Objets de soins médicaux et psychologiques, les 30 ex-otages s'apprêtaient à être récupérés lundi matin par deux à trois hélicoptères Pumas partis de la base militaire française de Djibouti et directement transportés à l'aéroport international, a expliqué dimanche le commandant de la Jeanne d'Arc joint par téléphone.
L'équipage du Ponant embarquera ensuite immédiatement à bord d'un Airbus militaire qui mettra le cap sur Paris où il devrait atterrir vers 20H00, sans doute sur l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. L'état-major des armées n'ignorait plus qu'un détail dimanche, à savoir si la totalité de l'équipage, composé de 22 Français, de six Philippins, d'une Ukrainienne et d'un Camerounais, prendrait ce vol.
Quant aux six pirates interceptés en territoire somalien par les forces spéciales françaises après la libération des otages vendredi, ils se trouvaient toujours dimanche à bord de la frégate Jean Bart, qui fait route avec la Jeanne vers Djibouti. L'état-major a cependant indiqué "ne pas disposer d'éléments sur leur transfèrement" à Paris, semblant confirmer l'incertitude qui régnerait sur leur statut juridique.
A l'issue d'une réunion interministérielle réunissant les Affaires étrangères et la Justice samedi, une source proche du dossier avait reconnu que cette affaire posait "un certain nombre de problèmes", notamment juridiques. Le ministre de la Défense Hervé Morin avait précisé qu'"une analyse juridique" était en cours mais qu'il "semblerait qu'il n'y ait pas d'obstacle juridique, d'autant plus que (la France avait obtenu) l'accord des autorités somaliennes pour mener cette opération". Interrogé de nouveau dimanche, la chancellerie a simplement indiqué qu'elle continuait de travailler sur ce dossier.
Dans le même temps, de nouveaux détails ont filtré sur l'attaque des pirates somaliens contre Le Ponant, survenue le 4 avril. Les circonstances de l'assaut au large des côtés somaliennes ont été évoquées par le capitaine du voilier dans une vidéo diffusée par l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).
L'équipage du Ponant a "mis en service des lances à incendie pour essayer de repousser l'assaut", mais les pirates "sont arrivés très rapidement le long du bord" et "ont commencé à tirer" avec leurs Kalachnikov, selon le récit de Patrick Marchesseau. Autre révélation du capitaine du voilier: bravant l'interdiction de "toute communication avec le monde extérieur" imposée par les pirates entre leur arrivée à bord et le lundi matin suivant, il avait "réussi à établir un système de communication sans qu'ils ne s'en aperçoivent".
Le capitaine du Ponant, qui ne s'est pas étendu sur le sujet, s'exprimait à bord de la Jeanne où lui-même et son équipage se remettent de leurs émotions sous la surveillance du médecin du bord et d'un psychologue dépêché depuis Djibouti. "Ils sont dans un très bon état physique, il n'y a pas eu de violence physique, à aucun moment", a confié le médecin major Claude Vergez-Larrouget, précisant que "sur le plan psychologique, le travail de débriefing a commencé" avec "des séances collectives et individuelles". "L'équipage est aux petits soins", a-t-il assuré, "ce sont des marins, ça aide à se comprendre".
Source: yahoo news
L'équipage du Ponant embarquera ensuite immédiatement à bord d'un Airbus militaire qui mettra le cap sur Paris où il devrait atterrir vers 20H00, sans doute sur l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. L'état-major des armées n'ignorait plus qu'un détail dimanche, à savoir si la totalité de l'équipage, composé de 22 Français, de six Philippins, d'une Ukrainienne et d'un Camerounais, prendrait ce vol.
Quant aux six pirates interceptés en territoire somalien par les forces spéciales françaises après la libération des otages vendredi, ils se trouvaient toujours dimanche à bord de la frégate Jean Bart, qui fait route avec la Jeanne vers Djibouti. L'état-major a cependant indiqué "ne pas disposer d'éléments sur leur transfèrement" à Paris, semblant confirmer l'incertitude qui régnerait sur leur statut juridique.
A l'issue d'une réunion interministérielle réunissant les Affaires étrangères et la Justice samedi, une source proche du dossier avait reconnu que cette affaire posait "un certain nombre de problèmes", notamment juridiques. Le ministre de la Défense Hervé Morin avait précisé qu'"une analyse juridique" était en cours mais qu'il "semblerait qu'il n'y ait pas d'obstacle juridique, d'autant plus que (la France avait obtenu) l'accord des autorités somaliennes pour mener cette opération". Interrogé de nouveau dimanche, la chancellerie a simplement indiqué qu'elle continuait de travailler sur ce dossier.
Dans le même temps, de nouveaux détails ont filtré sur l'attaque des pirates somaliens contre Le Ponant, survenue le 4 avril. Les circonstances de l'assaut au large des côtés somaliennes ont été évoquées par le capitaine du voilier dans une vidéo diffusée par l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).
L'équipage du Ponant a "mis en service des lances à incendie pour essayer de repousser l'assaut", mais les pirates "sont arrivés très rapidement le long du bord" et "ont commencé à tirer" avec leurs Kalachnikov, selon le récit de Patrick Marchesseau. Autre révélation du capitaine du voilier: bravant l'interdiction de "toute communication avec le monde extérieur" imposée par les pirates entre leur arrivée à bord et le lundi matin suivant, il avait "réussi à établir un système de communication sans qu'ils ne s'en aperçoivent".
Le capitaine du Ponant, qui ne s'est pas étendu sur le sujet, s'exprimait à bord de la Jeanne où lui-même et son équipage se remettent de leurs émotions sous la surveillance du médecin du bord et d'un psychologue dépêché depuis Djibouti. "Ils sont dans un très bon état physique, il n'y a pas eu de violence physique, à aucun moment", a confié le médecin major Claude Vergez-Larrouget, précisant que "sur le plan psychologique, le travail de débriefing a commencé" avec "des séances collectives et individuelles". "L'équipage est aux petits soins", a-t-il assuré, "ce sont des marins, ça aide à se comprendre".
Source: yahoo news