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31/08/2010 12:34

L'Irak "souverain" à la fin de la mission américaine

Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a estimé mardi, au dernier jour de la mission de combat de l'armée américaine dans ce pays, que l'Irak était désormais "un pays souverain et indépendant" assurant que son armée était capable d'y assurer la sécurité.



L'Irak "souverain" à la fin de la mission américaine de combat, pour Maliki
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a estimé mardi, au dernier jour de la mission de combat de l'armée américaine dans ce pays, que l'Irak était désormais "un pays souverain et indépendant" assurant que son armée était capable d'y assurer la sécurité. "C'est un jour qui restera dans les mémoires de tous les Irakiens. L'Irak devient aujourd'hui un pays souverain et indépendant", a estimé M. Maliki dans un discours retransmis par la chaîne publique Iraqiya. "Malheureusement, nous sommes confrontés à une campagne de scepticisme et nous sommes sûrs que son objectif est d'empêcher le retrait", a-t-il déclaré. "Je vous réaffirme que les forces de sécurité irakiennes sont capables d'assumer leurs responsabilités", a martelé le chef du gouvernement. Plus de sept ans après la chute de l'ex-dictateur Saddam Hussein, la situation est encore loin d'être stabilisée en Irak, théâtre d'un regain d'attentats ces dernières semaines. Et faute d'accord entre les partis politiques, aucun nouveau gouvernement n'a toujours été formé à la suite des élections du 7 mars. Venu en Irak pour marquer avec les troupes le début d'une nouvelle page de la présence militaire américaine, le vice-président américain Joe Biden devait profiter de cette visite pour exhorter de nouveau les dirigeants irakiens à mettre de côté leurs intérêts pour forger un gouvernement incluant toutes les tendances. Comme il s'y était engagé peu après son investiture en janvier 2009, le président Barack Obama annoncera officiellement mardi soir (minuit GMT) la fin de la mission de combat de ses troupes en Irak lors d'un discours prononcé dans le cadre solennel du Bureau ovale de la Maison blanche.(lepoint)

Proche-Orient : ne pas désespérer du dialogue
Par courtoisie pour Barack Obama, Israéliens et Palestiniens reprennent le chemin de la négociation. Ils le font sans conviction et dans un climat de scepticisme général sur ce qui pourrait bien sortir de cette énième relance des pourparlers entre eux. Objectif non avoué des deux protagonistes : ne pas passer pour celui qui refuse le dialogue... Après vingt mois de négociations indirectes qui n'ont rien donné, l'administration Obama veut un électrochoc : une rencontre au sommet à Washington. Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, et Mahmoud Abbas, le chef de l'Autorité palestinienne, sont attendus, jeudi 2 septembre, à la Maison Blanche pour un dîner censé amorcer des conversations 'directes' entre les deux parties. Ce n'est pas jouer les Cassandre que de pointer quelques mauvais signaux de départ. Si l'on veut être très pessimiste, on citera le ministre israélien des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, qui, fin août, ironisait à l'avance sur le dîner de Washington : 'Nous avons déjà connu beaucoup d'événements festifs de ce genre.' Ou le grand rabbin ultraorthodoxe Ovadia Yossef, chef spirituel du parti Shas, une des formations de la majorité au pouvoir à Jérusalem, qui a salué 'l'événement' en appelant Dieu à mettre fin aux jours de M. Abbas... Ou encore les islamistes du Hamas, la deuxième branche du mouvement palestinien, qui contrôlent Gaza et qualifient la rencontre de Washington de 'grande tromperie'. Dans cette histoire, personne n'est en situation de force. Barack Obama a montré les limites de sa capacité - ou de sa volonté - à peser sur Israël. Il n'a pas obtenu de M. Nétanyahou cette mesure de bon sens et d'élémentaire justice que serait l'arrêt de la colonisation israélienne à Jérusalem et en Cisjordanie et qui, seule, témoignerait de la bonne foi du premier ministre quand il proclame être en faveur de la création d'un Etat palestinien.(lemonde)

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



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