Grèce: le spot télévisé de la droite qui agace l'opposition
La peur de la sortie de l'euro inspire les partis politiques grecs. La Nouvelle Démocratie (droite), parti en tête des sondages pour le prochain scrutin législatif le 17 juin, l'utilise dans son clip de campagne, en mettant en scène des enfants. Des enfants pour mobiliser les électeurs. La Nouvelle Démocratie (droite), parti en tête des sondages pour le prochain scrutin législatif le 17 juin, utilise la peur de la sortie de l'euro dans un clip de campagne... et provoque l'agacement de l'opposition. La vidéo s'ouvre sur une classe de primaire. Un instituteur énumère les pays utilisant la monnaie unique: " Chypre, la Belgique, l'Irlande, la France, le Portugal, l'Espagne...Tous ces pays sont dans la zone euro... "" Et la Grèce, monsieur ? Elle ne l'est pas?", demande une des élèves. Quelques minutes s'écoulent et l'instituteur, perdu dans ses pensées, ne répond pas. Puis le spot s'achève sur cette phrase cinglante: "Nous ne pouvons pas jouer avec l'avenir de nos enfants". Diffusé sur toutes les chaînes grecques, le clip, a été vivement critiqué par l'opposition. La porte-parole du Pasok (parti socialiste), Fofi Gennimata, a réagi: "La Nouvelle Démocratie, vraisemblablement dépourvue de programme et de propositions, investit le champ de la peur (...) C'est une honte d'utiliser de cette façon des enfants".(l'express.fr) Ceci est une très mauvaise vague de surf pour l'Europe.
L'Italie s'interroge sur les suicidés de la crise
Mario Frasacco était un homme de peu de mots. Il y a deux mois exactement, ce patron d'une petite entreprise de vitrerie industrielle s'est suicidé d'une balle de fusil de chasse dans le coeur, chez lui, à Rome. Après vingt ans d'activité, son carnet de commandes ne comptait plus que quelques lignes à la fin de l'année 2010. Un an plus tard, il était vide. M. Frasacco avait renvoyé six de ses employés. Il tentait encore d'inverser la donne avec les deux derniers : sa fille, Giorgia, et son gendre. Giorgia Frasacco a retrouvé une lettre : son père l'embrassait, mais il n'expliquait pas son geste. Est-ce la faillite, inévitable, qui l'a poussé au pire ? 'Il a fait un grand bluff, dit-elle. Il ne nous a rien dit', ni de ce qui le guettait entre ses lignes de comptes, ni de ce qu'il en pensait. Giorgia Frasacco se voit comme la fille d'un suicidé de la crise économique. 'Mais tu ne sais pas s'il n'y a pas eu autre chose, dit-elle. Parfois, tu te demandes.' Avec cette jeune mère de deux garçons de dix mois, l'Italie s'interroge sur le cas Frasacco, comme sur des dizaines d'autres. La crise tue-t-elle ? A combien s'élève le nombre de ses victimes ? 'Il n'y a pas de corrélation claire entre le taux de suicides et le cycle économique', affirme Enrico Giovannini, le président d'Istat, l'institut national de statistique italien. Ses derniers chiffres remontent à 2010. Ils montrent une tendance stable : environ 3 500 suicides par an, sans distinction de 'motif' (c'est le terme administratif) soit trois fois moins qu'en France.(lemonde.fr) La crise n'a pas fini de faire des morts.
Euro: l'image troublée de l'Ukraine menace la fête
Les jongleurs animent les rues de Kiev et la ferveur monte dans la capitale ukrainienne transfigurée, à quelques heures de l'ouverture de l'Euro de football. Mais l'atmosphère festive ne masque pas les problèmes qui ternissent l'image du pays. L'Ukraine fait face au boycott de responsables politiques étrangers qui protestent contre le sort réservé à l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, ou à des accusations de racisme. Des incidents ont en outre éclaté mardi entre manifestants et force de l'ordre, près d'une zone aménagée pour accueillir les supporters, après l'adoption au parlement d'un texte de loi renforçant le statut de la langue russe. Cette disposition qui a révolté les tenants de la langue ukrainienne, un symbole d'indépendance, n'est que le dernier épisode du déluge de contre-publicité qui s'abat sur l'Ukraine. L'Euro, organisé avec la Pologne, son premier soutien en Europe, était perçu comme un moyen de pousser l'ex-république soviétique vers la famille des démocraties occidentales. "Ils voulaient utiliser l'Euro comme un outil de propagande pour montrer que l'Ukraine est un grand pays européen à fort potentiel.(fr.reuters.com) Cette Euro 2012 ne sonne pas bien à toutes les oreilles.
