Gregorio Alvarez, 83 ans, a été reconnu coupable du meurtre de 37 Uruguayens.
Ces personnes avaient été enlevées en Argentine, lors d'opérations menées conjointement par les services de renseignements des deux pays, puis torturées dans un centre de détention secret avant d'être rapatriées en Uruguay en 1978. Leurs corps n'ont jamais été retrouvés.
On estime qu'environ 200 Uruguayens ont été enlevés et tués durant les douze années de dictature militaire.
L'officier de marine Juan Carlos Larcebau a pour sa part été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans 29 de ces meurtres, a déclaré à Reuters l'avocat de l'accusation Oscar Lopez Goldaracena.
Gregorio Alvarez, qui fut le dernier président du régime militaire de 1981 à 1985, était en détention préventive depuis décembre 2007.
D'autres hauts gradés de l'armée doivent à leur tour être traduits en justice après que la Cour suprême a jugé anticonstitutionnelle une loi permettant aux officiers d'échapper à des poursuites pour des crimes commis lors de la dictature militaire.
Les Uruguayens, qui votent dimanche pour élire leur président, seront également consultés par référendum sur l'annulation de cette loi d'amnistie.
Source: Reuters via Yahoo News
Ces personnes avaient été enlevées en Argentine, lors d'opérations menées conjointement par les services de renseignements des deux pays, puis torturées dans un centre de détention secret avant d'être rapatriées en Uruguay en 1978. Leurs corps n'ont jamais été retrouvés.
On estime qu'environ 200 Uruguayens ont été enlevés et tués durant les douze années de dictature militaire.
L'officier de marine Juan Carlos Larcebau a pour sa part été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans 29 de ces meurtres, a déclaré à Reuters l'avocat de l'accusation Oscar Lopez Goldaracena.
Gregorio Alvarez, qui fut le dernier président du régime militaire de 1981 à 1985, était en détention préventive depuis décembre 2007.
D'autres hauts gradés de l'armée doivent à leur tour être traduits en justice après que la Cour suprême a jugé anticonstitutionnelle une loi permettant aux officiers d'échapper à des poursuites pour des crimes commis lors de la dictature militaire.
Les Uruguayens, qui votent dimanche pour élire leur président, seront également consultés par référendum sur l'annulation de cette loi d'amnistie.
Source: Reuters via Yahoo News