Afrique et Moyen-Orient
24/01/2011 12:37

L'Egypte demande à l'Allemagne de lui rendre le buste de Nefertiti et point chauds d'Afrique

L'Egypte demande à l'Allemagne de lui rendre le buste de Nefertiti - Côte d'Ivoire: le camp Gbagbo balaie menaces et sanctions - Algérie: décès d'un homme qui avait tenté de s'immoler - Élections en Centrafrique le président Bozizé favori - Liban: le chef du Hezbollah affirme vouloir un gouvernement d'unité nationale - Michèle Alliot-Marie: la France opposée à une prise d'otage politique - Les otages français enlevés au Niger sont en vie - Alassane Ouattara appelle à boycotter les exportations de cacao ivoirien



L'Egypte demande à l'Allemagne de lui rendre le buste de Nefertiti
L'Egypte demande officiellement à l'Allemagne de lui rendre le buste de la reine Nefertiti, datant de 3.300 ans, conservé dans un musée de Berlin depuis des décennies. Ce buste du XIVe siècle avant JC figure en tête de la liste des antiquités égyptiennes que Le Caire tente de rapatrier, dans le cadre d'une campagne de récupération des centaines d'objets emmenés en Europe et ailleurs, pendant la période coloniale notamment. Le conseil suprême des Antiquités égyptienne, par la voix de son directeur Zahi Hawass, a annoncé lundi qu'une demande officielle a été envoyée à Berlin. L'Allemagne a toujours décliné les précédentes demandes égyptiennes pour le retour du célèbre buste, affirmant qu'il était légalement en Allemagne et trop fragile pour être déplacé du Neues Museum, situé à Berlin. (Reuters)

Côte d'Ivoire: le camp Gbagbo balaie menaces et sanctions
Laurent Gbagbo trouvera les moyens de contourner les sanctions économiques prises pour le forcer à quitter le pouvoir en Côte d'Ivoire, a affirmé dimanche son gouvernement. La veille, les dirigeants de la région avaient écarté le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), un proche de Gbagbo qui continuait à fournir au président sortant ivoirien l'accès aux comptes, contrairement aux sanctions décidées. Mais les nouveaux partenaires de la Côte d'Ivoire en Asie, en Amérique latine et en Afrique, a assuré dimanche le porte-parole de Gbagbo, Ahoua Don Mello, l'aideront à assurer le bon fonctionnement des finances publiques et du commerce. Le porte-parole a par ailleurs présenté comme un "bluff" la menace des Etats de la région de recourir à la force pour installer au pouvoir l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, considéré par la communauté internationale comme le vainqueur de la présidentielle du 28 novembre. "Ceux qui pensent que la Côte d'Ivoire sera isolée sont aussi ceux qui croient que nous n'avons pas d'autre choix que de traiter avec eux", a-t-il dit. Pour ce qui est de l'exportation du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier pays producteur mondial, Don Mello a précisé que des navires venus d'Asie et d'ailleurs remplaceraient les cargos européens qui, en raison des sanctions, ne peuvent plus charger dans les ports ivoiriens. (Reuters)

Algérie: décès d'un homme qui avait tenté de s'immoler
Un homme de 35 ans qui avait tenté de s'immoler par le feu le 18 janvier dans la localité de Dellys (70km à l'est d'Alger) est décédé dans la nuit de samedi à dimanche des suites de ses brûlures, a appris l'Associated Press auprès de la direction de l'hôpital de Douéra (15km à l'ouest d'Alger) où il avait été admis. L'homme souffrait de troubles mentaux, selon le ministère algérien de l'Intérieur qui expliquait mercredi que les raisons de la tentative de son suicide par immolation restaient "inexpliquées". Brûlé au troisième degré, l'homme, après les premiers soins à l'hôpital de Dellys, avait été évacué le jour-même de sa tentative à l'hopital des grands brûlés de Douéra. C'est le deuxième Algérien qui décède des suites d'une immolation par le feu, alors que sept autres tentatives ont été également enregistrées en Algérie. (AP)

Élections en Centrafrique le président Bozizé favori
La République centrafricaine organise dimanche des élections présidentielle et législatives, prévues à l'origine en avril, qui ont peu de chances d'apporter la stabilité à ce pays enclavé, déshérité et miné par les divisions politiques et ethniques. Le président François Bozizé, au pouvoir depuis le coup d'Etat de 2003, apparaît comme le grand favori de la présidentielle mais pourrait ne pas s'imposer dès le premier tour. Plusieurs centaines de candidats sont en lice pour les 105 sièges de l'Assemblée nationale. La tenue de ces scrutins a été retardée trois fois pour des questions de financement et en raison de la difficulté à désarmer les forces rebelles qui, malgré les accords de paix, sont toujours présentes dans le nord-ouest et le nord-est du pays. Quelque 1,8 million d'électeurs, sur une population totale de 4,6 millions d'habitants, sont appelés à se prononcer. Nombre d'électeurs ont déclaré ne pas avoir été en mesure de voter, soit par manque de matériel dans certains bureaux de vote, soit parce que leur nom ne figurait pas sur les listes électorales. "Sept bureaux, dans ma circonscription, n'ont pas reçu le matériel de vote et je n'ai donc pas pu voter jusqu'à présent. Vous croyez que c'est normal?", interrogeait Issac Gotoua, un habitant de la capitale Bangui, peu avant midi. La démocratie s'enracine en République centrafricaine, a dit cependant le président Bozizé à la presse, après avoir voté à Bangui. Cinq candidats briguent la présidence. Les principaux adversaires du chef de l'Etat sortant sont Ange-Félix Patassé - ancien président chassé par Bozizé et rentré d'exil - ainsi que Martin Ziguélé, qui avait été Premier ministre de Patassé. (Reuters)

