Dans une déclaration du Conseil européen, ils demandent aux dirigeants iraniens de cesser d'utiliser la violence contre les manifestants, qui accusent Mahmoud Ahmadinejad et ses partisans d'avoir recouru à une fraude électorale massive.
L'UE se dit gravement préoccupée par la réaction de Téhéran à ces manifestations, qui s'est soldée jusqu'ici par au moins sept ou huit morts et de nombreuses arrestations.
Lors d'une conférence de presse, le président français Nicolas Sarkozy a écarté toute idée d'ingérence dans les affaires intérieures iraniennes.
"Nous ne voulons pas donner le sentiment que l'étranger (...) s'occupe des élections internes en Iran", a-t-il dit. "Mais nous avons des valeurs, nous avons des convictions (...) Je suis toujours partisan du dialogue avec l'Iran mais quand nous avons à condamner, nous devons condamner."
Les Vingt-Sept et les Etats-Unis semblent partager le souci de ne pas donner d'arguments aux dirigeants iraniens les plus radicaux pour continuer à refuser toute discussion sur leur programme nucléaire, soupçonné par les Occidentaux de dissimuler un programme destiné à doter l'Iran de l'arme atomique.
Nicolas Sarkozy a ainsi dit comprendre la réaction du président américain Barack Obama, moins vigoureuse que celle de l'Europe, à la situation actuelle en Iran.
"Je comprends la position du président Obama, qui est mon souci également, de ne pas donner le sentiment, parce que ça serait un service rendu à M. Ahmadinejad, qu'on veut s'ingérer dans les affaires iraniennes", a-t-il déclaré.
Le président français n'en a pas moins exhorté le pouvoir iranien à ne pas commettre "l'irréparable".
"C'est aux Iraniens de choisir leur gouvernement mais on ne peut qu'être extrêmement préoccupé par la violence de la réaction du pouvoir en place", a-t-il dit. "L'émergence d'une rue iranienne pour réclamer plus de transparence et un meilleur avenir (...) c'est une bonne nouvelle et j'espère que les dirigeants actuels de l'Iran ne commettront pas l'irréparable."
L'ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique iranienne, a dénoncé vendredi la main des "ennemis de l'Iran" et apporté son soutien à Mahmoud Ahmadinejad.
Un discours jugé "décevant", à Bruxelles, par la chancelière allemande Angela Merkel.
Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a pour sa part dit vouloir de bonnes relations avec Téhéran, tout en soulignant que cela dépendait de l'aptitude de l'Iran "à montrer au monde que ses élections ont été équitables et qu'il n'y a pas une violation injuste des droits et des individus dans ce pays".
Nicolas Sarkozy a estimé qu'il fallait voir dans les manifestations actuelles un effet des sanctions internationales imposées à l'Iran pour le convaincre de renoncer à se doter de capacités nucléaires militaires.
"Ça a quand même contribué à réveiller une société iranienne qui n'a pas l'air à ce point aussi confiante et satisfaite que voudrait bien le dire le Guide suprême", a dit le président français. "En Iran, le peuple est dans la rue pour exiger plus de mesure et plus de raison."
Le fait que les manifestants ne renoncent pas malgré la répression "est un élément qui doit nous rendre extrêmement optimiste", a-t-il encore estimé.
Source: Reuters via Yahoo News
L'UE se dit gravement préoccupée par la réaction de Téhéran à ces manifestations, qui s'est soldée jusqu'ici par au moins sept ou huit morts et de nombreuses arrestations.
Lors d'une conférence de presse, le président français Nicolas Sarkozy a écarté toute idée d'ingérence dans les affaires intérieures iraniennes.
"Nous ne voulons pas donner le sentiment que l'étranger (...) s'occupe des élections internes en Iran", a-t-il dit. "Mais nous avons des valeurs, nous avons des convictions (...) Je suis toujours partisan du dialogue avec l'Iran mais quand nous avons à condamner, nous devons condamner."
Les Vingt-Sept et les Etats-Unis semblent partager le souci de ne pas donner d'arguments aux dirigeants iraniens les plus radicaux pour continuer à refuser toute discussion sur leur programme nucléaire, soupçonné par les Occidentaux de dissimuler un programme destiné à doter l'Iran de l'arme atomique.
Nicolas Sarkozy a ainsi dit comprendre la réaction du président américain Barack Obama, moins vigoureuse que celle de l'Europe, à la situation actuelle en Iran.
"Je comprends la position du président Obama, qui est mon souci également, de ne pas donner le sentiment, parce que ça serait un service rendu à M. Ahmadinejad, qu'on veut s'ingérer dans les affaires iraniennes", a-t-il déclaré.
Le président français n'en a pas moins exhorté le pouvoir iranien à ne pas commettre "l'irréparable".
"C'est aux Iraniens de choisir leur gouvernement mais on ne peut qu'être extrêmement préoccupé par la violence de la réaction du pouvoir en place", a-t-il dit. "L'émergence d'une rue iranienne pour réclamer plus de transparence et un meilleur avenir (...) c'est une bonne nouvelle et j'espère que les dirigeants actuels de l'Iran ne commettront pas l'irréparable."
L'ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique iranienne, a dénoncé vendredi la main des "ennemis de l'Iran" et apporté son soutien à Mahmoud Ahmadinejad.
Un discours jugé "décevant", à Bruxelles, par la chancelière allemande Angela Merkel.
Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a pour sa part dit vouloir de bonnes relations avec Téhéran, tout en soulignant que cela dépendait de l'aptitude de l'Iran "à montrer au monde que ses élections ont été équitables et qu'il n'y a pas une violation injuste des droits et des individus dans ce pays".
Nicolas Sarkozy a estimé qu'il fallait voir dans les manifestations actuelles un effet des sanctions internationales imposées à l'Iran pour le convaincre de renoncer à se doter de capacités nucléaires militaires.
"Ça a quand même contribué à réveiller une société iranienne qui n'a pas l'air à ce point aussi confiante et satisfaite que voudrait bien le dire le Guide suprême", a dit le président français. "En Iran, le peuple est dans la rue pour exiger plus de mesure et plus de raison."
Le fait que les manifestants ne renoncent pas malgré la répression "est un élément qui doit nous rendre extrêmement optimiste", a-t-il encore estimé.
Source: Reuters via Yahoo News