Il faut dire qu'entre Nancy-Bordeaux, Toulouse-Caen et Nice PSG - les trois matchs que je suivais simultanément - je vous avoue que j'ai régulièrement baillé aux corneilles devant la qualité du foot pratiqué de part et d'autre.
Malgré tout, je peux comprendre que les Lorrains, mal en point en ce moment, aient préféré bétonner en bloquant les couloirs pour empêcher les Girondins de développer leur jeu. Dans un match qui n'était pas un sommet de football, les hommes de Correa ont réussi leur coup en surprenant Valverde - entré à la place de Ramé blessé - sur une jolie frappe lointaine de Hadji.
Une frappe lointaine, mais de Nivet cette fois, c'est également ce qui a permis de débloquer le Toulouse-Caen. Une victoire on ne peut plus logique des Normands, qui ont toujours essayé de jouer, contrairement à des Toulousains que j'ai encore une fois essayé de regarder avec un maximum d'objectivité mais qui m'ont une nouvelle fois déçu dans leurs intentions de jeu. A cet égard, je trouve la victoire de Caen plutôt rassurante.
A Nice, j'ai vu Le Guen montrer un signe d'agacement. Si, si, je vous jure, à un moment son sourcil gauche s'est soulevé en signe de mécontentement. Il faut dire que le manque d'envie de son équipe, et surtout le manque d'arguments offensifs dès que Hoarau n'est pas servi dans de bonnes conditions commence à être inquiétant. D'ailleurs, c'est déjà inquiétant qu'un club comme Paris soit totalement dépendant du rendement d'un joueur débutant en Ligue 1.
De l'autre côté, les Aiglons perdent un Rémy mais font entrer un Mouloungui. Et un Mouloungui, y'en a pas dans l'effectif du PSG. Les seuls qui ont le même profil, à savoir N'Gog et Boli, on s'est empressé de les envoyer ailleurs. Au final, Paris repart de la Côte d'Azur avec une défaite logique et se retrouve dixième. A sa place, quoi.
Et puis quand on s'emmerde pendant une soirée de Ligue 1, rien de mieux que de se mater un petit match de l'OM. C'est vrai : cette saison, à part à Eindhoven, et quel que soit le résultat, je ne me suis jamais emmerdé en regardant jouer l'équipe de Gerets. Et ce soir, malgré un climat difficile - je parle du temps, pas de l'environnement - les Olympiens ont encore fait le spectacle, notamment grâce à Ben Arfa dont c'était les retrouvailles avec le Vélodrome six jours après le psychodrame de dimanche dernier.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le natif de Clamart a fait ce qu'il fallait pour faire oublier son impair du Clasico. Deux passes décisives sur corner, un péno, des frappes hyper dangereuses et des dribbles renversants. Il n'y a qu'à voir l'ovation que lui a réservé le public marseillais à sa sortie pour comprendre que tout est désormais pardonné. Idem avec Gerets, dans les bras duquel il est allé se jeter après son but. Certains ont dit que Gerets avait écorné son autorité en ne sanctionnant pas HBA. Je ne suis pas d'accord. Le "Lion de Rekkem" est plus intelligent que ça et sur ce coup-là, je trouve au contraire son management très malin.
Quant aux Verts, dont c'était la quatrième défaite consécutive (!), ils ont certes été meilleurs que face à Grenoble et Lorient mais ça n'a pas suffi et on peut dire que la réception de Rennes, dimanche prochain, sera sans doute cruciale pour l'avenir de Laurent Roussey. Et puis c'était le retour de Janot dans les cages stéphanoises et malgré les trois buts encaissés, l'idole de Geoffroy-Guichard a été étincelant. Et beaucoup plus rassurant que Mandanda, responsable sur le but de Gomis et auteur de quelques fautes de main qui ont confirmé sa crise de confiance actuelle.
Au niveau du bilan après quasiment un tiers du championnat, un constat : cette Ligue 1 est toujours aussi imprévisible. Il y a quatre semaines je me faisais tancer parce que j'annonçais Lyon déjà champion, ensuite on a dit que l'OM allait titiller Lyon, puis que Bordeaux était finalement le mieux placé, et on se rend compte chaque semaine que nos leaders n'ont aucune régularité dans leurs performances, ce qui rend ce championnat impossible à lire. Selon moi, ce n'est pas un signe de qualité...
