"Nous ne négocierons jamais les droits manifestes de la nation iranienne", a-t-il déclaré à l'occasion de sa première conférence de presse depuis sa prestation de serment le 5 août dernier.
Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que la République islamique était prête à dialoguer sur les "défis" auxquels est confrontée la planète mais a averti que Téhéran ne cèderait pas sur son programme nucléaire, qu'il affirme destiné à produire de l'électricité.
A Vienne, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradeï, a souligné que plusieurs questions en suspens entre son agence et l'Iran, qui ont provoqué les doutes de la communauté internationale sur la nature du programme iranien, étaient "dans l'impasse".
Les pays occidentaux, qui soupçonnent l'Iran de chercher à produire des armes atomiques sous couvert d'un projet civil, pourraient se saisir de ce constat pour tenter de convaincre la Russie et la Chine de la nécessité de sanctions plus dures contre Téhéran, visant par exemple ses importations d'essence.
L'AIEA a parallèlement rejeté, en demandant qu'elles cessent immédiatement, des allégations françaises et israéliennes laissant entendre qu'elle dissimulerait des informations sur le programme iranien (pour plus de détails )
Le président américain Barack Obama a donné à Téhéran jusqu'à la fin du mois pour répondre à une offre présentée par le groupe 5+1 (les membres permanents du Conseil de sécurité - Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie - et l'Allemagne) en échange du gel de ses activités nucléaires suspectes, faute de quoi elle s'exposerait à un durcissement des sanctions internationales.
Mahmoud Ahmadinejad a répondu lundi qu'"une coopération fondée sur le respect et la justice n'est pas compatible avec les ultimatums".
Le président iranien a invité les "six" à étudier un ensemble de propositions que l'Iran s'apprête à présenter pour répondre aux "principaux défis de l'humanité". Selon l'agence Isna, Téhéran devrait dévoiler ces propositions avant la fin de la semaine.
L'Iran est prêt à négocier et à coopérer en vue d'une exploitation "pacifique d'une énergie nucléaire propre" disponible pour tous les pays, tout en combattant la prolifération, a poursuivi le président iranien.
Mercredi dernier, les grandes puissances ont invité Téhéran à entamer des discussions sur son programme nucléaire avant l'Assemblée générale de l'Onu, qui s'ouvrira le 23 septembre.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a déjà imposé trois trains de sanctions contre l'Iran depuis 2006, visant des entreprises ou des individus liés au programme nucléaire.
Des sanctions contre les importations d'essence figurent parmi les possibilités dont parlent aujourd'hui les Occidentaux. Bien que cinquième exportateur mondial de pétrole, l'Iran manque de capacités de raffinage et importe jusqu'à 40% de son essence.
Dimanche, lors d'une visite du président Hugo Chavez, le Venezuela s'est engagé à exporter 20.000 barils par jour d'essence à l'Iran, une décision qui pourrait contribuer à réduire la vulnérabilité de Téhéran.
L'Iran a souvent déclaré que l'arme nucléaire n'avait pas de place dans sa doctrine de défense et appelé les Etats-Unis et les autres puissances nucléaires à démanteler leur arsenal.
Lors de sa conférence de presse, Mahmoud Ahmadinejad s'est dit ouvert à un débat public avec Barack Obama, qui a proposé un nouveau départ dans les relations bilatérales à condition que Téhéran "desserre le poing".
"Nous pensons que c'est le meilleur moyen de résoudre des questions mondiales", a déclaré le président iranien. "Toute question doit être négociée devant les médias. Le temps des accords (...) secrets est révolu."
Source: Reuters via Yahoo News
Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que la République islamique était prête à dialoguer sur les "défis" auxquels est confrontée la planète mais a averti que Téhéran ne cèderait pas sur son programme nucléaire, qu'il affirme destiné à produire de l'électricité.
A Vienne, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradeï, a souligné que plusieurs questions en suspens entre son agence et l'Iran, qui ont provoqué les doutes de la communauté internationale sur la nature du programme iranien, étaient "dans l'impasse".
Les pays occidentaux, qui soupçonnent l'Iran de chercher à produire des armes atomiques sous couvert d'un projet civil, pourraient se saisir de ce constat pour tenter de convaincre la Russie et la Chine de la nécessité de sanctions plus dures contre Téhéran, visant par exemple ses importations d'essence.
L'AIEA a parallèlement rejeté, en demandant qu'elles cessent immédiatement, des allégations françaises et israéliennes laissant entendre qu'elle dissimulerait des informations sur le programme iranien (pour plus de détails )
Le président américain Barack Obama a donné à Téhéran jusqu'à la fin du mois pour répondre à une offre présentée par le groupe 5+1 (les membres permanents du Conseil de sécurité - Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie - et l'Allemagne) en échange du gel de ses activités nucléaires suspectes, faute de quoi elle s'exposerait à un durcissement des sanctions internationales.
Mahmoud Ahmadinejad a répondu lundi qu'"une coopération fondée sur le respect et la justice n'est pas compatible avec les ultimatums".
Le président iranien a invité les "six" à étudier un ensemble de propositions que l'Iran s'apprête à présenter pour répondre aux "principaux défis de l'humanité". Selon l'agence Isna, Téhéran devrait dévoiler ces propositions avant la fin de la semaine.
L'Iran est prêt à négocier et à coopérer en vue d'une exploitation "pacifique d'une énergie nucléaire propre" disponible pour tous les pays, tout en combattant la prolifération, a poursuivi le président iranien.
Mercredi dernier, les grandes puissances ont invité Téhéran à entamer des discussions sur son programme nucléaire avant l'Assemblée générale de l'Onu, qui s'ouvrira le 23 septembre.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a déjà imposé trois trains de sanctions contre l'Iran depuis 2006, visant des entreprises ou des individus liés au programme nucléaire.
Des sanctions contre les importations d'essence figurent parmi les possibilités dont parlent aujourd'hui les Occidentaux. Bien que cinquième exportateur mondial de pétrole, l'Iran manque de capacités de raffinage et importe jusqu'à 40% de son essence.
Dimanche, lors d'une visite du président Hugo Chavez, le Venezuela s'est engagé à exporter 20.000 barils par jour d'essence à l'Iran, une décision qui pourrait contribuer à réduire la vulnérabilité de Téhéran.
L'Iran a souvent déclaré que l'arme nucléaire n'avait pas de place dans sa doctrine de défense et appelé les Etats-Unis et les autres puissances nucléaires à démanteler leur arsenal.
Lors de sa conférence de presse, Mahmoud Ahmadinejad s'est dit ouvert à un débat public avec Barack Obama, qui a proposé un nouveau départ dans les relations bilatérales à condition que Téhéran "desserre le poing".
"Nous pensons que c'est le meilleur moyen de résoudre des questions mondiales", a déclaré le président iranien. "Toute question doit être négociée devant les médias. Le temps des accords (...) secrets est révolu."
Source: Reuters via Yahoo News