Dans un discours mercredi, le président Bush a répété sa volonté de poursuivre une mission devenue impopulaire aux Etats-Unis. Il a lié le conflit à la "guerre contre le terrorisme" dont il a fait depuis les attentats du 11 septembre 2001 la pierre angulaire de sa stratégie aussi bien sur la scène intérieure qu'à l'étranger. "Chasser Saddam Hussein du pouvoir était la bonne décision", a-t-il assuré et il a annoncé "une victoire stratégique majeure dans la guerre plus large contre le terrorisme", et la nébuleuse extrémiste d'Al-Qaïda.
"Chasser Saddam Hussein du pouvoir était la bonne décision", a-t-il assuré et il a annoncé "une victoire stratégique majeure dans la guerre plus large contre le terrorisme", et la nébuleuse extrémiste d'Al-Qaïda.
Il y a cinq ans, à l'aube du 20 mars 2003, les premières bombes sont tombées sur Bagdad, et, en trois semaines, ce qui restait de l'armée de Saddam Hussein a été défait par la plus puissante machine militaire de l'histoire.
Le 9 avril, Bagdad tombait et devenait la première capitale arabe à passer sous occupation américaine. Saddam Hussein était en fuite, et serait arrêté le 13 décembre 2003, et exécuté le 30 décembre 2006.
Le président irakien Jalal Talabani a estimé mercredi que l'invasion américaine avait mis fin à une ère "brutale de torture et de tyrannie", et a marqué "le début d'une nouvelle ère d'espoir et de droits démocratiques". Mais cinq ans après cette rapide campagne militaire, l'Irak est toujours au prise avec une violence qui a fait des dizaines de milliers de morts civils.
"Bush parle de victoire mais, pour moi, il a seulement réussi une chose dans ce pays: la destruction", assure à l'AFP Abou Fares al-Daraji, dans son tabac de la rue Saadoun, dans le centre de Bagdad.
Les évaluations les plus conservatrices évoquent un bilan de 80.000 tués, mais l'Organisation Mondiale de la Santé donne une fourchette de 104 à 223.000 morts irakiens entre mars 2003 et mars 2006. Les forces américaines qui pensaient rentrer rapidement aux Etats-Unis sont toujours déployées en Irak avec un contingent de quelque 160.000 soldats. Elles ont eu près de 4.000 tués et près de 30.000 blessés.
L'armée américaine est quotidiennement visée par des attaques audacieuses, et elle est impliquée depuis des mois dans des opérations dans le nord du pays, où les groupes affiliés à Al-Qaïda en Irak concentrent leurs efforts.
La violence contre les civils a diminué au cours des derniers mois, notamment à Bagdad, mais la capitale est encore le théâtre d'attentats sanglants. La relative accalmie est attribuée à l'envoi de renforts américains dès février 2007, et à une stratégie de mobilisation, moyennant finance, de groupes d'insurgés sunnites et à une trêve unilatérale de la principale milice chiite.
Le président Bush a prévenu que les gains en Irak étaient "fragiles et réversibles", alors que Washington considère que la réconciliation politique, entre chiites, sunnites et kurdes, est trop lente.
Le gouvernement du Premier ministre Nouri al-Maliki, un chiite, est accusé de favoriser sa communauté et soupçonné de mettre l'appareil de l'Etat au service des intérêts d'un cercle étroit d'alliés privilégiés. Une conférence de réconciliation s'est achevée mercredi à Bagdad sans progrès tangibles.
Dans d'autres domaines, les progrès se font encore largement attendre, pour ce conflit qui a déjà coûté quelque 500 milliards de dollars et érodé la crédibilité des Etats-Unis au Moyen-Orient.
La relance de l'économie, souci primordial des 25 millions d'Irakiens après la sécurité, est en panne, en dépit des revenus pétroliers.
Pour l'ancien directeur général de l'AIEA, Hans Blix, chef des inspecteurs de l'ONU chargés de découvrir des armes de destruction massive irakiennes qui n'existaient plus, la guerre a été "une tragédie, pour l'Irak, pour les Etats-Unis, pour la vérité et la dignité humaine".
yahoo.com
"Chasser Saddam Hussein du pouvoir était la bonne décision", a-t-il assuré et il a annoncé "une victoire stratégique majeure dans la guerre plus large contre le terrorisme", et la nébuleuse extrémiste d'Al-Qaïda.
Il y a cinq ans, à l'aube du 20 mars 2003, les premières bombes sont tombées sur Bagdad, et, en trois semaines, ce qui restait de l'armée de Saddam Hussein a été défait par la plus puissante machine militaire de l'histoire.
Le 9 avril, Bagdad tombait et devenait la première capitale arabe à passer sous occupation américaine. Saddam Hussein était en fuite, et serait arrêté le 13 décembre 2003, et exécuté le 30 décembre 2006.
Le président irakien Jalal Talabani a estimé mercredi que l'invasion américaine avait mis fin à une ère "brutale de torture et de tyrannie", et a marqué "le début d'une nouvelle ère d'espoir et de droits démocratiques". Mais cinq ans après cette rapide campagne militaire, l'Irak est toujours au prise avec une violence qui a fait des dizaines de milliers de morts civils.
"Bush parle de victoire mais, pour moi, il a seulement réussi une chose dans ce pays: la destruction", assure à l'AFP Abou Fares al-Daraji, dans son tabac de la rue Saadoun, dans le centre de Bagdad.
Les évaluations les plus conservatrices évoquent un bilan de 80.000 tués, mais l'Organisation Mondiale de la Santé donne une fourchette de 104 à 223.000 morts irakiens entre mars 2003 et mars 2006. Les forces américaines qui pensaient rentrer rapidement aux Etats-Unis sont toujours déployées en Irak avec un contingent de quelque 160.000 soldats. Elles ont eu près de 4.000 tués et près de 30.000 blessés.
L'armée américaine est quotidiennement visée par des attaques audacieuses, et elle est impliquée depuis des mois dans des opérations dans le nord du pays, où les groupes affiliés à Al-Qaïda en Irak concentrent leurs efforts.
La violence contre les civils a diminué au cours des derniers mois, notamment à Bagdad, mais la capitale est encore le théâtre d'attentats sanglants. La relative accalmie est attribuée à l'envoi de renforts américains dès février 2007, et à une stratégie de mobilisation, moyennant finance, de groupes d'insurgés sunnites et à une trêve unilatérale de la principale milice chiite.
Le président Bush a prévenu que les gains en Irak étaient "fragiles et réversibles", alors que Washington considère que la réconciliation politique, entre chiites, sunnites et kurdes, est trop lente.
Le gouvernement du Premier ministre Nouri al-Maliki, un chiite, est accusé de favoriser sa communauté et soupçonné de mettre l'appareil de l'Etat au service des intérêts d'un cercle étroit d'alliés privilégiés. Une conférence de réconciliation s'est achevée mercredi à Bagdad sans progrès tangibles.
Dans d'autres domaines, les progrès se font encore largement attendre, pour ce conflit qui a déjà coûté quelque 500 milliards de dollars et érodé la crédibilité des Etats-Unis au Moyen-Orient.
La relance de l'économie, souci primordial des 25 millions d'Irakiens après la sécurité, est en panne, en dépit des revenus pétroliers.
Pour l'ancien directeur général de l'AIEA, Hans Blix, chef des inspecteurs de l'ONU chargés de découvrir des armes de destruction massive irakiennes qui n'existaient plus, la guerre a été "une tragédie, pour l'Irak, pour les Etats-Unis, pour la vérité et la dignité humaine".
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