La tombe de Hess détruite pour éviter des rassemblements nazis
Les restes de l'ancien nazi Rudolf Hess ont été exhumés et sa tombe a été détruite jeudi en Bavière, car le cimetière de Wunsiedel était devenu un lieu de pèlerinage de militants d'extrême droite. "Les os ont été retirés et apportés au crématorium. Les cendres seront dispersées en mer", a déclaré Peter Seisser, un responsable de l'Eglise. Il a précisé que la décision avait été prise avec l'accord de la famille de l'ancien bras droit d'Adolf Hitler. Hess, emprisonné avec Hitler dans les années 1920, et qui l'avait aidé à éditer son livre "Mein Kampf", a été condamné à la prison à vie lors du procès de Nuremberg. Il s'est pendu à l'âge de 93 ans dans la prison berlinoise de Spandau en 1987. La thèse de son suicide est contestée par de nombreux groupes d'extrême droite.(fr.reuters.com) Le nazisme est un virus qu'il faut détruire.
Sale temps pour la bière russe
La boisson au houblon vient d'être reconnue comme un "alcool" en Russie. Une décision censée éradiquer le fléau de l'alcoolisme dans le pays. Un vent de révolution souffle sur la Russie. Le président Dmitri Medvedev vient de signer une loi élevant très officiellement la bière au rang... d'alcool. Jusqu'ici, la célèbre boisson fermentée était considérée - le plus sérieusement du monde - comme un "produit alimentaire". Il faut dire qu'avec un taux d'alcool dépassant à peine les 5 %, la bière ne pesait pas bien lourd face à l'incontournable vodka et à ses 40 % minimum de taux d'alcool. À tel point que des milliers de Russes avaient pris la fâcheuse habitude de confondre bière et eau du robinet. D'autant que des prix imbattables et des points de vente disséminés sur l'ensemble du territoire ont, et c'est un doux euphémisme, largement facilité l'accès à la chope. Avec à la clef un succès commercial indéniable : la consommation de bière a plus que triplé en Russie en l'espace de 15 ans, détrônant presque la vodka nationale, et faisant bondir l'industrie de la brasserie russe au rang de troisième marché mondial après la Chine et les États-Unis.(lepoint.fr) La pochtronnerie aussi a une fin.
Il était, une fois, la Belgique
La Belgique a cassé ses mythes les uns après les autres, pensant qu'ils ne servaient à rien. Aujourd'hui, faute d'idole, c'est la Belgique elle-même qui est devenue un mythe. «Il était une fois la Belgique.» Euh... Non. Zut. Je recommence: «Il était, une fois, la Belgique.» Voilà. C'est déjà mieux. C'est plus juste comme ça. Non pas «Il était une fois», comme on dit en France. Mais «Il était, une fois». Avec une virgule entre le verbe être et une fois. Car oui, ce qui fait la différence entre un conte belge et un conte français, c'est une virgule. Vous ne le saviez pas? Mais que saviez-vous, déjà, du pays qui vous borde le Nord? Tenez, cette idée bizarre que la Belgique serait un pays fade, par exemple. Vous l'aviez tenace, une fois, hein? Oui une fois, par le passé. Mais là, après 400 jours sans gouvernement, il va bien falloir vous rendre à l'évidence: votre voisin du nord n'est pas le père tranquille que vous imaginiez. Vous la pensiez inerte, fade, immobile, cette Belgique, et vous voilà tout étonnés. C'est comme quand on assassine un Premier ministre en Suède. Ça ne colle pas avec l'image qu'on en avait. Il y a dû y avoir du cliché. Une masse de clichés. Mais bon, c'est vrai, la Belgique est tranquille. En revanche, la Flandre, elle, est autonomiste. La Wallonie, militante. Bruxelles, remuante. Mais la Belgique n'est rien d'autre que tranquille. Absente, même.(slate.fr) Belle histoire une fois, hein?
