Amériques
24/01/2011 16:13

L'emploi au coeur du discours sur l'état de l'Union d'Obama et news Amériques

L'emploi au coeur du discours sur l'état de l'Union d'Obama - Istanbul: l'Iran refuse des discussions bilatérales avec les Etats-Unis - Washington: un tableau volé de Degas restitué à la France - La parlementaire américaine blessée à la tête sort de l'hôpital - Blair demande à l'Occident d'agir avec fermeté contre l'Iran - Duvalier regrette sans s'excuser propose son aide à Haïti - Inondations au Brésil: 767 morts et 400 disparus



L'emploi au coeur du discours sur l'état de l'Union d'Obama
Le président américain Barack Obama a signalé samedi qu'il consacrerait l'essentiel de son discours sur l'état de l'Union, mardi devant les deux chambres du Congrès, à l'emploi et la croissance. "Ma priorité numéro un est de m'assurer que nous sommes compétitifs, que nous connaissons la croissance, et que nous créerons des emplois, non seulement aujourd'hui mais dans le futur", a-t-il dit dans une vidéo adressée aux membres de son mouvement de soutien Organizing for America. Alors que le taux de chômage s'élève à 9,4%, Barack Obama compte souligner que les déficits et la dette doivent être traités "de manière responsable", en reconnaissant la nécessité de réduire les dépenses sans mettre en cause la reprise graduelle de l'économie. "Nous en sommes capables, à condition de rester unis en tant que peuple - républicains, démocrates, indépendants - et de nous concentrer sur ce qui nous relie en tant que peuple", a-t-il déclaré dans son message vidéo. La cote de Barack Obama, malmenée lors des élections législatives du 2 novembre, s'est redressée ces dernières semaines. Sa décision de conclure des accords avec les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants depuis la déroute du camp démocrate, a semble-t-il été bien perçue par une partie de l'opinion. Les républicains réclament 100 milliards de dollars de réduction des dépenses gouvernementales. La Maison blanche doit présenter son budget annuel durant la semaine du 13 février. (Reuters)

Istanbul: l'Iran refuse des discussions bilatérales avec les Etats-Unis
L'Iran a refusé samedi de mener des discussions bilatérales avec les Etats-Unis, affirmant que cette question n'avait aucun rapport avec les négociations en cours à Istanbul avec les grandes puissances. La représentante de la diplomatie européenne, la Britannique Catherine Ashton, voulait convaincre Téhéran d'accepter lors de ces entretiens dans la ville turque une série de réunions bilatérales, en particulier avec les Etats-Unis avec lesquels l'Iran a rompu les relations diplomatiques il y a trente ans. Abolfazl Zohrevand, un conseiller du négociateur iranien Saeed Jalili, a déclaré à la chaîne de télévision Al Alam qu'il n'était "pas nécessaire d'avoir de telles discussions" bilatérales car celles-ci ne s'inscrivaient pas dans le cadre de la réunion d'Istanbul. Le groupe des Six - Allemagne, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine, Etats-Unis - ne s'attend pas à des avancées majeures lors des discussions menées depuis vendredi, l'Iran se refusant à envisager de suspendre l'enrichissement d'uranium. Les puissances occidentales soupçonnent les Iraniens de vouloir se doter de l'arme nucléaire, ce dont Téhéran se défend, affirmant vouloir utiliser l'énergie atomique uniquement à des fins civiles. (Reuters)

Washington: un tableau volé de Degas restitué à la France
"Blanchisseuses souffrant des dents", un tableau du peintre impressionniste français Edgar Degas, a été officiellement restitué vendredi à la France. Le tableau, un petit format de 16 sur 21,6 cm peint entre 1870 et 1872, avait été volé il y a trente-sept ans au musée Malraux du Havre (Seine-Maritime). Il a refait surface en octobre dernier dans le catalogue d'une vente organisée par la maison Sotheby's à New York. Alertées par Interpol, les autorités américaines ont saisi le tableau et l'ont restitué vendredi lors d'une cérémonie à la résidence de l'ambassadeur de France à Washington. Ronald Grelsamer, collectionneur new-yorkais qui l'avait mis en vente, a expliqué en avoir hérité de son père, et a accepté de le remettre aux services américains des douanes, de même que Sotheby's. L'ambassadeur de France, François Rivasseau, a déclaré que les autorités françaises n'avaient pas encore décidé de la destination du tableau. (Reuters)

