"Il s'agit de savoir s'il y a eu de la part de la banque une complaisance, une ignorance fautive ou une complicité par fourniture d'information, voire par fourniture de moyens", a noté Me Bernard Benaïem lors d'une rencontre avec quelques journalistes.
Il aimerait aussi que les juges d'instruction Françoise Desset et Renaud van Ruymbeke s'intéressent de plus près au rapport de la Commission bancaire et à la destination des fonds perdus.
"Ces 6,5 milliards d'euros, ils sont partis où? Ils ont profité à qui?", s'est interrogé l'avocat qui part du principe qu'en "bourse rien ne se perd, tout se transforme". "J'aimerais savoir qui était en face", a-t-il souligné.
Me Benaïem, qui a constitué autour de lui une équipe d'avocats pour défendre Jérôme Kerviel, affirme être animé par le seul désir de "recherche de la vérité" et réfute l'analyse d'une défense plus "agressive". "Il y a des qualifications pénales et il fait regarder si ces qualifications tiennent la route", a-t-il insisté.
Jérôme Kerviel a été mis en examen le 28 janvier pour "faux et usage de faux", "abus de confiance" et "intrusion dans un système de données informatiques".
Fin mai, des rapports internes ont mis en cause la hiérarchie de Jérôme Kerviel et le dispositif de contrôle de la banque française. "La fraude a été facilitée ou sa détection retardée par les faiblesses de la supervision du trader et du dispositif de contrôle des activités de marché", était-il écrit dans le rapport du comité spécial constitué par le conseil d'administration de la Société générale.
Source: Yahoo News
Il aimerait aussi que les juges d'instruction Françoise Desset et Renaud van Ruymbeke s'intéressent de plus près au rapport de la Commission bancaire et à la destination des fonds perdus.
"Ces 6,5 milliards d'euros, ils sont partis où? Ils ont profité à qui?", s'est interrogé l'avocat qui part du principe qu'en "bourse rien ne se perd, tout se transforme". "J'aimerais savoir qui était en face", a-t-il souligné.
Me Benaïem, qui a constitué autour de lui une équipe d'avocats pour défendre Jérôme Kerviel, affirme être animé par le seul désir de "recherche de la vérité" et réfute l'analyse d'une défense plus "agressive". "Il y a des qualifications pénales et il fait regarder si ces qualifications tiennent la route", a-t-il insisté.
Jérôme Kerviel a été mis en examen le 28 janvier pour "faux et usage de faux", "abus de confiance" et "intrusion dans un système de données informatiques".
Fin mai, des rapports internes ont mis en cause la hiérarchie de Jérôme Kerviel et le dispositif de contrôle de la banque française. "La fraude a été facilitée ou sa détection retardée par les faiblesses de la supervision du trader et du dispositif de contrôle des activités de marché", était-il écrit dans le rapport du comité spécial constitué par le conseil d'administration de la Société générale.
Source: Yahoo News