
Les permis de construire chutent de 24,4% sur les trois mois à fin octobre à 110.204 et de 19,5% sur douze mois à 459.251.
"Le retournement de la construction prend forme, ce qui n'est pas neutre en termes d'emploi", relève Alexandre Mirlicourtois.
"La construction représente aujourd'hui près de 1,5 million d'emplois salariés", poursuit-il en rappelant qu'après plusieurs années noires les effectifs salariés du secteur étaient tombés à 1.136.000 personnes au troisième trimestre 2007
Source: Yahoo News
Les ventes de logements neufs en France accusent un repli de 44% sur un an à la fin du troisième trimestre 2008 avec 16.329 logements commercialisés au troisième trimestre 2008 contre 29.152 pendant la même période un an plus tôt selon les données publiées mardi par le ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables.
"Le doute n'est plus possible, la construction neuve craque", relève Alexandre Mirlicourtois, économiste à l'institut Xerfi. "Dans l'immobilier de logement, 64.413 ventes seulement ont été réalisées par les promoteurs sur les neufs premiers mois de l'année, contre 98.735 sur la même période de 2007."
"La chute est vertigineuse (-34,8%) et concerne aussi bien les appartements (-35,1%) que les maisons individuelles (-32,7%)", poursuit-il.
Certes, les mises en vente de logements neufs sont elles aussi en chute libre avec 21.314 unités mises sur le marché, soit 38,1% de moins qu'au troisième trimestre 2007.
Le niveau des ventes restant inférieur à celui des mises en ventes, l'encours de logements neufs proposés à la vente continue de progresser. Au 30 septembre 2008, il est de 113.404 logements, chiffre qui n'avait jamais été atteint", précise le ministère dans son communiqué.
"La descente aux enfers de l'immobilier se traduit également par un gonflement des stocks et des délais d'écoulement qui s'allongent", souligne Alexandre Mirlicourtois.
En un an, le délai moyen d'écoulement d'un logement mis en vente a pratiquement doublé passant de 9 mois à 18 mois pour le collectif et de 9 mois et demi à 18 mois pour l'individuel, selon les données du ministère.
La hausse des prix au m2 continue de décélérer avec une progression de 2,0% entre le troisième trimestre 2007 et le troisième trimestre 2008 pour les lots en immeubles collectifs et de 2,2% dans l'individuel, ajoute le ministère.
"Les prix qui avaient bien résisté jusqu'à la fin juin ont fini par céder", tempère de son côté Alexandre Mirlicourtois.
"Le m2 dans le logement collectif se négocie actuellement autour de 3.431 euros (contre 3.437 euros au deuxième trimestre). Celui d'une maison individuelle standard est redescendu sous les 250.000 euros (258.300 euros il y a trois mois)".
La chute des ventes continue de peser sur la construction, les mises en chantier de logements s'inscrivant en recul de 20,6% sur la période août-septembre-octobre 2008 par rapport à la période correspondante de 2007 à 93.922 et chutent de 14,3% sur un an à 378.158.
Elles s'installent ainsi au-dessous du seuil des 400.000 enfoncés au mois de juin pour la première fois depuis septembre 2005.
Les permis de construire chutent de 24,4% sur les trois mois à fin octobre à 110.204 et de 19,5% sur douze mois à 459.251.
"Le retournement de la construction prend forme, ce qui n'est pas neutre en termes d'emploi", relève Alexandre Mirlicourtois.
"La construction représente aujourd'hui près de 1,5 million d'emplois salariés", poursuit-il en rappelant qu'après plusieurs années noires les effectifs salariés du secteur étaient tombés à 1.136.000 personnes au troisième trimestre 2007
Source: Yahoo News