Accusé des meurtres de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier en novembre 2004, il s'était évadé le 8 septembre de la prison d'Auxerre (Yonne) et a été arrêté par des policiers du Raid dans un appartement du centre-ville.
Dans des lettres envoyées à plusieurs journaux depuis son évasion, il affirmait avoir passé l'essentiel de sa fuite dans la forêt, notamment en Seine-et-Marne.
"A l'évidence, l'intéressé a tenté de se faire passer pur une sorte de Robin des Bois vivant dans la forêt de Sherwood mais la réalité est totalement différente", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.
"Il vivait replié, reclus dans un appartement. L'histoire ne sera donc pas conforme à sa légende", a-t-il ajouté.
Quatre autres personnes soupçonnées de l'avoir aidé ont été interpellées, dit-on de source policière.
Jean-Pierre Treiber devait être présenté à un juge dans la soirée à Auxerre pour être mis en examen pour son évasion, un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Il devait être ensuite renvoyé en prison, probablement pas à Auxerre, dont la prison est vétuste et surpeuplée.
Son procès, prévu en avril devant la cour d'assises de l'Yonne, se déroulera comme prévu, a précisé le ministère de la Justice. Il encourt la réclusion à perpétuité.
La police a arrêté le fugitif dans un logement appartenant à la fille d'un de ses amis, qui avait été placé sous surveillance depuis quelque temps, dit-on de source judiciaire.
Une balise avait été placée sous la voiture de cet homme, ce qui a permis de constater qu'il se rendait régulièrement dans ce logement en principe inhabité.
L'homme a découvert la balise vendredi. Les policiers s'en sont aperçus et ont décidé de l'arrêter et de perquisitionner dans le logement, où ils ont découvert le fugitif, qui s'est rendu sans résistance, a-t-on précisé. Ils ont ensuite arrêté un couple de personnes liés au premier suspect.
Depuis son évasion, Jean-Pierre Treiber avait déjoué des dispositifs de surveillance perfectionnés et s'était manifesté à plusieurs reprises en envoyant des lettres à des journaux et à son amie, dans lesquelles il clamait son innocence.
Le fuyard promettait qu'il viendrait à son procès, se disait victime d'une injustice et livrait des récits détaillés et poétiques de sa supposée existence dans les bois.
Il était convenu avec son amie de laisser les lettres dans un arbre près de Bréau, une localité proche de Melun. Les policiers lui avaient tendu un piège à cet endroit en octobre, manquant son arrestation de peu.
La diffusion dans la presse d'images du fuyard saisies par des caméras de surveillance de la police avait suscité une enquête interne du ministère de l'Intérieur et une colère de Brice Hortefeux. Caricaturistes et humoristes s'étaient saisis de l'affaire pour tourner la police en dérision.
Jean-Pierre Treiber est accusé des crimes car les corps des deux femmes ont été retrouvés enterrés dans sa propriété et parce qu'il était en possession, lors de son arrestation, de leurs cartes de crédit.
Des zones d'ombre demeurent toutefois. Une femme accusée d'avoir commandité le crime a bénéficié d'un non-lieu et des ADN inconnus ont été trouvés sur les pièces à conviction.
L'assassin présumé a mis sur la sellette l'administration pénitentiaire après son évasion, caché dans un carton emporté par le camion d'une entreprise.
La fuite n'avait été découverte qu'au bout d'une journée, Jean-Pierre Treiber ayant fait croire qu'il voyait un magistrat ce jour-là pour éviter que l'alerte ne soit donnée trop vite après la constatation de son absence.
Source: Reuters via Yahoo News
Dans des lettres envoyées à plusieurs journaux depuis son évasion, il affirmait avoir passé l'essentiel de sa fuite dans la forêt, notamment en Seine-et-Marne.
"A l'évidence, l'intéressé a tenté de se faire passer pur une sorte de Robin des Bois vivant dans la forêt de Sherwood mais la réalité est totalement différente", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.
"Il vivait replié, reclus dans un appartement. L'histoire ne sera donc pas conforme à sa légende", a-t-il ajouté.
Quatre autres personnes soupçonnées de l'avoir aidé ont été interpellées, dit-on de source policière.
Jean-Pierre Treiber devait être présenté à un juge dans la soirée à Auxerre pour être mis en examen pour son évasion, un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Il devait être ensuite renvoyé en prison, probablement pas à Auxerre, dont la prison est vétuste et surpeuplée.
Son procès, prévu en avril devant la cour d'assises de l'Yonne, se déroulera comme prévu, a précisé le ministère de la Justice. Il encourt la réclusion à perpétuité.
La police a arrêté le fugitif dans un logement appartenant à la fille d'un de ses amis, qui avait été placé sous surveillance depuis quelque temps, dit-on de source judiciaire.
Une balise avait été placée sous la voiture de cet homme, ce qui a permis de constater qu'il se rendait régulièrement dans ce logement en principe inhabité.
L'homme a découvert la balise vendredi. Les policiers s'en sont aperçus et ont décidé de l'arrêter et de perquisitionner dans le logement, où ils ont découvert le fugitif, qui s'est rendu sans résistance, a-t-on précisé. Ils ont ensuite arrêté un couple de personnes liés au premier suspect.
Depuis son évasion, Jean-Pierre Treiber avait déjoué des dispositifs de surveillance perfectionnés et s'était manifesté à plusieurs reprises en envoyant des lettres à des journaux et à son amie, dans lesquelles il clamait son innocence.
Le fuyard promettait qu'il viendrait à son procès, se disait victime d'une injustice et livrait des récits détaillés et poétiques de sa supposée existence dans les bois.
Il était convenu avec son amie de laisser les lettres dans un arbre près de Bréau, une localité proche de Melun. Les policiers lui avaient tendu un piège à cet endroit en octobre, manquant son arrestation de peu.
La diffusion dans la presse d'images du fuyard saisies par des caméras de surveillance de la police avait suscité une enquête interne du ministère de l'Intérieur et une colère de Brice Hortefeux. Caricaturistes et humoristes s'étaient saisis de l'affaire pour tourner la police en dérision.
Jean-Pierre Treiber est accusé des crimes car les corps des deux femmes ont été retrouvés enterrés dans sa propriété et parce qu'il était en possession, lors de son arrestation, de leurs cartes de crédit.
Des zones d'ombre demeurent toutefois. Une femme accusée d'avoir commandité le crime a bénéficié d'un non-lieu et des ADN inconnus ont été trouvés sur les pièces à conviction.
L'assassin présumé a mis sur la sellette l'administration pénitentiaire après son évasion, caché dans un carton emporté par le camion d'une entreprise.
La fuite n'avait été découverte qu'au bout d'une journée, Jean-Pierre Treiber ayant fait croire qu'il voyait un magistrat ce jour-là pour éviter que l'alerte ne soit donnée trop vite après la constatation de son absence.
Source: Reuters via Yahoo News