Manifestations à Tripoli, l'Onu débat sur la Libye
La contestation contre Mouammar Kadhafi a gagné vendredi des quartiers de Tripoli et, selon des témoins, les forces de sécurité ont tué plusieurs manifestants dans la capitale libyenne, qui constitue l'un des derniers bastions du régime en place en Libye. Le Conseil de sécurité de l'Onu se réunit à 20h00 GMT pour discuter d'un projet de résolution demandant embargo et sanctions contre la Libye, où les affrontements sanglants se poursuivent pour le contrôle de lieux stratégiques. Les opposants au régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 41 ans, contrôlent les deux principales villes de province, Benghazi dans l'Est et Misrata dans l'Ouest.
La France réclame le départ de Mouammar Kadhafi
La France a réclamé vendredi le départ du colonel Mouammar Kadhafi tout en exprimant d'importantes réserves sur l'hypothèse d'une intervention militaire en Libye pour y parvenir. Evoquant les manifestations pour la démocratie qui ébranlent le monde arabe à l'occasion d'une visite de travail en Turquie, Nicolas Sarkozy a estimé en outre nécessaire de repenser l'Union pour la Méditerranée (UPM) pour prendre en compte ce "tournant historique que personne n'avait prévu". "Notre position est claire : M. Kadhafi doit partir", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse commune avec son homologue turc Abdullah Gül.
Enquêtes en France sur les avoirs de Kadhafi et de Moubarak
Une double enquête préliminaire a été ouverte en France sur les avoirs éventuels du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, a annoncé vendredi le parquet de Paris. Ces investigations font suite, notamment, à une plainte des organisations non gouvernementales Sherpa et Transparence International France. Cette double enquête, visant à déterminer si les deux dirigeants ont effectivement des biens en France, ont été confiées à l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), a-t-on précisé au parquet de Paris. Le parquet avait déjà lancé une telle procédure pour l'ex-président tunisien Zine ben Ali.
Les défections se multiplient chez les diplomates libyens
Plusieurs diplomates libyens ont rompu avec le régime du colonel Mouammar Kadhafi ou ont démissionné vendredi pour marquer leur opposition à la violente répression exercée par les forces fidèles au dirigeant libyen contre les insurgés. Les ambassadeurs de Libye en France et auprès de l'Unesco, basée à Paris, ont démissionné. Les deux diplomates avaient déjà fait savoir mardi qu'ils étaient "avec le peuple" en lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi mais ils n'avaient pas jusqu'à présent officiellement démissionné. La délégation libyenne à la Ligue arabe, dont le siège se trouve au Caire, la capitale égyptienne, a annoncé qu'elle rejoignait le camp des insurgés, et a dénoncé les "crimes abominables" commis contre des civils sans armes. A Genève, un émissaire libyen auprès du Conseil des droits de l'homme des Nations unies a annoncé vendredi que toute sa délégation rompait ses liens avec le régime de Mouammar Kadhafi et qu'elle représentait uniquement la "libre volonté" du peuple libyen. Cette annonce, faite par Adel Chaltout, a été saluée par des applaudissements des diplomates assistant à une réunion du Conseil consacrée à la répression du soulèvement en Libye. En Inde, la totalité du personnel de l'ambassade de Libye a déclaré être passée du côté des insurgés.
Kadhafi se dit certain de triompher de ses adversaires en Libye
Mouammar Kadhafi s'est dit certain vendredi de triompher de ses adversaires et il a invité ses partisans rassemblés sur la place Verte de Tripoli à défendre la Libye et ses intérêts pétroliers. Posté sur les remparts de la vieille ville, le dirigeant libyen, vêtu d'un manteau d'hiver et d'une chapka, a lancé à la foule rassemblée à ses pieds: "Soyez prêts à défendre la Libye, soyez prêts à vous battre pour la dignité, soyez prêts à vous battre pour le pétrole." Mouammar Kadhafi, qui a perdu le contrôle d'une grande partie de la Libye au profit de ses opposants, a ajouté: "Répliquez leur, plongez les dans la honte", puis "nous pouvons triompher de nos ennemis". Le dirigeant libyen a ensuite adressé des baisers à la foule et levé le poing en l'air.