Source: Yahoo actualités
Référencement Internet et création de sites Web ici
La peur de la sortie de l'euro inspire les partis politiques grecs. La Nouvelle Démocratie (droite), parti en tête des sondages pour le prochain scrutin législatif le 17 juin, l'utilise dans son clip de campagne, en mettant en scène des enfants. Des enfants pour mobiliser les électeurs. La Nouvelle Démocratie (droite), parti en tête des sondages pour le prochain scrutin législatif le 17 juin, utilise la peur de la sortie de l'euro dans un clip de campagne... et provoque l'agacement de l'opposition. La vidéo s'ouvre sur une classe de primaire. Un instituteur énumère les pays utilisant la monnaie unique: " Chypre, la Belgique, l'Irlande, la France, le Portugal, l'Espagne...Tous ces pays sont dans la zone euro... "" Et la Grèce, monsieur ? Elle ne l'est pas?", demande une des élèves. Quelques minutes s'écoulent et l'instituteur, perdu dans ses pensées, ne répond pas. Puis le spot s'achève sur cette phrase cinglante: "Nous ne pouvons pas jouer avec l'avenir de nos enfants". Diffusé sur toutes les chaînes grecques, le clip, a été vivement critiqué par l'opposition. La porte-parole du Pasok (parti socialiste), Fofi Gennimata, a réagi: "La Nouvelle Démocratie, vraisemblablement dépourvue de programme et de propositions, investit le champ de la peur (...) C'est une honte d'utiliser de cette façon des enfants".(l'express.fr) Ceci est une très mauvaise vague de surf pour l'Europe.
L'Italie s'interroge sur les suicidés de la crise
Mario Frasacco était un homme de peu de mots. Il y a deux mois exactement, ce patron d'une petite entreprise de vitrerie industrielle s'est suicidé d'une balle de fusil de chasse dans le coeur, chez lui, à Rome. Après vingt ans d'activité, son carnet de commandes ne comptait plus que quelques lignes à la fin de l'année 2010. Un an plus tard, il était vide. M. Frasacco avait renvoyé six de ses employés. Il tentait encore d'inverser la donne avec les deux derniers : sa fille, Giorgia, et son gendre. Giorgia Frasacco a retrouvé une lettre : son père l'embrassait, mais il n'expliquait pas son geste. Est-ce la faillite, inévitable, qui l'a poussé au pire ? 'Il a fait un grand bluff, dit-elle. Il ne nous a rien dit', ni de ce qui le guettait entre ses lignes de comptes, ni de ce qu'il en pensait. Giorgia Frasacco se voit comme la fille d'un suicidé de la crise économique. 'Mais tu ne sais pas s'il n'y a pas eu autre chose, dit-elle. Parfois, tu te demandes.' Avec cette jeune mère de deux garçons de dix mois, l'Italie s'interroge sur le cas Frasacco, comme sur des dizaines d'autres. La crise tue-t-elle ? A combien s'élève le nombre de ses victimes ? 'Il n'y a pas de corrélation claire entre le taux de suicides et le cycle économique', affirme Enrico Giovannini, le président d'Istat, l'institut national de statistique italien. Ses derniers chiffres remontent à 2010. Ils montrent une tendance stable : environ 3 500 suicides par an, sans distinction de 'motif' (c'est le terme administratif) soit trois fois moins qu'en France.(lemonde.fr) La crise n'a pas fini de faire des morts.
Euro: l'image troublée de l'Ukraine menace la fête
Les jongleurs animent les rues de Kiev et la ferveur monte dans la capitale ukrainienne transfigurée, à quelques heures de l'ouverture de l'Euro de football. Mais l'atmosphère festive ne masque pas les problèmes qui ternissent l'image du pays. L'Ukraine fait face au boycott de responsables politiques étrangers qui protestent contre le sort réservé à l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, ou à des accusations de racisme. Des incidents ont en outre éclaté mardi entre manifestants et force de l'ordre, près d'une zone aménagée pour accueillir les supporters, après l'adoption au parlement d'un texte de loi renforçant le statut de la langue russe. Cette disposition qui a révolté les tenants de la langue ukrainienne, un symbole d'indépendance, n'est que le dernier épisode du déluge de contre-publicité qui s'abat sur l'Ukraine. L'Euro, organisé avec la Pologne, son premier soutien en Europe, était perçu comme un moyen de pousser l'ex-république soviétique vers la famille des démocraties occidentales. "Ils voulaient utiliser l'Euro comme un outil de propagande pour montrer que l'Ukraine est un grand pays européen à fort potentiel.(fr.reuters.com) Cette Euro 2012 ne sonne pas bien à toutes les oreilles.
Source: Yahoo actualités
Référencement Internet et création de sites Web ici