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18/03/2011 20:39

L'Espace et son actu

Des pluies de méthane détectées sur Titan; Nouveaux engins spatiaux: l'Iran réussi a réussi ses tests; Messenger entre dans l'orbite de Mercure; Les planètes errantes pourraient peut-être abriter la vie; La capsule Soyouz ramène des membres de l'ISS sur Terre.


Des pluies de méthane détectées sur Titan
La sonde américaine Cassini a probablement détecté des pluies printanières de méthane sur Titan, le plus grand satellite de Saturne. Un phénomène observé sur les dunes de la région équatoriale considérée comme aride de cette lune.
Dans ses hautes altitudes, Titan possède de nombreux et vastes lacs de méthane, mais ses régions équatoriales, recouvertes de dune, sont arides. Jusqu'alors les chercheurs n'y avaient observé que des traces de canaux à sec, imaginant qu'ils témoignaient d'un climat passé bien plus humide.
Mais cette conclusion est bouleversée par ce que les scientifiques ont découvert grâce à la sonde Cassini, rapporte le site Planet techno science. Après avoir observé une tempête dans les régions équatoriales en septembre 2010 (le début du mois d'avril dans l'année de Titan), une épaisse couche de nuages est apparue le mois suivant. Ils ont ensuite détecté une diminution de la brillance de la surface près de l'équateur, et estiment que des pluies sont probablement à l'origine de cet assombrissement.
Une conclusion qui laisse penser que les canaux à sec observés près de l'équateur de Titan ont pu être creusés par des pluies saisonnières tombant lors du printemps boréal du satellite de Saturne.

Nouveaux engins spatiaux: l'Iran réussi a réussi ses tests
Hier, l'Iran a annoncé avoir testé avec succès un nouveau lanceur et une nouvelle capsule spatiale. Le prochain objectif sera d'envoyer un singe dans l'espace.
L'Iran se lance peu à peu dans un important programme spatial. Mercredi, la présidence iranienne a annoncé que "la République islamique d'Iran a lancé avec succès la première capsule de vie iranienne dans l'espace en utilisant la fusée Kavoshgar-4". Ce lanceur a également été conçu pour transporter des charges. L'Agence spatiale iranienne indique que les transmissions de données et d'images avec la Terre ont parfaitement fonctionné.
Ce lancement fait suite à celui de 2009 au cours duquel la fusée Safir-2 en 2009 avait mis en orbite un satellite. En 2010, un vaisseau Kavoshgar-3 avait également emmené à son bord un rat et des tortues. Téhéran indique vouloir prochainement envoyer un singe dans l'espace à bord d'une fusée similaire. Pour les responsables du programme, il s'agit "de la première étape menant à l'envoi d'un homme dans l'espace" prévu pour 2020.
Mais l'Iran ne s'arrête pas là, prévoyant également la mise en orbite de plusieurs satellites, notamment pour l'observation et les télécommunications. Le Kavoshgar-4 devra mettre en place des appareils à basse altitude (150 km), le Safir-B1 pourra placer un satellite de 50 kg à une orbite allant de 300 à 450 km d'altitude, quant au Simorgh, il aura pour mission de mettre en orbite un satellite de 100 kg à 500 km de la Terre. Si le calendrier est respecté, ces engins devraient être lancés dans les 12 prochains mois. Un satellite de télécommunication devrait, quant à lui, être placé en orbite, à 35 000 km du sol, d'ici cinq ans.

Messenger entre dans l'orbite de Mercure
La sonde Messenger de la Nasa est parvenue sans problèmes à entrer dans l'orbite de Mercure. Il s'agit du premier engin spatial à s'installer dans l'orbite de cette planète.
Mercure est la planète du système solaire la plus proche du Soleil. Son exploration est donc difficile car la température de sa surface est extrêmement élevée (plus de 600°C). Toutefois, la sonde Messenger a pu se mettre en orbite autour de la planète grâce à un bouclier protecteur. De nombreuses innovations accompagnent cette mission. Il a fallu prévoir des réacteurs solaires qui seraient par ailleurs capables de résister à la chaleur. Ainsi, seuls un tiers des panneaux captent la lumière tandis que les deux tiers restants la réfléchissent comme de simples miroirs.
C'est après un voyage de 155 millions de km que Messenger se trouve maintenant à "seulement" 46 millions de km de l'astre solaire. Le docteur Solomon de l'Institution Carnegie à Washington  explique que les tests qui vont être effectués sur Mercure sont capables de nous révéler de quelle manière se forment et évoluent les nouvelles planètes telles la Terre. 
"Nous avons débuté la mission Messenger il y a maintenant 15 ans", indique-t-il à BBC News. "Nous avons travaillé sur la façon de mettre un vaisseau en orbite et la façon de mener des observations qui en découleraient pendant près de dix ans et demi". C'est grâce à un matériau proche de la céramique que le vaisseau est protégé et empêche la chaleur de pénétrer à l'intérieur.
"La sonde est aussi près que possible, c'est presque parfait"

Les planètes errantes pourraient peut-être abriter la vie
Des scientifiques américains ont découvert que les planètes errantes pouvaient accueillir des océans sous-glaciaires et pourquoi pas de la vie.
Isolées de toute étoile, les planètes interstellaires seraient selon les scientifiques, des astres éjectés de leur système planétaire. Devenues indépendantes, elles erreraient alors totalement seules dans l'espace. Jusqu'ici, on pensait qu'un tel environnement ne pouvait abriter ni eau, ni vie. Mais les recherches soumises le mois dernier à la revue Astrophysical Journal Letters semblent indiquer le contraire.
En comparant ces planètes à la Terre, des physiciens de l'Université de Chicago se sont en effet aperçus qu'il était tout à fait possible que celles-ci abritent des océans liquides cachés sous la glace. Pour arriver à une telle conclusion, ils ont usé de simulation par ordinateur pour savoir si un océan pouvait rester liquide sans la chaleur d'une étoile. "L'idée était de considérer des types extrêmes d'environnements. Que se passe t-il si l'on prend un astre semblable à la Terre et que l'on "éteint" le Soleil ? Peut-on imaginer que ces environnements puissent être habitables ?", a expliqué le géophysicien Dorian Abbot, co-auteur de l'étude.
Selon leurs résultats, les restes de chaleur provenant de la formation de l'astre et la désintégration d'éléments radioactifs de la roche suffiraient à réchauffer un océan sous une couche de glace. De l'eau liquide qui resterait protégée pendant des milliards d'années tant que la glace ne gèle pas jusqu'au noyau de la planète. Pour cela, il faudrait tout de même que la masse de la planète errante soit au moins 3,5 fois supérieure à celle de la Terre selon les calculs des chercheurs. Mais seulement 0,3 fois si la planète possède une épaisse couche de CO2.
De la vie ailleurs ?

La capsule Soyouz ramène des membres de l'ISS sur Terre
La capsule russe Soyouz a ramené sur Terre trois astronautes de la Station spatiale internationale (ISS). Ceux-ci venaient de passer cinq mois dans l'espace.
C'est dans les steppes du Kazakhstan, au nord d'Arkalyk, que la capsule russe Soyouz a atterri ce mercredi. Elle ramenait sur la terre ferme deux Russes et un Américain qui venaient de passer cinq mois dans l'espace, à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Le centre russe de contrôle des vols spatiaux (Tsoup) a précisé que "l'atterrissage a été effectué avec succès à 7H45 GMT" et que "les cosmonautes sont en bonne santé".

Source: Yahoo News


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