La parlementaire américaine blessée à la tête sort de l'hôpital
Gabrielle Giffords, la représentante démocrate de l'Arizona blessée par balle à la tête le 8 janvier lors d'un meeting politique à Tucson, est sortie de l'hôpital où cette femme de 40 ans avait été admise. Elle a été transférée par avion à Houston pour être soignée dans un centre de réhabilitation spécialisé pour ceux qui souffrent de blessures au cerveau et à la moëlle épinière. Ses médecins ont déclaré jeudi lors d'une conférence de presse que l'élue avait fait beaucoup de progrès compte tenu de la gravité de sa blessure. "Elle commence à se tenir debout avec de l'aide, à parcourir un iPad. Ce sont pour elle des progrès fantastiques", a dit le Dr Michael Lemole, directeur du service de neurologie de l'hôpital. Mercredi, son agresseur, Jared Lee Loughner, a été inculpé de tentative d'assassinat. Ce jeune homme de 22 ans avait ouvert le feu sur l'élue, touchée à bout portant à la tête, ainsi que sur un groupe de badauds devant une épicerie, tuant six personnes dont un juge fédéral. (Reuters)

Blair demande à l'Occident d'agir avec fermeté contre l'Iran
L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a plaidé vendredi en faveur du recours à la force, si cela s'avère nécessaire, pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire. Prenant la parole à Londres devant la commission d'enquête publique sur la guerre d'Irak en 2003, il a jugé qu'il était temps que l'Occident en finisse avec "la politique de l'autruche" et agisse fermement pour contrecarrer les projets prêtés à Téhéran. "Je le dis avec toute la passion dont je suis capable", a lancé Tony Blair, aujourd'hui émissaire du Quartet pour le Proche-Orient qui rassemble les Etats-Unis, la Russie, l'Union européenne et les Nations unies. "Le fait est qu'ils agissent ainsi parce qu'ils sont fondamentalement en désaccord avec notre façon de vivre", a-t-il dit, évoquant l'attitude des Iraniens et autres "extrémistes". "Ils continueront tant qu'on ne leur opposera pas la détermination indispensable et, si nécessaire, la force", a-t-il souligné. Tony Blair a dit voir l'influence négative de l'Iran un peu partout dans le monde, que ce soit dans le soutien apporté au terrorisme ou dans les obstacles mis au processus de paix au Proche-Orient. La main tendue du président Barack Obama aux Iraniens en 2009 a été purement et simplement repoussée, a-t-il rappelé. Ces déclarations énergiques interviennent alors que les grandes puissances ont repris vendredi à Istanbul leur dialogue avec l'Iran sur son programme nucléaire mais n'attendent pas d'avancée majeure de cette rencontre. (Reuters)

Duvalier regrette sans s'excuser propose son aide à Haïti
L'ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier a exprimé vendredi ses regrets aux victimes de son régime et dit vouloir contribuer à la reconstruction de son pays, dans sa première allocution depuis son retour inopiné dimanche. "Baby Doc" a été inculpé cette semaine par la justice haïtienne pour corruption, vol, détournement de fonds et abus de pouvoir pendant ses années de règne, de 1971 à 1986. Il a été laissé en liberté mais il lui est interdit de quitter le pays. Quatre Haïtiens ont également déposé plainte pour crimes contre l'humanité, en raison des sévices dont ont été victimes des milliers d'opposants durant ses 11 années au pouvoir. "Je saisis cette opportunité pour dire une fois encore ma profonde tristesse à tous mes compatriotes qui se considèrent sincèrement comme des victimes de mon régime", a dit Duvalier dans une allocution à la presse, prononcée dans sa maison de Pétionville, une enclave prisée de l'élite haïtienne sur les hauteurs de Port-au-Prince. Duvalier, 59 ans, semblant fragile dans son costume bleu marine, n'a pas donné précisément les raisons de son retour inattendu qui alimente les conversations dans le pays. Haïti, dévasté par un séisme il y a un an, est dans une situation sanitaire désastreuse, avec une épidémie de choléra, et dans l'impasse électorale depuis deux mois et le premier tour de l'élection présidentielle, dont les résultats sont contestés. Les explications de son retour n'ont pas été plus précises qu'à sa descente de l'avion dimanche et les journalistes n'ont pu poser aucune question. (Reuters)

Inondations au Brésil: 767 morts et 400 disparus
Environ 400 personnes sont toujours portées disparues après les inondations qui ont fait 767 morts, selon un dernier bilan officiel, dans la région de Rio de Janeiro, a annoncé vendredi le bureau du procureur. Le bilan des coulées de boue et glissements de terrain qui ont touché la région au nord de Rio s'est alourdi vendredi, alors que les secours atteignaient des zones jusqu'ici isolées. Les villes les plus touchées sont Teresopolis, Nova Friburgo, Petropolis et Sumidouro. Ces inondations sont la pire catastrophe naturelle au Brésil depuis la mort de 785 personnes, déjà dans des inondations, il y a une quarantaine d'années. (AP)

Source : Yahoo Actualités


Ryma Mendy








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