La ministre suédoise du Développement international, Gunilla Carlsson, dont le pays exerce actuellement la présidence de l'UE, a toutefois souligné que les sanctions ciblées imposées en 2002 par les Vingt-Sept ne seraient pas levées tant qu'il ne serait pas mis fin aux violations des droits de l'homme.
"Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase", a-t-elle dit. "L'accord politique était un important progrès mais il reste beaucoup à faire. La clé de notre rengagement est la pleine mise en oeuvre de l'accord politique."
Le président Robert Mugabe et son rival Morgan Tsvangirai ont formé en février un gouvernement d'union pour sortir de la crise politique née des élections de l'an dernier, mais l'application de cet Accord politique global (GPA) se heurte à des querelles et des accusations croisées.
"Les mesures restrictives existent en raison des violations. Nous ne pouvons pas nous rengager totalement tant que l'accord politique global ne sera pas pleinement appliqué", a insisté Carlsson lors d'une conférence de presse.
Samedi, Robert Mugabe a accueilli la délégation européenne "à bras ouverts", un changement de ton qui laisse penser que le président zimbabwéen pourrait être mieux disposé à coopérer avec les pays occidentaux.
En dépit de ses sanctions, qui frappe 200 personnalités et une quarantaine d'entreprises liées à Mugabe, l'UE demeure le principal bailleur de fonds du Zimbabwe, avec 572 millions d'euros versés au titre de l'aide humanitaire depuis 2002.
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase", a-t-elle dit. "L'accord politique était un important progrès mais il reste beaucoup à faire. La clé de notre rengagement est la pleine mise en oeuvre de l'accord politique."
Le président Robert Mugabe et son rival Morgan Tsvangirai ont formé en février un gouvernement d'union pour sortir de la crise politique née des élections de l'an dernier, mais l'application de cet Accord politique global (GPA) se heurte à des querelles et des accusations croisées.
"Les mesures restrictives existent en raison des violations. Nous ne pouvons pas nous rengager totalement tant que l'accord politique global ne sera pas pleinement appliqué", a insisté Carlsson lors d'une conférence de presse.
Samedi, Robert Mugabe a accueilli la délégation européenne "à bras ouverts", un changement de ton qui laisse penser que le président zimbabwéen pourrait être mieux disposé à coopérer avec les pays occidentaux.
En dépit de ses sanctions, qui frappe 200 personnalités et une quarantaine d'entreprises liées à Mugabe, l'UE demeure le principal bailleur de fonds du Zimbabwe, avec 572 millions d'euros versés au titre de l'aide humanitaire depuis 2002.
Source: Reuters via Yahoo News