L'Amérique s'interroge sur l'islam
Il y a trois mois, l'Amérique faisait la leçon à la France , alors que cette dernière votait une loi interdisant la burqa dans les lieux publics. «Illiberal France», tempêtait le New York Times , tandis que le porte-parole du département d'État s'étonnait de cette «menace pour la liberté religieuse». Cet état d'esprit du grand journal libéral new-yorkais n'avait rien de surprenant dans une Amérique qui s'est toujours perçue comme un modèle d'intégration économique et sociale des minorités, supérieur à celui de la vieille Europe, confiait récemment le chercheur Justin Vaïsse. Après le 11 Septembre, elle avait d'ailleurs eu beau jeu de souligner l'origine partiellement européenne des kamikazes islamistes responsables des attaques. Elle opposait la vigueur économique de sa communauté musulmane, dont le revenu moyen est supérieur à la moyenne nationale, au spectacle de banlieues européennes peuplées d'immigrés en déshérence, pour conforter sa conviction qu'il n'y avait pas de malaise américain sur l'islam. Mais avec la polémique enflammée sur la construction d'une mosquée près de Ground Zero, et l'affaire caricaturale du pasteur extrémiste de Floride qui a menacé de brûler des corans, l'Amérique découvre que de véritables fractures traversent la société. Une enquête du Pew Center menée en août montre que l'opinion se partage en trois tiers. Un gros tiers (38 %) se dit «non favorable» à l'islam, tandis qu'un petit tiers (30 %) y est «favorable» et que 32 % ne savent que penser. Il y a cinq ans, les Américains étaient 41 % à avoir une vision positive des musulmans. «Ce n'est pas un raz de marée antimusulman, mais une baisse significative qui reflète les hauts et les bas de l'attitude américaine», explique Alan Cooperman, du Pew Center. Une rhétorique antimusulmane extrémiste, rendue possible par la grande liberté de parole qui règne en terre américaine, agite désormais une partie de la droite.(lefigaro)
"Non-fonctionnement" du modèle cubain : Castro dit que ses propos ont été mal interprétés
Machine arrière toute. Fidel Castro a finalement affirmé, vendredi, que ses propos, selon lesquels le modèle cubain "ne marche même plus" sur l'île communiste, avaient été mal interprétés par le magazine américain The Atlantic avec lequel il s'est récemment entretenu. Depuis quelques jours, le Lider Maximo s'était lancé dans un inventaire pour le moins critique de son héritage. En plus de la phrase sur le modèle cubain, il avait également regretté son attitude lors de l'épisode des missiles de Cuba, en octobre 1962. L'ancien président cubain avait, par ailleurs, reconnu sa responsabilité dans le traitement "injuste" infligé dans les années 1960 aux homosexuels. Fidel Castro a cédé la présidence, le 31 juillet 2006, à son frère pour des raisons de santé. Il reste cependant le premier secrétaire du Parti communiste.(lepoint)
Sarkozy et Basescu en "complet accord" sur la question des Roms
Les présidents français et roumain, Nicolas Sarkozy et Traian Basescu, ont eu vendredi un entretien téléphonique au cours duquel "ils ont constaté leur complet accord pour apporter une réponse efficace au problème posé par l'intégration des Roms, grâce notamment à la mise en oeuvre de l'accord conclu" jeudi à Bucarest entre des ministres français et roumains, a annoncé l'Elysée. Dans un communiqué, l'Elysée précise que les deux chefs d'Etat "ont décidé de travailler ensemble à cette question et au sujet des Roms nomades à l'occasion d'une prochaine rencontre bilatérale à Paris". Jeudi, le Parlement européen a demandé à la France de suspendre les expulsions de Roms, ce qui constitue une critique rare vis-à-vis d'un Etat de l'Union européenne.(AP)
Source: Yahoo Actualités
Il y a trois mois, l'Amérique faisait la leçon à la France , alors que cette dernière votait une loi interdisant la burqa dans les lieux publics. «Illiberal France», tempêtait le New York Times , tandis que le porte-parole du département d'État s'étonnait de cette «menace pour la liberté religieuse». Cet état d'esprit du grand journal libéral new-yorkais n'avait rien de surprenant dans une Amérique qui s'est toujours perçue comme un modèle d'intégration économique et sociale des minorités, supérieur à celui de la vieille Europe, confiait récemment le chercheur Justin Vaïsse. Après le 11 Septembre, elle avait d'ailleurs eu beau jeu de souligner l'origine partiellement européenne des kamikazes islamistes responsables des attaques. Elle opposait la vigueur économique de sa communauté musulmane, dont le revenu moyen est supérieur à la moyenne nationale, au spectacle de banlieues européennes peuplées d'immigrés en déshérence, pour conforter sa conviction qu'il n'y avait pas de malaise américain sur l'islam. Mais avec la polémique enflammée sur la construction d'une mosquée près de Ground Zero, et l'affaire caricaturale du pasteur extrémiste de Floride qui a menacé de brûler des corans, l'Amérique découvre que de véritables fractures traversent la société. Une enquête du Pew Center menée en août montre que l'opinion se partage en trois tiers. Un gros tiers (38 %) se dit «non favorable» à l'islam, tandis qu'un petit tiers (30 %) y est «favorable» et que 32 % ne savent que penser. Il y a cinq ans, les Américains étaient 41 % à avoir une vision positive des musulmans. «Ce n'est pas un raz de marée antimusulman, mais une baisse significative qui reflète les hauts et les bas de l'attitude américaine», explique Alan Cooperman, du Pew Center. Une rhétorique antimusulmane extrémiste, rendue possible par la grande liberté de parole qui règne en terre américaine, agite désormais une partie de la droite.(lefigaro)
"Non-fonctionnement" du modèle cubain : Castro dit que ses propos ont été mal interprétés
Machine arrière toute. Fidel Castro a finalement affirmé, vendredi, que ses propos, selon lesquels le modèle cubain "ne marche même plus" sur l'île communiste, avaient été mal interprétés par le magazine américain The Atlantic avec lequel il s'est récemment entretenu. Depuis quelques jours, le Lider Maximo s'était lancé dans un inventaire pour le moins critique de son héritage. En plus de la phrase sur le modèle cubain, il avait également regretté son attitude lors de l'épisode des missiles de Cuba, en octobre 1962. L'ancien président cubain avait, par ailleurs, reconnu sa responsabilité dans le traitement "injuste" infligé dans les années 1960 aux homosexuels. Fidel Castro a cédé la présidence, le 31 juillet 2006, à son frère pour des raisons de santé. Il reste cependant le premier secrétaire du Parti communiste.(lepoint)
Sarkozy et Basescu en "complet accord" sur la question des Roms
Les présidents français et roumain, Nicolas Sarkozy et Traian Basescu, ont eu vendredi un entretien téléphonique au cours duquel "ils ont constaté leur complet accord pour apporter une réponse efficace au problème posé par l'intégration des Roms, grâce notamment à la mise en oeuvre de l'accord conclu" jeudi à Bucarest entre des ministres français et roumains, a annoncé l'Elysée. Dans un communiqué, l'Elysée précise que les deux chefs d'Etat "ont décidé de travailler ensemble à cette question et au sujet des Roms nomades à l'occasion d'une prochaine rencontre bilatérale à Paris". Jeudi, le Parlement européen a demandé à la France de suspendre les expulsions de Roms, ce qui constitue une critique rare vis-à-vis d'un Etat de l'Union européenne.(AP)
Source: Yahoo Actualités