Un violeur récidiviste déjà condamné deux fois comparaît à partir de mercredi devant la cour d'assises de l'Essonne pour l'enlèvement, le viol et le meurtre d'une étudiante de 24 ans habitant la résidence dont il était le gardien, en septembre 2005 à Soisy-sur-Seine (Essonne).
Il a déclaré avoir emmené Audrey dans sa loge peu après 06h00.
Bâillonnée et ligotée, l'étudiante a subi des violences sexuelles et des sévices qualifiés d'actes de torture et de barbarie par la justice avant d'être étranglée.
De l'aveu même de Cayez, pendant l'instruction, sa victime était "terrorisée".
Trois jours plus tard, la mère d'Audrey, inquiète du silence inhabituel de sa fille, découvrait son corps dénudé qui avait été déposé sous son lit.
Afin de brouiller les pistes, Cayez avait utilisé le contenu d'un préservatif usagé récupéré quelque temps auparavant dans des poubelles et qu'il avait conservé dans son congélateur. Il avait également lavé le corps de la victime pour éliminer les traces d'ADN. Ces stratagèmes lui avaient été inspirés par une série télévisée américaine.
Le violeur récidiviste avait déjà été condamné en 1984 par la cour d'assises de l'Essonne à sept ans de réclusion criminelle pour viol sous la menace d'une arme, puis en 1991 par les assises de l'Hérault à vingt ans pour viol sur personne vulnérable.
Il était sorti de prison le 4 octobre 2002, après douze ans de détention, sans bénéficier d'aucune libération conditionnelle, mais profitant du jeu des remises de peines et des décrets de grâce présidentiels du 14 juillet.
Ces réductions de peine sont "insupportables pour les victimes", a souligné Me Laurent-Franck Liénard, conseil de la famille d'Audrey.
Cayez, a ajouté l'avocat, "devait sortir en 2010. Il n'aurait pas dû être là!"
Le suivi socio-judiciaire, assorti d'une injonction de soins des délinquants sexuels, n'était pas applicable au récidiviste puisqu'il n'est prévu par la loi que depuis 1998.
Me Liénard a aussi regretté que la loi sur la rétention de sûreté ne puisse pas s'appliquer à Cayez, le décret d'application sur les dispositions dont il serait susceptible de faire l'objet n'ayant pas été publié.
L'avocat de Cayez, Jacques Bourdais, a estimé qu'il s'agissait d'un "dossier imprévisible", qualificatif qu'il a aussi attribué à son client, ne souhaitant pas s'exprimer davantage avant le procès.
Cayez encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu vendredi, voire samedi.
Source: news.yahoo.com
Il a déclaré avoir emmené Audrey dans sa loge peu après 06h00.
Bâillonnée et ligotée, l'étudiante a subi des violences sexuelles et des sévices qualifiés d'actes de torture et de barbarie par la justice avant d'être étranglée.
De l'aveu même de Cayez, pendant l'instruction, sa victime était "terrorisée".
Trois jours plus tard, la mère d'Audrey, inquiète du silence inhabituel de sa fille, découvrait son corps dénudé qui avait été déposé sous son lit.
Afin de brouiller les pistes, Cayez avait utilisé le contenu d'un préservatif usagé récupéré quelque temps auparavant dans des poubelles et qu'il avait conservé dans son congélateur. Il avait également lavé le corps de la victime pour éliminer les traces d'ADN. Ces stratagèmes lui avaient été inspirés par une série télévisée américaine.
Le violeur récidiviste avait déjà été condamné en 1984 par la cour d'assises de l'Essonne à sept ans de réclusion criminelle pour viol sous la menace d'une arme, puis en 1991 par les assises de l'Hérault à vingt ans pour viol sur personne vulnérable.
Il était sorti de prison le 4 octobre 2002, après douze ans de détention, sans bénéficier d'aucune libération conditionnelle, mais profitant du jeu des remises de peines et des décrets de grâce présidentiels du 14 juillet.
Ces réductions de peine sont "insupportables pour les victimes", a souligné Me Laurent-Franck Liénard, conseil de la famille d'Audrey.
Cayez, a ajouté l'avocat, "devait sortir en 2010. Il n'aurait pas dû être là!"
Le suivi socio-judiciaire, assorti d'une injonction de soins des délinquants sexuels, n'était pas applicable au récidiviste puisqu'il n'est prévu par la loi que depuis 1998.
Me Liénard a aussi regretté que la loi sur la rétention de sûreté ne puisse pas s'appliquer à Cayez, le décret d'application sur les dispositions dont il serait susceptible de faire l'objet n'ayant pas été publié.
L'avocat de Cayez, Jacques Bourdais, a estimé qu'il s'agissait d'un "dossier imprévisible", qualificatif qu'il a aussi attribué à son client, ne souhaitant pas s'exprimer davantage avant le procès.
Cayez encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu vendredi, voire samedi.
Source: news.yahoo.com