L'Ethiopie, grande puissance militaire de la Corne de l'Afrique, était présente en force en Somalie depuis fin 2006, ayant envoyé des milliers de soldats pour aider le gouvernement de transition somalien, soutenu par l'ONU, à reprendre Mogadiscio aux islamistes.
"Quoi qu'il arrive, nous avons décidé de retirer nos troupes de Somalie à la fin de l'année", a déclaré le porte-parole de la diplomatie éthiopienne Wahide Bellay, interrogé par téléphone depuis Addis Abeba.
Le président somalien Abdullahi Yusuf réclame qu'une force internationale de l'ONU vienne remplacer le petit contingent de l'Union africaine, confiné dans ses bases de Mogadiscio en raison de la violence. Les soldats de l'UA ne sont que 2.600, bien qu'ayant eu le feu vert pour un déploiement de 8.000 hommes sur le terrain.
Le conseil de sécurité de l'ONU a quant à lui soumis l'envoi d'une force onusienne à des progrès en matière de réconciliation politique et de sécurité, alors que le chaos règne toujours à Mogadiscio.
Vendredi, le porte-parole éthiopien a précisé qu'Addis Abeba n'attendrait pas plus longtemps que la communauté internationale se décide.
Selon Rashid Abdi, spécialiste de la Somalie à l'International Crisis Group, les Ethiopiens pourraient boucler la frontière au maximum, et "d'effectuer des incursions militaires" au cas par cas en Somalie, sans avoir sur place en permanence des soldats susceptibles d'être pris pour cible.
Laborieusement constitué en 2004 dans un pays en plein chaos depuis de longues années, le gouvernement somalien de transition n'a jamais guère eu de pouvoir, avant de perdre totalement le contrôle de la capitale Mogadiscio et du sud du pays, tombés aux mains des extrémistes des Tribunaux islamiques, mouvement de type taliban. En décembre 2006, il appelait l'Ethiopie au secours.
Mais depuis, l'insurrection se poursuit de plus belle, et la menace sur le gouvernement de Yusuf n'est pas levée, alors que la crise humanitaire s'aggrave. Le pays apparaît livré aux bandits et factions armées, sans compter les pirates, dont les actions se multiplient au large des côtes somaliennes et dans le Golfe d'Aden.
Source: Yahoo News
"Quoi qu'il arrive, nous avons décidé de retirer nos troupes de Somalie à la fin de l'année", a déclaré le porte-parole de la diplomatie éthiopienne Wahide Bellay, interrogé par téléphone depuis Addis Abeba.
Le président somalien Abdullahi Yusuf réclame qu'une force internationale de l'ONU vienne remplacer le petit contingent de l'Union africaine, confiné dans ses bases de Mogadiscio en raison de la violence. Les soldats de l'UA ne sont que 2.600, bien qu'ayant eu le feu vert pour un déploiement de 8.000 hommes sur le terrain.
Le conseil de sécurité de l'ONU a quant à lui soumis l'envoi d'une force onusienne à des progrès en matière de réconciliation politique et de sécurité, alors que le chaos règne toujours à Mogadiscio.
Vendredi, le porte-parole éthiopien a précisé qu'Addis Abeba n'attendrait pas plus longtemps que la communauté internationale se décide.
Selon Rashid Abdi, spécialiste de la Somalie à l'International Crisis Group, les Ethiopiens pourraient boucler la frontière au maximum, et "d'effectuer des incursions militaires" au cas par cas en Somalie, sans avoir sur place en permanence des soldats susceptibles d'être pris pour cible.
Laborieusement constitué en 2004 dans un pays en plein chaos depuis de longues années, le gouvernement somalien de transition n'a jamais guère eu de pouvoir, avant de perdre totalement le contrôle de la capitale Mogadiscio et du sud du pays, tombés aux mains des extrémistes des Tribunaux islamiques, mouvement de type taliban. En décembre 2006, il appelait l'Ethiopie au secours.
Mais depuis, l'insurrection se poursuit de plus belle, et la menace sur le gouvernement de Yusuf n'est pas levée, alors que la crise humanitaire s'aggrave. Le pays apparaît livré aux bandits et factions armées, sans compter les pirates, dont les actions se multiplient au large des côtes somaliennes et dans le Golfe d'Aden.
Source: Yahoo News