Historique
Les pays fondateurs de l'OTAN sont: Belgique, Canada, Danemark, France, Islande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Royaume-Uni et États-Unis. La Grèce et la Turquie se sont ajoutées en 1952, puis l'Allemagne (zone Ouest) en 1955.
L’OTAN semble être née d’abord d’une incapacité de l’ONU à assurer la paix mondiale. Pour réaliser l’Alliance qui permettrait la paix, les Occidentaux trouvent une parade en ayant recours à l’article 51 de la charte des Nations unies comme le précise l’article 5 dans le cadre de la légitime défense collective. Une association de nations n’a pas besoin de l’autorisation du Conseil de sécurité pour voir le jour.
Les Européens voulaient assurer leur sécurité, ils craignaient un nouveau relèvement de l’Allemagne et, à l’Est la menace communiste se faisait de plus en plus forte, surtout après le départ de la majorité des troupes américano-canadiennes qui stationnaient en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les alliés européens souhaitaient l’aide des États-Unis pour assurer efficacement leur défense.
Le siège de l’OTAN quitte la capitale française pour Bruxelles en décembre 1966 après que le général de Gaulle a annoncé le retrait de la France du commandement militaire intégré au mois de mars de la même année.
L’OTAN semble être née d’abord d’une incapacité de l’ONU à assurer la paix mondiale. Pour réaliser l’Alliance qui permettrait la paix, les Occidentaux trouvent une parade en ayant recours à l’article 51 de la charte des Nations unies comme le précise l’article 5 dans le cadre de la légitime défense collective. Une association de nations n’a pas besoin de l’autorisation du Conseil de sécurité pour voir le jour.
Les Européens voulaient assurer leur sécurité, ils craignaient un nouveau relèvement de l’Allemagne et, à l’Est la menace communiste se faisait de plus en plus forte, surtout après le départ de la majorité des troupes américano-canadiennes qui stationnaient en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les alliés européens souhaitaient l’aide des États-Unis pour assurer efficacement leur défense.
Le siège de l’OTAN quitte la capitale française pour Bruxelles en décembre 1966 après que le général de Gaulle a annoncé le retrait de la France du commandement militaire intégré au mois de mars de la même année.
Dans l'actualité récente, le Sommet de l'OTAN s'est terminé le 4 avril à Strasbourg avec le retour de la France dans ses rangs. M. Obama a salué le leadership courageux de M. Sarkozy, le comblant d'aise par des formules bien senties: "leadership extraordinaire", "courageux sur tellement de fronts" "ne cesse de faire preuve d'imagination, de créativité" ou encore "présent sur tellement de fronts qu'on a du mal à suivre".
Points de vue quant à la réintégration de la France dans l'OTAN
François Bayrou
"Quand on est intégrés, on ne compte plus (...) On peut être indépendants en étant alliés, on ne peut pas être indépendants en étant intégrés".
http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/bayrou-reintegration-otan-guadeloupe-martinique-080209.html
Henry Olivier (pseudonyme d'un haut fonctionnaire spécialiste des questions de défense)
Si cette démarche aboutit, il sera quasiment impossible aux futurs gouvernements de revenir en arrière : les effets seront structurants pour notre organisation de défense et surtout, le coût politique d’un retrait sera exorbitant car interprété comme la marque d’une crise transatlantique.
http://www.tnova.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=313
Frédéric Bozo, professeur à la Sorbonne (Paris-III)
Isabelle : M. Sarkozy a déclaré s'inscrire dans la continuité de MM. Mitterrand et Chirac. Est-ce exact ?
Frédéric Bozo : Oui, c'est exact. Jacques Chirac, en 1995, avait engagé un processus qui devait conduire à la normalisation de la position française dans l'OTAN. Et, avant lui, en 1990-1991, François Mitterrand avait permis que l'ambassadeur français à l'OTAN conduise une discussion sur le même thème avec les Américains. La tentative de Jacques Chirac a été conduite de manière publique, celle de Mitterrand est restée confidentielle. Toutes deux ont échoué, toutes deux consistaient à tenter d'échanger la "normalisation" française dans l'OTAN contre une présence française accrue dans la structure militaire, une européanisation de l'Alliance et une transformation d'ensemble de l'OTAN.
http://www.lemonde.fr/international/article/2009/03/12/otan-la-reintegration-n-indique-pas-en-soi-un-alignement-sur-les-etats-unis_1167224_3210.html
"Quand on est intégrés, on ne compte plus (...) On peut être indépendants en étant alliés, on ne peut pas être indépendants en étant intégrés".
http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/bayrou-reintegration-otan-guadeloupe-martinique-080209.html
Henry Olivier (pseudonyme d'un haut fonctionnaire spécialiste des questions de défense)
Si cette démarche aboutit, il sera quasiment impossible aux futurs gouvernements de revenir en arrière : les effets seront structurants pour notre organisation de défense et surtout, le coût politique d’un retrait sera exorbitant car interprété comme la marque d’une crise transatlantique.
http://www.tnova.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=313
Frédéric Bozo, professeur à la Sorbonne (Paris-III)
Isabelle : M. Sarkozy a déclaré s'inscrire dans la continuité de MM. Mitterrand et Chirac. Est-ce exact ?
Frédéric Bozo : Oui, c'est exact. Jacques Chirac, en 1995, avait engagé un processus qui devait conduire à la normalisation de la position française dans l'OTAN. Et, avant lui, en 1990-1991, François Mitterrand avait permis que l'ambassadeur français à l'OTAN conduise une discussion sur le même thème avec les Américains. La tentative de Jacques Chirac a été conduite de manière publique, celle de Mitterrand est restée confidentielle. Toutes deux ont échoué, toutes deux consistaient à tenter d'échanger la "normalisation" française dans l'OTAN contre une présence française accrue dans la structure militaire, une européanisation de l'Alliance et une transformation d'ensemble de l'OTAN.
http://www.lemonde.fr/international/article/2009/03/12/otan-la-reintegration-n-indique-pas-en-soi-un-alignement-sur-les-etats-unis_1167224_3210.html
Article 5 du Traité de l'Otan mettant l'accent sur la coopération multilatérale en matière de Défense.*
Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord.
Toute attaque armée de cette nature et toute mesure prise en conséquence seront immédiatement portées à la connaissance du Conseil de Sécurité. Ces mesures prendront fin quand le Conseil de Sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales.
http://www.nato.int/docu/fonda/traite.htm
*Il est surprenant que, dans le contexte actuel de crise économique mondiale, il ne soit pas fait davantage allusion à son article 2 dans lequel les parties s'engagent à développer les conditions propres à assurer la stabilité et le bien-être.
Toute attaque armée de cette nature et toute mesure prise en conséquence seront immédiatement portées à la connaissance du Conseil de Sécurité. Ces mesures prendront fin quand le Conseil de Sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales.
http://www.nato.int/docu/fonda/traite.htm
*Il est surprenant que, dans le contexte actuel de crise économique mondiale, il ne soit pas fait davantage allusion à son article 2 dans lequel les parties s'engagent à développer les conditions propres à assurer la stabilité et le bien-être.