L'opération militaire devrait avoir lieu dans les prochaines semaines et viserait à éradiquer le Hamas.
Quelques 20 000 soldats seraient mobilisés pour cette opération dont l'objectif serait de détruire les infrastructures terroristes en quelques jours.
Le coup d'envoi de l'offensive israélienne serait marqué par la recrudescence des tirs de roquettes sur Israël ou par un attentat terroriste.
Toujours selon les mêmes sources, Barak aurait d'ores et déjà demandé à Tsahal de préparer les plans nécessaires au déploiement à Gaza de deux régiments de blindés et d'un régiment d'infanterie, couverts par l'armée de l'air.
Dans l'entourage d'Ehoud Barak, on estime qu'Israël ne peut tolérer la création d'un ''Hamastan'' sur sa frontière, d'où l'aspect inéluctable de l'offensive.
"La question n'est pas de savoir ''si'' mais de savoir ''quand ?'' aura lieu l'offensive, a indiqué la source.
L'étau de resserre autour du Hamas.
Tandis que la ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni, s'entretenait avec le nouveau Premier ministre palestinien, Salam Fayed pour lui dire que la création d'un gouvernement d'urgence permettrait une avancée dans les différents sujets bloqués pendant l'époque du gouvernement d'union nationale palestinien et qu'il ouvrait l'espoir d'une reprise du processus politique ; l'Égypte annonçait son intention de déménager son ambassade depuis Gaza à Ramallah.
Un geste destiné à délégitimer encore un peu plus le Hamas, désormais isolé sur la scène internationale.
Selon un communiqué publié par le ministère des Affaires Étrangères Égyptien, un groupe de diplomates a d'ores et déjà quitté Gaza, mettant ainsi fin à une présence égyptienne remontant à près de 15 ans à Gaza.
L'ambassadeur d'Égypte auprès de l'Autorité nationale palestinienne devrait s'installer à Ramallah dans les prochains jours.