"Nous devons infléchir un certain nombre d'axes de notre politique" et "le gouvernement doit corriger le tir sur un certain nombre de points", a déclaré M. Raffarin sur LCI.
Il a notamment jugé que le rapport Attali sur la libéralisation de la croissance "avait été une cause d'échec" pour la majorité "parce qu'on a parlé de réformes en faisant peur sans parler des résultats".
"Je crois qu'on parle trop des réformes et pas assez des progrès (...) Il faut parler des résultats", a ajouté l'ancien Premier ministre. "Je crois qu'il y a une certain nombre de sujets sur lesquels il faut modifier le discours gouvernemental, je pense qu'il y a un certain nombre de politiques qui ont été oubliées", a-t-il poursuivi. Selon M. Raffarin, "il faut parler de la politique de l'emploi" qui a été "oubliée pendant neuf mois" évoquant également l'aménagement du territoire.
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, a estimé lundi que l'UMP était "trop à droite" et qu'elle devait "s'ouvrir au centre" après "la disparition" du président du MoDem François Bayrou. "Le fait que François Bayrou sorte d'un certaine manière du jeu politique aujourd'hui nous donne une responsabilité nouvelle. Nous devons parler à l'électorat centriste. Il est clair que les victoires de l'UMP dans l'avenir ne se feront pas contre le centre", a déclaré le vice-président de l'UMP sur LCI.
"L'UMP est trop à droite aujourd'hui, l'UMP doit s'ouvrir au centre", a-t-il ajouté. "Il est clair aujourd'hui que la disparition de François Bayrou appelle la majorité présidentielle à se réorganiser, il nous faut un pôle du centre fort", a-t-il insisté. M. Bayrou, candidat à la mairie de Pau, a été battu dimanche par le PS. Selon M. Raffarin, "c'est à l'UMP et à son allié du Nouveau centre à répondre à ce que François Bayrou a proposé sans pouvoir lui-même y répondre".
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé a réclamé lundi après la défaite de la majorité, "plus de lisibilité" dans le programme de réformes du gouvernement, demandant également que les parlementaires soient davantage associés à celles-ci.
Pour beaucoup de Français "la feuille de route" du gouvernement "n'est pas encore réalisée", a-t-il relevé sur Europe 1 réclamant "plus de lisibilité" dans le programme des réformes à venir. "Sur cette feuille de route, il faut qu'on voit bien lisiblement ce que nous avons à faire pour cette année 2008", a-t-il dit.
"Parmi les leçons à tirer" du scrutin et "outre le fait qu'il faut continuer les réformes, je pense que nous les députés de l'UMP on devra être associés plus en amont désormais à la fabrication de ces réformes", a déclaré M. Copé. "De ce côté-là, il y a une méthode à moderniser", a ajouté le député-maire de Meaux réélu au premier tour des municipales.
Le secrétaire général adjoint de l'UMP Dominique Paillé a jugé lundi que si les élections municipales et cantonales n'ont pas abouti à "une victoire", elles sont "loin d'être une déroute" pour la droite qui a échappé, selon lui, au "scénario catastrophe" envisagé par l'UMP.
"Ce n'est pas une victoire mais c'est loin d'être une déroute. Le scénario catastrophe incluait la perte de grandes villes qui sont fort heureusement restées dans le giron de la droite : Marseille, Le Havre et quelques autres", a déclaré M. Paillé sur I-télé. "Ce n'est pas une victoire. C'est même une poussée de la gauche qui nous conduit à un résultat qui est un résultat décevant par rapport à nos espoirs mais malgré cela, c'est loin d'être une déroute", a-t-il insisté.
En ce qui concerne l'échec du président du MoDem François Bayrou à Pau, ce n'est en rien "un soulagement", a assuré M. Paillé. "C'est un non-événement", a-t-il affirmé expliquant toutefois qu'il ne "comprenait pas le cheminement politique" du leader du MoDem. M. Bayrou "a reçu un avertissement très fort". "C'est sans doute de la part de l'électorat une demande de clarification urgente de sa position", a-t-il ajouté.
Selon Dominique Paillé, qui s'est appuyé sur un sondage paru dans Le Parisien lundi, les Français ont fait leurs choix d'abord en fonction de "critères locaux" et non par opposition à la politique du gouvernement. "Nous allons remettre sur le métier un certain nombre de réformes", a-t-il ajouté, en évoquant "six ou sept" dont celle de l'Etat. Interrogé sur son éventuelle entrée au gouvernement à l'occasion d'un remaniement, M. Paillé a affirmé d'être "demandeur de rien". "C'est une décision qui appartient au président de la République", a-t-il rappelé.
yahoo.com
Il a notamment jugé que le rapport Attali sur la libéralisation de la croissance "avait été une cause d'échec" pour la majorité "parce qu'on a parlé de réformes en faisant peur sans parler des résultats".