Liban: le chef du Hezbollah affirme vouloir un gouvernement d'unité nationale
Le chef du Hezbollah a déclaré dimanche que le mouvement chiite et ses alliés souhaitaient la formation d'un gouvernement d'unité nationale au Liban, plutôt que chercher à gouverner seuls. Cheikh Hassan Nasrallah s'est exprimé à la veille de discussions destinées à désigner un nouveau Premier ministre. Ses propos visent semble-t-il à apaiser les tensions au Pays du Cèdre où le fossé grandit entre son groupe et un bloc soutenu par les Occidentaux, dirigé par le Premier ministre par intérim, Saad Hariri. Les ministres du Hezbollah et les alliés de l'organisation chiite ont fait tomber le gouvernement Hariri le 12 janvier en raison de désaccord sur le Tribunal spécial pour le Liban chargé d'enquêter sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005. (AP)

Michèle Alliot-Marie: la France opposée à une prise d'otage politique
La France est opposée "à une prise en otage politique du travail du Tribunal spécial pour le Liban", déclare samedi la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, alors que le Pays du Cèdre est sans gouvernement depuis la démission des ministres du Hezbollah et de ses alliés de l'ancienne coalition gouvernementale. Le gouvernement libanais est tombé il y a une dizaine de jours après la démission des ministres du mouvement chiite suite au refus du Premier ministre Saad Hariri de désavouer les enquêteurs du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) chargé de faire la lumière sur l'attentat qui avait coûté la vie à l'ancien chef du gouvernement Rafic Hariri en 2005. Initialement prévues la semaine dernière, les consultations sur la formation d'un nouveau gouvernement doivent débuter cette semaine. Dans un entretien publié samedi dans le quotidien jordanien "Al Arab Al Yawm", Michèle Alliot-Marie déclare que Paris est opposé "à une prise en otage politique du travail du Tribunal spécial pour le Liban". "C'est une juridiction indépendante, créée par la communauté internationale. Nul ne peut le paralyser. Il doit pouvoir poursuivre son travail. On ne peut opposer justice et stabilité. Elles vont en réalité de pair", souligne la ministre française actuellement en tournée au Proche-Orient. Mme Alliot-Marie était samedi au Caire, où elle s'est entretenue avec le président égyptien Hosni Moubarak. A l'issue de cette rencontre, elle a réaffirmé l'engagement de la France pour la reprise du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. (AP)

Les otages français enlevés au Niger sont en vie
Nicolas Sarkozy s'est déclaré "certain" lundi que les cinq Français enlevés en septembre au Niger étaient en vie. "Nous pensons qu'ils sont en vie, nous en sommes certains", a dit le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à l'Elysée. "Notre préoccupation est grande. Il n'y a pas de jour sans que nous nous en occupions", a-t-il assuré devant les ambassadeurs et les journalistes. Les cinq Français ont été enlevés avec deux autres personnes le 16 septembre dans le nord du Niger, à Arlit, un site d'extraction d'uranium. Al Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué l'enlèvement le 21 septembre et les otages seraient détenus au Mali. (Reuters)

Afrique du Sud: des inondations font une centaine de morts
Des inondations ont fait une centaine de morts en Afrique du Sud où 33 municipalités ont été déclarées zones sinistrées. Les autorités ont fait savoir ce week-end que leur bilan, jusqu'alors de 41 morts, avait plus que doublé. La province orientale du Kwazulu-Natal est la plus touchée, mais Johannesburg et le Nord n'ont pas été épargnés. Les inondations affectent également le Mozambique, où 13.000 sinistrés ont été recensés. (Reuters)

Alassane Ouattara appelle à boycotter les exportations de cacao ivoirien
Alassane Ouattara, le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, a appelé à boycotter les exportations de cacao et de café pendant un mois, alors que le pays est le principal producteur mondial de cacao. Dans un communiqué diffusé dimanche soir, Alassane Ouattara propose que le boycott débute ce lundi, jusqu'au 23 février. Il espère ainsi couper une des dernières ressources financières du président sortant Laurent Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir depuis sa défaite à la présidentielle de novembre. "Le gouvernement informe tous les opérateurs économiques de l'arrêt immédiat de toute exportation de café et de cacao", précise le camp Ouattara dans son communiqué. (AP)

Source : Yahoo Actualités


Ryma Mendy



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