La contestation contre Mouammar Kadhafi a gagné vendredi des quartiers de Tripoli et, selon des témoins, les forces de sécurité ont tué plusieurs manifestants dans la capitale libyenne, qui constitue l'un des derniers bastions du régime en place en Libye. Le Conseil de sécurité de l'Onu se réunit à 20h00 GMT pour discuter d'un projet de résolution demandant embargo et sanctions contre la Libye, où les affrontements sanglants se poursuivent pour le contrôle de lieux stratégiques. Les opposants au régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 41 ans, contrôlent les deux principales villes de province, Benghazi dans l'Est et Misrata dans l'Ouest.
La France réclame le départ de Mouammar Kadhafi
La France a réclamé vendredi le départ du colonel Mouammar Kadhafi tout en exprimant d'importantes réserves sur l'hypothèse d'une intervention militaire en Libye pour y parvenir. Evoquant les manifestations pour la démocratie qui ébranlent le monde arabe à l'occasion d'une visite de travail en Turquie, Nicolas Sarkozy a estimé en outre nécessaire de repenser l'Union pour la Méditerranée (UPM) pour prendre en compte ce "tournant historique que personne n'avait prévu". "Notre position est claire : M. Kadhafi doit partir", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse commune avec son homologue turc Abdullah Gül.
Enquêtes en France sur les avoirs de Kadhafi et de Moubarak
Une double enquête préliminaire a été ouverte en France sur les avoirs éventuels du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, a annoncé vendredi le parquet de Paris. Ces investigations font suite, notamment, à une plainte des organisations non gouvernementales Sherpa et Transparence International France. Cette double enquête, visant à déterminer si les deux dirigeants ont effectivement des biens en France, ont été confiées à l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), a-t-on précisé au parquet de Paris. Le parquet avait déjà lancé une telle procédure pour l'ex-président tunisien Zine ben Ali.
Les défections se multiplient chez les diplomates libyens
Plusieurs diplomates libyens ont rompu avec le régime du colonel Mouammar Kadhafi ou ont démissionné vendredi pour marquer leur opposition à la violente répression exercée par les forces fidèles au dirigeant libyen contre les insurgés. Les ambassadeurs de Libye en France et auprès de l'Unesco, basée à Paris, ont démissionné. Les deux diplomates avaient déjà fait savoir mardi qu'ils étaient "avec le peuple" en lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi mais ils n'avaient pas jusqu'à présent officiellement démissionné. La délégation libyenne à la Ligue arabe, dont le siège se trouve au Caire, la capitale égyptienne, a annoncé qu'elle rejoignait le camp des insurgés, et a dénoncé les "crimes abominables" commis contre des civils sans armes. A Genève, un émissaire libyen auprès du Conseil des droits de l'homme des Nations unies a annoncé vendredi que toute sa délégation rompait ses liens avec le régime de Mouammar Kadhafi et qu'elle représentait uniquement la "libre volonté" du peuple libyen. Cette annonce, faite par Adel Chaltout, a été saluée par des applaudissements des diplomates assistant à une réunion du Conseil consacrée à la répression du soulèvement en Libye. En Inde, la totalité du personnel de l'ambassade de Libye a déclaré être passée du côté des insurgés.
Kadhafi se dit certain de triompher de ses adversaires en Libye
Mouammar Kadhafi s'est dit certain vendredi de triompher de ses adversaires et il a invité ses partisans rassemblés sur la place Verte de Tripoli à défendre la Libye et ses intérêts pétroliers. Posté sur les remparts de la vieille ville, le dirigeant libyen, vêtu d'un manteau d'hiver et d'une chapka, a lancé à la foule rassemblée à ses pieds: "Soyez prêts à défendre la Libye, soyez prêts à vous battre pour la dignité, soyez prêts à vous battre pour le pétrole." Mouammar Kadhafi, qui a perdu le contrôle d'une grande partie de la Libye au profit de ses opposants, a ajouté: "Répliquez leur, plongez les dans la honte", puis "nous pouvons triompher de nos ennemis". Le dirigeant libyen a ensuite adressé des baisers à la foule et levé le poing en l'air.