Les audiences préliminaires débuteront comme prévu le 14 juillet, suivies du procès lui-même la semaine suivante devant un tribunal de l'armée américaine à Guantanamo, a précisé un porte-parole militaire vendredi.
Hamdan, un Yéménite, risque la réclusion à perpétuité s'il est reconnu coupable de l'accusation de soutien au terrorisme. C'est un des 19 détenus de la base américaine à Cuba (sur environ 270) faisant l'objet de poursuites.
La Cour Suprême a considéré le 12 juin que les détenus suspectés de terrorisme écroués à Guantanamo ont le droit, selon la Constitution américaine, de contester leur détention devant des tribunaux civils aux Etats-Unis. Guantanamo, ouvert peu après les attentats du 11 septembre 2001, compte encore quelque 270 prisonniers, considérés comme "combattants ennemis" et écroués pour suspicion de terrorisme et/ou de liens avec Al-Qaïda et les talibans. Certains sont détenus depuis plus de six ans et la plupart n'ont pas été jugés.
De nombreuses procédures lancées par les avocats de prévenus, suspendues en attendant la décision de la haute instance, devraient à présent être relancées. L'avocat militaire de Salim Hamdan a fait savoir qu'il allait déposer une requête en annulation des accusations de crimes de guerre à l'encontre de son client. Le lieutenant Brian Mizer plaidera le fait que Salim Hamdan s'est vu dénier le droit à un procès rapide.
Source: yahoo news
Hamdan, un Yéménite, risque la réclusion à perpétuité s'il est reconnu coupable de l'accusation de soutien au terrorisme. C'est un des 19 détenus de la base américaine à Cuba (sur environ 270) faisant l'objet de poursuites.
La Cour Suprême a considéré le 12 juin que les détenus suspectés de terrorisme écroués à Guantanamo ont le droit, selon la Constitution américaine, de contester leur détention devant des tribunaux civils aux Etats-Unis. Guantanamo, ouvert peu après les attentats du 11 septembre 2001, compte encore quelque 270 prisonniers, considérés comme "combattants ennemis" et écroués pour suspicion de terrorisme et/ou de liens avec Al-Qaïda et les talibans. Certains sont détenus depuis plus de six ans et la plupart n'ont pas été jugés.
De nombreuses procédures lancées par les avocats de prévenus, suspendues en attendant la décision de la haute instance, devraient à présent être relancées. L'avocat militaire de Salim Hamdan a fait savoir qu'il allait déposer une requête en annulation des accusations de crimes de guerre à l'encontre de son client. Le lieutenant Brian Mizer plaidera le fait que Salim Hamdan s'est vu dénier le droit à un procès rapide.
Source: yahoo news