Son modèle économique semblait pourtant inoxydable : pendant vingt-trois ans, tel un métronome, L'Oréal a affiché un taux de croissance à deux chiffres. Mais en 2008, la machine s'est grippée : après prise en compte des éléments non-récurrents, son bénéfice a chuté de 26,6 %, à 1,94 milliard d'euros, et son chiffre d'affaires n'a augmenté que de 0,3 % au premier trimestre 2009, à 4,37 milliards.
La période de l'opulence semble n'être déjà plus qu'un souvenir. Le gel des embauches a été décrété en janvier, sauf pour les jeunes diplômés. Seuls les voyages considérés comme 'indispensables' sont préservés. Presque toujours en classe économique. Le reste se traite par visioconférence, courriers électroniques, téléphone. Avec opportunisme, la direction y voit 'une moindre fatigue pour les salariés et une mesure de progrès pour l'empreinte carbone de la planète'...
Ce groupe de 67 000 salariés procède également à des réductions d'effectifs, de 500 personnes en Amérique du Nord et de 275 dans la filiale The Body Shop. Les restructurations industrielles s'accélèrent. Trois usines sont en cours de fermeture, l'une à Monaco, l'autre en Espagne - cédée à DHL pour en faire un site de distribution -, la troisième au Pays de Galles, vendue à l'industriel Fareva.
'On nous promet que les 200 salariés de Monaco seront reclassés dans le pôle luxe, dans le Nord, l'Aisne ou l'Oise, mais personne n'a envie de rejouer Bienvenue chez les Ch'tis', note Manuel Blanco, secrétaire fédéral de la Fédération nationale des industries chimiques CGT. En Espagne comme en Grande-Bretagne, seuls 50 des 250 salariés de chaque usine devraient, selon lui, être repris.
'L'Oréal est le champion du monde des dégraissages qui ne font pas de bruit : depuis 2002, 1 300 emplois ont été supprimés sans un seul plan social', ajoute M. Blanco. L'ouverture de plans de cessation d'activité et départs volontaires a donné lieu à des procédures de droit d'alerte de la part de trois comités d'entreprise de sites hexagonaux.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
La période de l'opulence semble n'être déjà plus qu'un souvenir. Le gel des embauches a été décrété en janvier, sauf pour les jeunes diplômés. Seuls les voyages considérés comme 'indispensables' sont préservés. Presque toujours en classe économique. Le reste se traite par visioconférence, courriers électroniques, téléphone. Avec opportunisme, la direction y voit 'une moindre fatigue pour les salariés et une mesure de progrès pour l'empreinte carbone de la planète'...
Ce groupe de 67 000 salariés procède également à des réductions d'effectifs, de 500 personnes en Amérique du Nord et de 275 dans la filiale The Body Shop. Les restructurations industrielles s'accélèrent. Trois usines sont en cours de fermeture, l'une à Monaco, l'autre en Espagne - cédée à DHL pour en faire un site de distribution -, la troisième au Pays de Galles, vendue à l'industriel Fareva.
'On nous promet que les 200 salariés de Monaco seront reclassés dans le pôle luxe, dans le Nord, l'Aisne ou l'Oise, mais personne n'a envie de rejouer Bienvenue chez les Ch'tis', note Manuel Blanco, secrétaire fédéral de la Fédération nationale des industries chimiques CGT. En Espagne comme en Grande-Bretagne, seuls 50 des 250 salariés de chaque usine devraient, selon lui, être repris.
'L'Oréal est le champion du monde des dégraissages qui ne font pas de bruit : depuis 2002, 1 300 emplois ont été supprimés sans un seul plan social', ajoute M. Blanco. L'ouverture de plans de cessation d'activité et départs volontaires a donné lieu à des procédures de droit d'alerte de la part de trois comités d'entreprise de sites hexagonaux.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News