Source: Yahoo News
Malgré tout, je peux comprendre que les Lorrains, mal en point en ce moment, aient préféré bétonner en bloquant les couloirs pour empêcher les Girondins de développer leur jeu. Dans un match qui n'était pas un sommet de football, les hommes de Correa ont réussi leur coup en surprenant Valverde - entré à la place de Ramé blessé - sur une jolie frappe lointaine de Hadji.
Une frappe lointaine, mais de Nivet cette fois, c'est également ce qui a permis de débloquer le Toulouse-Caen. Une victoire on ne peut plus logique des Normands, qui ont toujours essayé de jouer, contrairement à des Toulousains que j'ai encore une fois essayé de regarder avec un maximum d'objectivité mais qui m'ont une nouvelle fois déçu dans leurs intentions de jeu. A cet égard, je trouve la victoire de Caen plutôt rassurante.
A Nice, j'ai vu Le Guen montrer un signe d'agacement. Si, si, je vous jure, à un moment son sourcil gauche s'est soulevé en signe de mécontentement. Il faut dire que le manque d'envie de son équipe, et surtout le manque d'arguments offensifs dès que Hoarau n'est pas servi dans de bonnes conditions commence à être inquiétant. D'ailleurs, c'est déjà inquiétant qu'un club comme Paris soit totalement dépendant du rendement d'un joueur débutant en Ligue 1.
De l'autre côté, les Aiglons perdent un Rémy mais font entrer un Mouloungui. Et un Mouloungui, y'en a pas dans l'effectif du PSG. Les seuls qui ont le même profil, à savoir N'Gog et Boli, on s'est empressé de les envoyer ailleurs. Au final, Paris repart de la Côte d'Azur avec une défaite logique et se retrouve dixième. A sa place, quoi.
Et puis quand on s'emmerde pendant une soirée de Ligue 1, rien de mieux que de se mater un petit match de l'OM. C'est vrai : cette saison, à part à Eindhoven, et quel que soit le résultat, je ne me suis jamais emmerdé en regardant jouer l'équipe de Gerets. Et ce soir, malgré un climat difficile - je parle du temps, pas de l'environnement - les Olympiens ont encore fait le spectacle, notamment grâce à Ben Arfa dont c'était les retrouvailles avec le Vélodrome six jours après le psychodrame de dimanche dernier.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le natif de Clamart a fait ce qu'il fallait pour faire oublier son impair du Clasico. Deux passes décisives sur corner, un péno, des frappes hyper dangereuses et des dribbles renversants. Il n'y a qu'à voir l'ovation que lui a réservé le public marseillais à sa sortie pour comprendre que tout est désormais pardonné. Idem avec Gerets, dans les bras duquel il est allé se jeter après son but. Certains ont dit que Gerets avait écorné son autorité en ne sanctionnant pas HBA. Je ne suis pas d'accord. Le "Lion de Rekkem" est plus intelligent que ça et sur ce coup-là, je trouve au contraire son management très malin.
Quant aux Verts, dont c'était la quatrième défaite consécutive (!), ils ont certes été meilleurs que face à Grenoble et Lorient mais ça n'a pas suffi et on peut dire que la réception de Rennes, dimanche prochain, sera sans doute cruciale pour l'avenir de Laurent Roussey. Et puis c'était le retour de Janot dans les cages stéphanoises et malgré les trois buts encaissés, l'idole de Geoffroy-Guichard a été étincelant. Et beaucoup plus rassurant que Mandanda, responsable sur le but de Gomis et auteur de quelques fautes de main qui ont confirmé sa crise de confiance actuelle.
Au niveau du bilan après quasiment un tiers du championnat, un constat : cette Ligue 1 est toujours aussi imprévisible. Il y a quatre semaines je me faisais tancer parce que j'annonçais Lyon déjà champion, ensuite on a dit que l'OM allait titiller Lyon, puis que Bordeaux était finalement le mieux placé, et on se rend compte chaque semaine que nos leaders n'ont aucune régularité dans leurs performances, ce qui rend ce championnat impossible à lire. Selon moi, ce n'est pas un signe de qualité...
Source: Yahoo News