En 12 secondes et 88 centièmes, record du monde établi en juillet 2006 à Lausanne, Xiang Liu s'est chargé de rappeler aux retardataires que son pays serait à l'heure pour ses Jeux de Pékin. Et même un peu en avance.
Car, sans jeu de mots, la victoire de Liu en finale olympique à Athènes ne fut rien de moins qu'une révolution culturelle : "Je suis fier de m'être imposé dans une discipline jusque-là réservée aux Noirs et aux Blancs", confiait alors le grand gaillard de Shanghai, avec les maladresses de la traduction.
Pas étonnant que Liu soit devenu le symbole de cette Chine nouvelle qui bouscule les clichés. Du haut de ses 189 centimètres, ce fils d'un camionneur de Shanghai n'a pas le gabarit caricatural que l'on prête aux Chinois. Et s'il sourit beaucoup, c'est avant tout parce qu'il a le sens de l'humour. Ravi du jean offert en cadeau par l'un de ses sponsors, après son titre mondial de 2007 à Osaka, Liu se vit demander si cette joie venait de l'effigie de Michael Jordan, son idole, floquée sur le pantalon : "Pas du tout, répondit-il, ce qui me plaît, c'est qu'il est gratuit!
Source: L'Express
Car, sans jeu de mots, la victoire de Liu en finale olympique à Athènes ne fut rien de moins qu'une révolution culturelle : "Je suis fier de m'être imposé dans une discipline jusque-là réservée aux Noirs et aux Blancs", confiait alors le grand gaillard de Shanghai, avec les maladresses de la traduction.
Pas étonnant que Liu soit devenu le symbole de cette Chine nouvelle qui bouscule les clichés. Du haut de ses 189 centimètres, ce fils d'un camionneur de Shanghai n'a pas le gabarit caricatural que l'on prête aux Chinois. Et s'il sourit beaucoup, c'est avant tout parce qu'il a le sens de l'humour. Ravi du jean offert en cadeau par l'un de ses sponsors, après son titre mondial de 2007 à Osaka, Liu se vit demander si cette joie venait de l'effigie de Michael Jordan, son idole, floquée sur le pantalon : "Pas du tout, répondit-il, ce qui me plaît, c'est qu'il est gratuit!
Source: L'Express