"Je crois qu'on parle trop des réformes et pas assez des progrès (...) Il faut parler des résultats", a ajouté l'ancien Premier ministre. "Je crois qu'il y a une certain nombre de sujets sur lesquels il faut modifier le discours gouvernemental, je pense qu'il y a un certain nombre de politiques qui ont été oubliées", a-t-il poursuivi. Selon M. Raffarin, "il faut parler de la politique de l'emploi" qui a été "oubliée pendant neuf mois" évoquant également l'aménagement du territoire.
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, a estimé lundi que l'UMP était "trop à droite" et qu'elle devait "s'ouvrir au centre" après "la disparition" du président du MoDem François Bayrou. "Le fait que François Bayrou sorte d'un certaine manière du jeu politique aujourd'hui nous donne une responsabilité nouvelle. Nous devons parler à l'électorat centriste. Il est clair que les victoires de l'UMP dans l'avenir ne se feront pas contre le centre", a déclaré le vice-président de l'UMP sur LCI.
"L'UMP est trop à droite aujourd'hui, l'UMP doit s'ouvrir au centre", a-t-il ajouté. "Il est clair aujourd'hui que la disparition de François Bayrou appelle la majorité présidentielle à se réorganiser, il nous faut un pôle du centre fort", a-t-il insisté. M. Bayrou, candidat à la mairie de Pau, a été battu dimanche par le PS. Selon M. Raffarin, "c'est à l'UMP et à son allié du Nouveau centre à répondre à ce que François Bayrou a proposé sans pouvoir lui-même y répondre".
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé a réclamé lundi après la défaite de la majorité, "plus de lisibilité" dans le programme de réformes du gouvernement, demandant également que les parlementaires soient davantage associés à celles-ci.
Pour beaucoup de Français "la feuille de route" du gouvernement "n'est pas encore réalisée", a-t-il relevé sur Europe 1 réclamant "plus de lisibilité" dans le programme des réformes à venir. "Sur cette feuille de route, il faut qu'on voit bien lisiblement ce que nous avons à faire pour cette année 2008", a-t-il dit.
"Parmi les leçons à tirer" du scrutin et "outre le fait qu'il faut continuer les réformes, je pense que nous les députés de l'UMP on devra être associés plus en amont désormais à la fabrication de ces réformes", a déclaré M. Copé. "De ce côté-là, il y a une méthode à moderniser", a ajouté le député-maire de Meaux réélu au premier tour des municipales.
Le secrétaire général adjoint de l'UMP Dominique Paillé a jugé lundi que si les élections municipales et cantonales n'ont pas abouti à "une victoire", elles sont "loin d'être une déroute" pour la droite qui a échappé, selon lui, au "scénario catastrophe" envisagé par l'UMP.
"Ce n'est pas une victoire mais c'est loin d'être une déroute. Le scénario catastrophe incluait la perte de grandes villes qui sont fort heureusement restées dans le giron de la droite : Marseille, Le Havre et quelques autres", a déclaré M. Paillé sur I-télé. "Ce n'est pas une victoire. C'est même une poussée de la gauche qui nous conduit à un résultat qui est un résultat décevant par rapport à nos espoirs mais malgré cela, c'est loin d'être une déroute", a-t-il insisté.
En ce qui concerne l'échec du président du MoDem François Bayrou à Pau, ce n'est en rien "un soulagement", a assuré M. Paillé. "C'est un non-événement", a-t-il affirmé expliquant toutefois qu'il ne "comprenait pas le cheminement politique" du leader du MoDem. M. Bayrou "a reçu un avertissement très fort". "C'est sans doute de la part de l'électorat une demande de clarification urgente de sa position", a-t-il ajouté.
Selon Dominique Paillé, qui s'est appuyé sur un sondage paru dans Le Parisien lundi, les Français ont fait leurs choix d'abord en fonction de "critères locaux" et non par opposition à la politique du gouvernement. "Nous allons remettre sur le métier un certain nombre de réformes", a-t-il ajouté, en évoquant "six ou sept" dont celle de l'Etat. Interrogé sur son éventuelle entrée au gouvernement à l'occasion d'un remaniement, M. Paillé a affirmé d'être "demandeur de rien". "C'est une décision qui appartient au président de la République", a-t-il rappelé.
yahoo.com