Europe
11/11/2011 21:36

L'Europe bousculée par la crise de la dette

Après la Grèce, l'Italie et l'Espagne sont sur la brèche. Les gouvernements de ces pays déstabilisés voient l'extrême droite y pointer le bout du nez. La gaffe de Standard & Poor's (qui a laissé filtré une information fausse selon laquelle la France aurait perdu sa notation AAA) irrite l'Europe. Et on comprend ses dirigeants: d'aucuns disent qu'il n'y a pas de fumée sans feu et se demandent quel objectif l'agence de notation Standard & Poor's poursuivait si ce qu'elle déclare être une "erreur" n'en était pas véritablement une. Si la France perdait sa notation, les conséquences, pour l'Union EUropéenne, seraient probablement dramatiques. L'Europe, si elle veut se maintenir face à cette crise financière monumentale, devra très vite unifier les politques économiques et monétaires des pays qui la composent et qui se comportent, actuellement, comme s'ils n'avaient pas d'intérêts communs. Malgré la tourmente, l'Europe refuse l'aide de la Chine qui demandait le renforcement de sa position au Fonds monétaire international (FMI) ou le statut d'économie de marché à l'Organisation mondiale du commerce qui lui sont refusés alors qu'elle a acquis le rang de 2° puissance économique mondiale...



Revue de presse Europe du 11/11/2011

Italie : Les marchés inquiets, le départ de Berlusconi précipité
L'Italie a cherché mercredi à rassurer des marchés inquiets par la tempête en zone euro, en accélérant l'adoption des mesures économiques réclamées par l'Union européenne. Le départ de Silvio Berlusconi devrait lui aussi être avancé à samedi ou dimanche. Cette double décision a notamment été influencée par les résultats catastrophiques de la Bourse de Milan, mercredi soir. Celle-ci a en effet clôturé sur une chute de 3,78% tandis que les taux obligataires planaient au-delà des 7%. Un record qui s'avère insoutenable sur le long terme. (francesoir.fr)

Grèce: l'extrême droite entre au gouvernement
L'extrême droite est représentée dans le nouveau gouvernement grec de coalition, une première depuis le retour de la démocratie en Grèce en 1974 après la chute de la dictature des colonels, a indiqué un communiqué officiel vendredi. Makis Voridis a été nommé ministre des Transports et Adonis Georgiadis, au secrétariat d'Etat au développement et à la Marine marchande. Le ministère grec des Finances reste dans les mains d'Evangélos Vénizelos, poids-lourd socialiste, tandis que les Affaires étrangères échoient à un libéral de la Nouvelle Démocratie, l'ex-Commissaire européen Stavros Dimas dans le nouveau gouvernement de coalition grec. (20minutes.fr)

Bruxelles dénonce un incident "grave" après l'erreur de Standard & Poor's sur le triple A de la France
Si elle garde son triple A, la France n'en est pas moins sous surveillance de l'une des trois principales agences de notation, l'agence Moody's, depuis la mi-octobre. L'agence s'est donnée trois mois pour observer la dette française, précisant qu'elle s'intéresserait particulièrement à la capacité du gouvernement français à mettre en oeuvre ses réformes fiscales et économiques dans le contexte économique et financier global. Certains analystes financiers se demandaient vendredi si l'"erreur" de Standard & Poor's ne reflétait pas un fond de réalité. "Je ne me souviens pas d'une situation où une agence ait diffusé par erreur une modification de note", expliquait vendredi Gary Jenkins, un analyste d'Evolution Securities. (Associated Press)

Sondage: 56% des Allemands apprécient la gestion Merkel de la crise européenne
Près de six Allemands sur dix (56%) approuvent la façon dont leur chancelière Angela Merkel gère la crise de la dette dans la zone euro et près de quatre sur cinq (78%) parient sur la survie de l'euro, selon un sondage publié vendredi. La confiance dans la survie de la zone euro (78 est à peu près la même qu'un an auparavant malgré l'aggravation entre-temps de la crise financière, qui s'attaque maintenant à l'Italie, troisième plus importante économie du bloc après l'Allemagne et la France. (Associated Press)

Les négociations entre l'Europe et la Chine pour une participation de Pékin à l'aide à la zone euro sont bloquées.
En effet, les responsables européens se sont refusés à accepter les conditions dictées par la Chine. La Chine monnayait son aide en échange d'une influence plus forte au sein du FMI. Les Chinois ont un point de vue qui ne nous convient pas, mais qui se défend : "Les Etats-Unis et le FMI posent eux aussi leurs conditions, il n'est donc pas déraisonnable que la Chine en fasse autant." Ou encore : "Nous sommes prêts à aider, mais nous ne sommes pas une association caritative". Pékin caressait l'espoir de voir le yuan entrer dans le panier de référence du FMI. Mais Christine Lagarde a déclaré jeudi qu'il n'en était pas question pour l'instant. (LePost.fr)

Source: Yahoo News

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S. D.



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