France
11/04/2008 11:13

L'affaire «NKM» attise les tensions à droite


Les députés UMP s'interrogent sur «l'impunité» dont semblent bénéficier certains ministres.



Une solidarité gouvernementale en miettes, une majorité parlementaire «traumatisée», selon le terme de Jean-François Copé, et des députés UMP qui ne supportent plus de voir «des ministres travailler directement avec l'Élysée sans passer par eux» : bien au-delà du débat sur les OGM, l'affaire «NKM» révèle une véritable cassure entre l'exécutif et les troupes de la majorité. En quarante-huit heures, le climat s'est singulièrement dégradé. Au point que le président du groupe des députés UMP, Jean-François Copé, a reconnu «une ambiance d'assez grande tension avec le gouvernement». Le premier ministre, lui, a quitté Paris hier pour un voyage officiel de trois jours au Japon sans sa secrétaire d'État à l'Écologie, mais toujours aussi «ulcéré».

Du coup, les langues se délient. «Le malaise va bien plus loin que Kosciusko-Morizet. Nous avons été mis devant le fait accompli du "Grenelle de l'environnement" et du rapport Attali. C'est une pratique du gouvernement que les députés ne supportent plus», tonne le député de Paris Claude Goasguen. «NKM est allée trop loin, peut-être sur ordre. Cela risque de coincer de plus en plus souvent. Le danger, c'est qu'on aille d'incident en incident jusqu'à l'explosion», s'inquiète le villepiniste Hervé Mariton. Quant à l'ancien ministre François Goulard, il réclame d'urgence un «recadrage des grands axes de la politique gouvernementale qui ne sont pas clairement définis». À l'UMP, après le choc des municipales vient le temps de la colère. Jean-François Copé, qui réclame depuis des mois une «coproduction législative» pour mieux associer les députés UMP à l'élaboration des projets de

Lire la suite sur  lefigaro.fr (édition du 11/04/08) Auteur: Sophie Huet et Bruno Jeudy

Y.K/sourcesWeb



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