Le pays n'avait pas traversé de récession depuis cinq ans.
Au troisième trimestre, son PIB a reculé de 0,5% comparé au précédent, a annoncé l'Office selon une estimation provisoire en données corrigées des variations saisonnières et calendaires.
C'est nettement moins bien que prévu par les économistes cités par l'agence Dow Jones Newswires, qui misaient dans leur consensus sur un recul de 0,1%.
Au deuxième trimestre, le PIB s'était déjà contracté de 0,4%, après une robuste croissance de 1,4% au premier, selon des chiffres révisés.
L'Allemagne, également premier exportateur mondial, a été rattrapée par le ralentissement généralisé de la conjoncture. Avec des importations en forte progression et des exportations en perte de vitesse, le commerce extérieur a apporté une contribution négative à l'évolution du PIB trimestriel, a précisé Destatis.
La consommation, privée et publique, a en revanche montré un léger mieux, et les industriels ont renforcé leur stocks, ce qui a aussi eu un effet positif.
L'Office doit publier le détail par poste le 25 novembre.
"Les résultats publiés (jeudi) confirment que le ralentissement de l'économie allemande est extrêmement rapide", constate Frédérique Cerisier économiste chez BNP Paribas.
Et la prévision du gouvernement allemand, qui mise encore officiellement sur une croissance de 1,7%, semble désormais hors de portée. La majorité des économistes s'attend à de nouvelles contractions du PIB dans les trimestres à venir, sans doute au moins jusqu'à la mi-2009.
Le pays est entré "dans une grave récession", résume Holger Schmieding de la Bank of America. Le résultat plus mauvais que prévu pour l'Allemagne laisse envisager un déclin plus prononcé au niveau de la zone euro, selon lui. Eurostat, l'office européen des statistiques, doit publier son estimation vendredi.
Pour Jörg Lüschow de la WestLB, le risque d'une baisse du PIB allemand sur l'ensemble de 2009 est de nouveau monté d'un cran. Officiellement, le gouvernement mise sur une modeste croissance de 0,2%.
Source: Yahoo News
Au troisième trimestre, son PIB a reculé de 0,5% comparé au précédent, a annoncé l'Office selon une estimation provisoire en données corrigées des variations saisonnières et calendaires.
C'est nettement moins bien que prévu par les économistes cités par l'agence Dow Jones Newswires, qui misaient dans leur consensus sur un recul de 0,1%.
Au deuxième trimestre, le PIB s'était déjà contracté de 0,4%, après une robuste croissance de 1,4% au premier, selon des chiffres révisés.
L'Allemagne, également premier exportateur mondial, a été rattrapée par le ralentissement généralisé de la conjoncture. Avec des importations en forte progression et des exportations en perte de vitesse, le commerce extérieur a apporté une contribution négative à l'évolution du PIB trimestriel, a précisé Destatis.
La consommation, privée et publique, a en revanche montré un léger mieux, et les industriels ont renforcé leur stocks, ce qui a aussi eu un effet positif.
L'Office doit publier le détail par poste le 25 novembre.
"Les résultats publiés (jeudi) confirment que le ralentissement de l'économie allemande est extrêmement rapide", constate Frédérique Cerisier économiste chez BNP Paribas.
Et la prévision du gouvernement allemand, qui mise encore officiellement sur une croissance de 1,7%, semble désormais hors de portée. La majorité des économistes s'attend à de nouvelles contractions du PIB dans les trimestres à venir, sans doute au moins jusqu'à la mi-2009.
Le pays est entré "dans une grave récession", résume Holger Schmieding de la Bank of America. Le résultat plus mauvais que prévu pour l'Allemagne laisse envisager un déclin plus prononcé au niveau de la zone euro, selon lui. Eurostat, l'office européen des statistiques, doit publier son estimation vendredi.
Pour Jörg Lüschow de la WestLB, le risque d'une baisse du PIB allemand sur l'ensemble de 2009 est de nouveau monté d'un cran. Officiellement, le gouvernement mise sur une modeste croissance de 0,2%.
Source: Yahoo News