Source: Yahoo actualités
Les restes de l'ancien nazi Rudolf Hess ont été exhumés et sa tombe a été détruite jeudi en Bavière, car le cimetière de Wunsiedel était devenu un lieu de pèlerinage de militants d'extrême droite. "Les os ont été retirés et apportés au crématorium. Les cendres seront dispersées en mer", a déclaré Peter Seisser, un responsable de l'Eglise. Il a précisé que la décision avait été prise avec l'accord de la famille de l'ancien bras droit d'Adolf Hitler. Hess, emprisonné avec Hitler dans les années 1920, et qui l'avait aidé à éditer son livre "Mein Kampf", a été condamné à la prison à vie lors du procès de Nuremberg. Il s'est pendu à l'âge de 93 ans dans la prison berlinoise de Spandau en 1987. La thèse de son suicide est contestée par de nombreux groupes d'extrême droite.(fr.reuters.com) Le nazisme est un virus qu'il faut détruire.
Sale temps pour la bière russe
La boisson au houblon vient d'être reconnue comme un "alcool" en Russie. Une décision censée éradiquer le fléau de l'alcoolisme dans le pays. Un vent de révolution souffle sur la Russie. Le président Dmitri Medvedev vient de signer une loi élevant très officiellement la bière au rang... d'alcool. Jusqu'ici, la célèbre boisson fermentée était considérée - le plus sérieusement du monde - comme un "produit alimentaire". Il faut dire qu'avec un taux d'alcool dépassant à peine les 5 %, la bière ne pesait pas bien lourd face à l'incontournable vodka et à ses 40 % minimum de taux d'alcool. À tel point que des milliers de Russes avaient pris la fâcheuse habitude de confondre bière et eau du robinet. D'autant que des prix imbattables et des points de vente disséminés sur l'ensemble du territoire ont, et c'est un doux euphémisme, largement facilité l'accès à la chope. Avec à la clef un succès commercial indéniable : la consommation de bière a plus que triplé en Russie en l'espace de 15 ans, détrônant presque la vodka nationale, et faisant bondir l'industrie de la brasserie russe au rang de troisième marché mondial après la Chine et les États-Unis.(lepoint.fr) La pochtronnerie aussi a une fin.
Il était, une fois, la Belgique
La Belgique a cassé ses mythes les uns après les autres, pensant qu'ils ne servaient à rien. Aujourd'hui, faute d'idole, c'est la Belgique elle-même qui est devenue un mythe. «Il était une fois la Belgique.» Euh... Non. Zut. Je recommence: «Il était, une fois, la Belgique.» Voilà. C'est déjà mieux. C'est plus juste comme ça. Non pas «Il était une fois», comme on dit en France. Mais «Il était, une fois». Avec une virgule entre le verbe être et une fois. Car oui, ce qui fait la différence entre un conte belge et un conte français, c'est une virgule. Vous ne le saviez pas? Mais que saviez-vous, déjà, du pays qui vous borde le Nord? Tenez, cette idée bizarre que la Belgique serait un pays fade, par exemple. Vous l'aviez tenace, une fois, hein? Oui une fois, par le passé. Mais là, après 400 jours sans gouvernement, il va bien falloir vous rendre à l'évidence: votre voisin du nord n'est pas le père tranquille que vous imaginiez. Vous la pensiez inerte, fade, immobile, cette Belgique, et vous voilà tout étonnés. C'est comme quand on assassine un Premier ministre en Suède. Ça ne colle pas avec l'image qu'on en avait. Il y a dû y avoir du cliché. Une masse de clichés. Mais bon, c'est vrai, la Belgique est tranquille. En revanche, la Flandre, elle, est autonomiste. La Wallonie, militante. Bruxelles, remuante. Mais la Belgique n'est rien d'autre que tranquille. Absente, même.(slate.fr) Belle histoire une fois, hein?
Source: Yahoo actualités