Le projet de budget a été adopté par 161 voix pour tandis que 157 sénateurs ont voté contre.
Après une loi de finances axée sur la rigueur en 2007, le projet de budget 2008 prévoit une croissance de 1,5 % avec un objectif de déficit public de 2,2% du PIB pour le ramener dans les clous du pacte européen.
Romano Prodi, qui était présent au Sénat pour le vote, a pris dans ses bras son ministre de l'Economie Tommaso Padoa-Schioppa tandis que des rangs de la droite fusaient les cris de "honte, honte!".
"Maintenant, je crois que le Cavaliere Berlusconi devrait déclarer: +je me suis trompé+", a commenté Romano Prodi.
Le vote aurait dû avoir lieu mercredi mais l'opposition avait obtenu un report dans l'espoir d'affaiblir la majorité de centre-gauche, en tentant de débaucher des sénateurs.
La majorité de Romano Prodi est extrêmement étroite à la chambre haute où il doit compter sur les voix des sept sénateurs à vie qui sont indépendants.
Elle a d'ailleurs été battue à deux reprises lors de la discussion budgétaire avec l'adoption d'amendements de l'opposition, mardi et ce jeudi.
La menace d'une chute de Romani Prodi s'était cependant estompé mercredi soir avec un changement de position de Lamberto Dini, l'ex-président du Conseil qui a joué un rôle clef lors de ce débat en menaçant jusqu'au bout de ne pas voter le texte. Il a finalement annoncé jeudi soir qu'il votait en faveur du texte guidé par "le sens des responsabilités".
"Si Prodi passe l'épreuve, ce sera un succès car il y a quelques semaines de nombreux observateurs pariaient sur sa chute. Il gagnera un sursis d'au moins six mois, voire plus", avait déclaré avant le vote Marco Tarchi, professeur de sciences politiques à l'université de Florence.
L'ancien président de la Commission européenne avait dû démissionner en février et se soumettre à un nouveau vote de confiance du Parlement après un échec de sa majorité au Sénat sur un vote de politique étrangère.
Le feu vert des sénateurs constitue en revanche un échec pour le chef de la droite Silvio Berlusconi qui n'é cessé ces dernières semaines de prédire la chute de son rival sur le budget.
Pour mettre une pression maximum sur le gouvernement, le parti de Berlusconi, Forza Italia, a fait coïncider le débat budgétaire avec trois jours de mobilisation dans tout le pays, de vendredi à dimanche, pour recueillir 5 millions de signatures en faveur de législatives anticipées avant l'échéance prévue de 2011.
Berlusconi s'est livré mercredi soir à un exercice de rétropédalage, déclarant cette fois que le gouvernement "ne tombera pas nécessairement demain ou ces jours-ci" même s'il est certain "qu'il ne pourra plus durer longtemps".
Le vote jeudi n'en constitue pas moins un échec pour Berlusconi et pourrait aggraver encore les divisions de la droite.
Le leader du parti Alliance nationale (conservateur) a en effet annoncé qu'il se joindrait à des discussions sur une réforme de la loi électorale lancées par le Parti démocrate, la principale formation de gauche dirigée par le maire de Rome, Walter Veltroni, si le vote était positif au Sénat.
Forza Italia a rejeté cette offre de discussions et veut aller aux élections avec la loi actuelle qui donne des majorités très fragmentées.
Après une loi de finances axée sur la rigueur en 2007, le projet de budget 2008 prévoit une croissance de 1,5 % avec un objectif de déficit public de 2,2% du PIB pour le ramener dans les clous du pacte européen.
Romano Prodi, qui était présent au Sénat pour le vote, a pris dans ses bras son ministre de l'Economie Tommaso Padoa-Schioppa tandis que des rangs de la droite fusaient les cris de "honte, honte!".
"Maintenant, je crois que le Cavaliere Berlusconi devrait déclarer: +je me suis trompé+", a commenté Romano Prodi.
Le vote aurait dû avoir lieu mercredi mais l'opposition avait obtenu un report dans l'espoir d'affaiblir la majorité de centre-gauche, en tentant de débaucher des sénateurs.
La majorité de Romano Prodi est extrêmement étroite à la chambre haute où il doit compter sur les voix des sept sénateurs à vie qui sont indépendants.
Elle a d'ailleurs été battue à deux reprises lors de la discussion budgétaire avec l'adoption d'amendements de l'opposition, mardi et ce jeudi.
La menace d'une chute de Romani Prodi s'était cependant estompé mercredi soir avec un changement de position de Lamberto Dini, l'ex-président du Conseil qui a joué un rôle clef lors de ce débat en menaçant jusqu'au bout de ne pas voter le texte. Il a finalement annoncé jeudi soir qu'il votait en faveur du texte guidé par "le sens des responsabilités".
"Si Prodi passe l'épreuve, ce sera un succès car il y a quelques semaines de nombreux observateurs pariaient sur sa chute. Il gagnera un sursis d'au moins six mois, voire plus", avait déclaré avant le vote Marco Tarchi, professeur de sciences politiques à l'université de Florence.
L'ancien président de la Commission européenne avait dû démissionner en février et se soumettre à un nouveau vote de confiance du Parlement après un échec de sa majorité au Sénat sur un vote de politique étrangère.
Le feu vert des sénateurs constitue en revanche un échec pour le chef de la droite Silvio Berlusconi qui n'é cessé ces dernières semaines de prédire la chute de son rival sur le budget.
Pour mettre une pression maximum sur le gouvernement, le parti de Berlusconi, Forza Italia, a fait coïncider le débat budgétaire avec trois jours de mobilisation dans tout le pays, de vendredi à dimanche, pour recueillir 5 millions de signatures en faveur de législatives anticipées avant l'échéance prévue de 2011.
Berlusconi s'est livré mercredi soir à un exercice de rétropédalage, déclarant cette fois que le gouvernement "ne tombera pas nécessairement demain ou ces jours-ci" même s'il est certain "qu'il ne pourra plus durer longtemps".
Le vote jeudi n'en constitue pas moins un échec pour Berlusconi et pourrait aggraver encore les divisions de la droite.
Le leader du parti Alliance nationale (conservateur) a en effet annoncé qu'il se joindrait à des discussions sur une réforme de la loi électorale lancées par le Parti démocrate, la principale formation de gauche dirigée par le maire de Rome, Walter Veltroni, si le vote était positif au Sénat.
Forza Italia a rejeté cette offre de discussions et veut aller aux élections avec la loi actuelle qui donne des majorités très fragmentées.