Des éleveurs furieux ont bloqué des rues et jeté des pierres sur les véhicules des services vétérinaires venus tuer les animaux.
Des experts internationaux de la grippe jugent l'abattage massif des porcs totalement inutile, mais Le Caire craint un mouvement de panique similaire à celui de la grippe aviaire il y a quelques années. Le pays avait abattu des dizaines de millions de poulets mais la grippe aviaire, qui est endémique dans le pays, y avait fait au moins 23 morts.
La grippe aviaire avait d'abord ravagé les élevages de volaille d'Asie en 2003 pour ensuite se transmettre à l'homme, faisant plus de 250 morts de par le monde.
Dans un grand élevage situé au nord du Caire, de nombreux éleveurs ont barré la rue pour empêcher les camions et bulldozers du ministères de la Santé de venir abattre les animaux. Certains des manifestants ont lancé des pierres, faisant exploser des pare-brise et obligeant les fonctionnaires à repartir sans avoir tué un seul porc.
"Si maintenant on nous prend nos porcs sans compensation, comment sommes-nous censés vivre?", s'est indigné ailleurs dans la capitale Gergis Faris, éleveur de 46 ans, qui ramassait des ordures pour nourrir ses bêtes.
Quelque 250 porcs ont en revanche été battus et enterrés dans une banlieue nord du Caire mercredi, et les autorités régionales ont versé un millier de livres égyptiennes (environ 180 dollars) par bête aux éleveurs.
Le ministre de l'Agriculture Amin Abaza a répondu aux demandes de compensation que les éleveurs seraient autorisés à vendre la viande de porcs pour se renflouer.
Considéré comme impur, le porc est totalement interdit dans certains pays musulmans comme l'Arabie saoudite, le Barheïn, le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis et la Libye. Dans de nombreux pays musulmans, des minorités religieuses élèvent des porcs. Un site Web islamiste voulait voir mercredi dans la grippe porcine une punition visant les "infidèles".
En Egypte, la plupart des porcs sont élevés par des chrétiens, qui représentent selon certaines estimations 10% de la population.
Source: Yahoo News
Des experts internationaux de la grippe jugent l'abattage massif des porcs totalement inutile, mais Le Caire craint un mouvement de panique similaire à celui de la grippe aviaire il y a quelques années. Le pays avait abattu des dizaines de millions de poulets mais la grippe aviaire, qui est endémique dans le pays, y avait fait au moins 23 morts.
La grippe aviaire avait d'abord ravagé les élevages de volaille d'Asie en 2003 pour ensuite se transmettre à l'homme, faisant plus de 250 morts de par le monde.
Dans un grand élevage situé au nord du Caire, de nombreux éleveurs ont barré la rue pour empêcher les camions et bulldozers du ministères de la Santé de venir abattre les animaux. Certains des manifestants ont lancé des pierres, faisant exploser des pare-brise et obligeant les fonctionnaires à repartir sans avoir tué un seul porc.
"Si maintenant on nous prend nos porcs sans compensation, comment sommes-nous censés vivre?", s'est indigné ailleurs dans la capitale Gergis Faris, éleveur de 46 ans, qui ramassait des ordures pour nourrir ses bêtes.
Quelque 250 porcs ont en revanche été battus et enterrés dans une banlieue nord du Caire mercredi, et les autorités régionales ont versé un millier de livres égyptiennes (environ 180 dollars) par bête aux éleveurs.
Le ministre de l'Agriculture Amin Abaza a répondu aux demandes de compensation que les éleveurs seraient autorisés à vendre la viande de porcs pour se renflouer.
Considéré comme impur, le porc est totalement interdit dans certains pays musulmans comme l'Arabie saoudite, le Barheïn, le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis et la Libye. Dans de nombreux pays musulmans, des minorités religieuses élèvent des porcs. Un site Web islamiste voulait voir mercredi dans la grippe porcine une punition visant les "infidèles".
En Egypte, la plupart des porcs sont élevés par des chrétiens, qui représentent selon certaines estimations 10% de la population.
Source: Yahoo News