Vendredi, la situation s'est encore assombrie pour le gouvernement sortant et le PLD avec la publication des plus mauvais chiffres du chômage de l'histoire du Japon: en juillet, le nombre de demandeurs d'emploi a atteint son niveau le plus élevé de l'après-guerre, avec un taux de 5,7%.
Autre coup dur pour le parti au pouvoir: un nouveau sondage est venu confirmer vendredi la perte d'influence du PLD dans l'opinion et le net avantage du PL, dirigé par Yukio Hatoyama, à deux jours du scrutin. Les libéraux étaient crédités de 39% des intentions de vote (plus trois points par rapport au mois dernier), contre seulement 20% pour les libéraux-démocrates, selon ce sondage publié dans le grand quotidien "Mainichi".
Les projections en sièges sont encore plus sévères pour le PLD: le sondage ne lui accorde qu'une centaine des 480 sièges de la Chambre des députés (chambre basse) alors qu'il pronostique un raz-de-marée de plus de 320 sièges pour le PL, soit une écrasante majorité des deux tiers.
La gifle serait d'autant plus cinglante pour le PLD qu'il contrôle actuellement 300 sièges dans l'assemblée sortante, contre seulement 112 pour le PL. Le sondage a été réalisé par téléphone les 26 et 27 août auprès de 1.026 Japonais inscrits sur les listes électorales. La marge d'erreur d'un tel échantillon est de plus ou moins cinq points.
Plusieurs autres sondages ont donné ces dernières semaines un rapport de forces similaire entre les deux formations dans la future Chambre des députés.
Si le PL remporte les élections, son chef Yukio Hatoyama, 62 ans, sera nommé Premier ministre lors d'une séance spéciale du Parlement, vers la mi-septembre.
Contesté comme jamais auparavant dans son hégémonie, le PLD tentait d'en appeler à un réflexe légitimiste des électeurs dans le contexte d'une grave crise économique marquée par un chômage au plus haut, une déflation persistante et un recul de la consommation des ménages. "Apportez-nous, s'il vous plaît, votre soutien afin que notre gouvernement puisse accomplir ses mesures économiques", a ainsi déclaré le Premier ministre sortant Aso, devant une foule de sympathisants, lors d'un déplacement dans la station thermale de Beppu, dans le sud du Japon. "Il y a des signes de reprise, mais il y a encore la moitié du chemin à parcourir."
Les libéraux-démocrates dirigent le Japon quasiment sans interruption depuis 1955, à l'exception d'une période de quelques mois en 1993-1994.
Sur le plan économique, Yukio Hatoyama a plaidé durant la campagne pour des coupes dans des dépenses publiques jugées inutiles, une bureaucratie moins pesante et une hausse du pouvoir d'achat. Au plan diplomatique, le chef de l'opposition souhaite voir un Japon plus indépendant des Etats-Unis, principal partenaire commercial et allié militaire. Toutefois, Hatoyama, diplômé de l'université américaine de Stanford, a souligné que l'alliance américano-nippone resterait "la pierre angulaire de la diplomatie japonaise".
Source: Associated Presse via Yahoo News
Autre coup dur pour le parti au pouvoir: un nouveau sondage est venu confirmer vendredi la perte d'influence du PLD dans l'opinion et le net avantage du PL, dirigé par Yukio Hatoyama, à deux jours du scrutin. Les libéraux étaient crédités de 39% des intentions de vote (plus trois points par rapport au mois dernier), contre seulement 20% pour les libéraux-démocrates, selon ce sondage publié dans le grand quotidien "Mainichi".
Les projections en sièges sont encore plus sévères pour le PLD: le sondage ne lui accorde qu'une centaine des 480 sièges de la Chambre des députés (chambre basse) alors qu'il pronostique un raz-de-marée de plus de 320 sièges pour le PL, soit une écrasante majorité des deux tiers.
La gifle serait d'autant plus cinglante pour le PLD qu'il contrôle actuellement 300 sièges dans l'assemblée sortante, contre seulement 112 pour le PL. Le sondage a été réalisé par téléphone les 26 et 27 août auprès de 1.026 Japonais inscrits sur les listes électorales. La marge d'erreur d'un tel échantillon est de plus ou moins cinq points.
Plusieurs autres sondages ont donné ces dernières semaines un rapport de forces similaire entre les deux formations dans la future Chambre des députés.
Si le PL remporte les élections, son chef Yukio Hatoyama, 62 ans, sera nommé Premier ministre lors d'une séance spéciale du Parlement, vers la mi-septembre.
Contesté comme jamais auparavant dans son hégémonie, le PLD tentait d'en appeler à un réflexe légitimiste des électeurs dans le contexte d'une grave crise économique marquée par un chômage au plus haut, une déflation persistante et un recul de la consommation des ménages. "Apportez-nous, s'il vous plaît, votre soutien afin que notre gouvernement puisse accomplir ses mesures économiques", a ainsi déclaré le Premier ministre sortant Aso, devant une foule de sympathisants, lors d'un déplacement dans la station thermale de Beppu, dans le sud du Japon. "Il y a des signes de reprise, mais il y a encore la moitié du chemin à parcourir."
Les libéraux-démocrates dirigent le Japon quasiment sans interruption depuis 1955, à l'exception d'une période de quelques mois en 1993-1994.
Sur le plan économique, Yukio Hatoyama a plaidé durant la campagne pour des coupes dans des dépenses publiques jugées inutiles, une bureaucratie moins pesante et une hausse du pouvoir d'achat. Au plan diplomatique, le chef de l'opposition souhaite voir un Japon plus indépendant des Etats-Unis, principal partenaire commercial et allié militaire. Toutefois, Hatoyama, diplômé de l'université américaine de Stanford, a souligné que l'alliance américano-nippone resterait "la pierre angulaire de la diplomatie japonaise".
Source: Associated Presse via Yahoo News