Javier Solana, porte-parole de la politique étrangère européenne, a déclaré mercredi à des journalistes à Jérusalem qu'un nouveau gouvernement palestinien incluant le Hamas devrait s'engager à rechercher une solution basée sur la coexistence de deux Etats (israélien et palestinien).
Sans être énoncées, les trois conditions posées jusqu'ici par l'UE et qui sont aussi celles posées par les Etats-Unis, restent cependant implicites: le Hamas doit renoncer à la violence, reconnaître Israël et accepter les accords de paix intérimaires.
Les puissances occidentales ont gelé en 2006 leur aide à l'Autorité palestinienne lorsque le Hamas a remporté les élections législatives et formé un gouvernement sans souscrire à ces trois conditions.
Elles ont rétabli cette aide à l'Autorité palestinienne lorsque le président Abbas a constitué en Cisjordanie un nouveau gouvernement sans le Hamas, à la suite du coup de force du Hamas qui a pris le contrôle de la bande de Gaza, en juin 2007.
L'Union européenne soutient les efforts déployés par l'Egypte pour réconcilier les deux factions. Les Palestiniens hésitent néanmoins à constituer un nouveau gouvernement d'union s'il risque d'être soumis aux mêmes sanctions qu'en 2006-2007.
La rupture entre le Hamas et le Fatah a miné les efforts en vue de la création d'un Etat palestinien dans le cadre d'un accord de paix avec Israël et elle constitue un obstacle de taille à un financement par les Occidentaux de la reconstruction dans la bande de Gaza, dévastée par la récente offensive israélienne.
Solana a affirmé que tout gouvernement d'union devrait "continuer de tenter d'obtenir ce que souhaitent ardemment tant de gens, à savoir deux Etats, et deux Etats qui peuvent vivre ensemble".
Il a évoqué une proposition d'accord de paix de la Ligue arabe avec pour conditions la création d'un Etat palestinien et le retrait d'Israël des territoires occupés.
"Ceux qui peuvent oeuvrer dans cette direction doivent bien sûr être aidés et soutenus", a-t-il dit.
Reste à savoir si la nouvelle formulation européenne facilitera les discussions de réconciliation parrainées par l'Egypte. Le Hamas a jusqu'ici rejeté une solution impliquant la coexistence de deux Etats sans pour autant exclure une trêve de longue durée, et il a refusé de soutenir l'initiative de la Ligue arabe.
L'Egypte a proposé la date du 22 février pour lancer les discussions entre les deux factions.
Mais Solana a reconnu que la réconciliation serait "très difficile". Le Hamas ne reconnaît plus Abbas comme président.
Des diplomates européens ont indiqué que le bloc n'avait pas renoncé aux trois conditions adoptées par le "quartet" des grandes puissances participant à la médiation au Proche-Orient mais qu'il mettait moins l'accent sur ces conditions afin de donner à Abbas et à l'Egypte une plus grande marge de manœuvre.
Les dirigeants du Hamas ont proposé une trêve de longue durée avec Israël en échange d'un Etat palestinien viable en Cisjordanie occupée, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza. Mais la charte du mouvement islamiste, qui date de 1988, réclame la destruction de l'Etat juif.
Source: Yahoo News
Sans être énoncées, les trois conditions posées jusqu'ici par l'UE et qui sont aussi celles posées par les Etats-Unis, restent cependant implicites: le Hamas doit renoncer à la violence, reconnaître Israël et accepter les accords de paix intérimaires.
Les puissances occidentales ont gelé en 2006 leur aide à l'Autorité palestinienne lorsque le Hamas a remporté les élections législatives et formé un gouvernement sans souscrire à ces trois conditions.
Elles ont rétabli cette aide à l'Autorité palestinienne lorsque le président Abbas a constitué en Cisjordanie un nouveau gouvernement sans le Hamas, à la suite du coup de force du Hamas qui a pris le contrôle de la bande de Gaza, en juin 2007.
L'Union européenne soutient les efforts déployés par l'Egypte pour réconcilier les deux factions. Les Palestiniens hésitent néanmoins à constituer un nouveau gouvernement d'union s'il risque d'être soumis aux mêmes sanctions qu'en 2006-2007.
La rupture entre le Hamas et le Fatah a miné les efforts en vue de la création d'un Etat palestinien dans le cadre d'un accord de paix avec Israël et elle constitue un obstacle de taille à un financement par les Occidentaux de la reconstruction dans la bande de Gaza, dévastée par la récente offensive israélienne.
Solana a affirmé que tout gouvernement d'union devrait "continuer de tenter d'obtenir ce que souhaitent ardemment tant de gens, à savoir deux Etats, et deux Etats qui peuvent vivre ensemble".
Il a évoqué une proposition d'accord de paix de la Ligue arabe avec pour conditions la création d'un Etat palestinien et le retrait d'Israël des territoires occupés.
"Ceux qui peuvent oeuvrer dans cette direction doivent bien sûr être aidés et soutenus", a-t-il dit.
Reste à savoir si la nouvelle formulation européenne facilitera les discussions de réconciliation parrainées par l'Egypte. Le Hamas a jusqu'ici rejeté une solution impliquant la coexistence de deux Etats sans pour autant exclure une trêve de longue durée, et il a refusé de soutenir l'initiative de la Ligue arabe.
L'Egypte a proposé la date du 22 février pour lancer les discussions entre les deux factions.
Mais Solana a reconnu que la réconciliation serait "très difficile". Le Hamas ne reconnaît plus Abbas comme président.
Des diplomates européens ont indiqué que le bloc n'avait pas renoncé aux trois conditions adoptées par le "quartet" des grandes puissances participant à la médiation au Proche-Orient mais qu'il mettait moins l'accent sur ces conditions afin de donner à Abbas et à l'Egypte une plus grande marge de manœuvre.
Les dirigeants du Hamas ont proposé une trêve de longue durée avec Israël en échange d'un Etat palestinien viable en Cisjordanie occupée, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza. Mais la charte du mouvement islamiste, qui date de 1988, réclame la destruction de l'Etat juif.
Source: Yahoo News