Alejandro Funes, qui terminait ses études en France, avait rejoint dans la soirée du 1er octobre 2007 des amis sud-américains sur le Pont des Arts qui relie les deux rives de Paris à hauteur du musée du Louvre et de l'Académie française. Dans la soirée, pour un motif futile, il sera pris à partie par un habitué de ce pont parisien, Mohamed Amor.
Au terme d'une altercation avec un ami d'Alejandro Funes, Mohamed Amor prendra dans son sac une clé alène dont la tige mesurait 10 cm avant d'en asséner un coup à la tempe du jeune salvadorien.
Mardi à l'audience, le principal accusé a peiné dans ses explications. "Je n'ai pas le souvenir de l'avoir frappé. Peut-être lui ai-je porté le coup fatal", a-t-il déclaré à la cour d'une voix à peine audible ajoutant peu après: "J'assume ce que j'ai fait".
Après son geste, Mohamed Amor se réfugiera au domicile de ses parents pour y attendre les policiers. Deux jours plus tard, il se rendra au Maroc avant de rentrer une dizaine de jours plus tard en France. Il encourt 30 ans de réclusion criminelle. Un second accusé, qui comparaît libre, est jugé pour violence volontaire. Il lui est reproché d'avoir frappé la victime avant le coup mortel.
Mauricio Funes, un journaliste de 49 ans, n'était pas présent mardi à l'audience. Le candidat du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN), élu en mars dernier à la tête du Salvador, doit prêter serment le 1er juin.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Au terme d'une altercation avec un ami d'Alejandro Funes, Mohamed Amor prendra dans son sac une clé alène dont la tige mesurait 10 cm avant d'en asséner un coup à la tempe du jeune salvadorien.
Mardi à l'audience, le principal accusé a peiné dans ses explications. "Je n'ai pas le souvenir de l'avoir frappé. Peut-être lui ai-je porté le coup fatal", a-t-il déclaré à la cour d'une voix à peine audible ajoutant peu après: "J'assume ce que j'ai fait".
Après son geste, Mohamed Amor se réfugiera au domicile de ses parents pour y attendre les policiers. Deux jours plus tard, il se rendra au Maroc avant de rentrer une dizaine de jours plus tard en France. Il encourt 30 ans de réclusion criminelle. Un second accusé, qui comparaît libre, est jugé pour violence volontaire. Il lui est reproché d'avoir frappé la victime avant le coup mortel.
Mauricio Funes, un journaliste de 49 ans, n'était pas présent mardi à l'audience. Le candidat du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN), élu en mars dernier à la tête du Salvador, doit prêter serment le 1er juin.
Source: Associated Presse via Yahoo News